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3,9

sur 152 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je remercie les Editions Pygmalion ainsi que Babelio pour la découverte de ce livre et la rencontre très sympathique avec Marie Pavlenko.

La mort est un sujet difficile dont les gens n'aiment pas beaucoup parler ce qui peut bloquer un lecteur à découvrir un roman sur ce thème. Pourtant à mon niveau, c'est la couverture et le titre du livre qui m'ont interpellée. La couverture est vraiment magnifique avec cette tête de mort fleurie et le titre agrémenté d'une superbe typographie m'a tout de suite intriguée. Ah bon, la mort est une femme ? Une femme comme les autres (donc comme moi !) ? Forcément avec un titre comme celui là ma curiosité a été titillée et le résumé a achevé de me convaincre de découvrir ce livre.

J'ai donc fait la connaissance d'Emm, la mort, qui fait un burn out et décide de ne plus travailler malgré sa Faux qui tente de la ramener à la raison. Raconté de cette manière, ce livre peut paraître totalement fou et je vous le confirme bien volontiers, l'histoire est totalement déjantée et c'est ce qui fait tout son charme.

J'ai trouvé ce livre drôle, fluide et bien construit. Donner forme humaine à la mort change l'idée que l'on s'en fait et Emm nous entraine avec plaisir dans sa quête de découverte de la vie et des plaisirs qu'offre celle-ci avec beaucoup d'humanité malgré son caractère décapant et ses attitudes saugrenues.

Emm a un caractère vraiment bien trempé et elle est bien souvent à la limite de l'emmerdeuse absolue. J'ai pensé, en découvrant ce personnage, que c'était la raison pour laquelle la mort été dépeinte en femme et non en homme (bah oui tout le monde sait que les femmes sont des emmerdeuses … :D !). Au cours de la rencontre avec Marie Pavlenko, celle-ci m'a affirmée que les traits de caractère et l'attitude du personnage d'Emm n'ont pas eu d'influence sur son choix de prendre une femme pour représenter la mort. Personnellement, je n'aurais pas pu imaginer un homme tenir ce rôle et se comporter comme le fait Emm. Marie Pavlenko, après avoir écouté mon explication, a reconnu que le personnage aurait peut être été décrit différemment si il avait été un homme mais qu'en écrivant elle n'avait pas perçu la même chose que moi.

J'avoue avoir eu un gros coup de coeur pour la Faux qui essaye, sans prendre de pincettes et avec cynisme, par tous les moyens de bousculer Emm afin qu'elle reprenne le travail et cesse de mettre le bordel et d'être « cruelle » en ne faisant plus mourir personne. J'ai également adoré/détesté la mère d‘Anatole dont le comportement exécrable et complètement démesuré m'a fait tellement rire.

En lisant ce livre on passe un très bon moment notamment grâce aux dialogues bourrés d'humour et à la manière totalement loufoque dont est racontée l'histoire. Sur un sujet pas évident à aborder, Marie Pavlenko arrive à nous entrainer dans une très belle aventure remplie d'humanité, de plaisir de la vie (dont nous n'avons peut être plus assez conscience pour en profiter pleinement), de courage et d'empathie, le tout sur un ton totalement décalé et déjanté !
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Un livre sympathique à lire, mais sans plus.
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Tout d'abord je tiens à remercier Babelio et les éditions Pygmalion pour cette opération Masse Critique

Alors... Par où commencer ? En recevant ce livre (qui était dans ma wishlist depuis sa sortie mais son prix -16€- m'avait dissuadée étant donné le nombre de pages -192-), je m'attendais à un roman acide et plein d'humour noir...

Quelle déception de ce côté là. Je n'ai réussi à m'attacher à aucun personnage.
- Emm, qui promettait d'être sarcastique comme j'aime était un personnage mou et dépressif.
- La Faux, que je n'ai absolument pas réussi à me représenter... A-t-elle réellement l'aspect d'une faux, si oui, comment a-t-elle pu prendre rendez-vous chez la psy pour Emm ?
- Anatole Paladru, médecin, était détestable et par pitié... stop avec la paire de seins de la vendeuse de chaussures... Au bout de deux fois on a compris.
- Quant à Suzie, j'aurais aimé la connaître un peu plus mais voilà, au bout de 80 pages on a à peine fait connaissance avec les personnages.

Je vais être honnête je ne suis pas arrivée au bout. J'ai lu 80 pages, donc plus d'un tiers du livre, puis voyant que ça n'avançait pas j'ai été directement lire les 10 dernières pages.
Pourtant le concept était excellent. La Mort qui fait un burn-out.
Cependant, la fin est belle je le concède. Et par conséquent la morale aussi.

En bref, une belle déception. J'en attendais peut-être trop et il n'a pas répondu à mes attentes... J'ai "Marjane" de la même auteure dans ma PAL et je pense que j'apprécierai bien plus (j'espère en tous cas).
Lien : http://theliliswonderland.bl..
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Je tiens tout d'abord à remercier Babelio et les éditions Pygmalion de m'avoir sélectionnée lors d'une masse critique afin de découvrir ce roman.

Lors de cette masse critique peut de romans me tapent dans l'oeil. Dans ma mini sélection je ne peux pas résister à ce titre si accrocheur. A la lecture du résumé je souris, la Mort qui se chope un burn out, j'avoue que ce n'est pas commun.
Je sors de ce petit roman avec un goût de trop peu même si j'ai beaucoup aimé ce qu'à fait l'auteur de cette Mort. Il s'avère que notre Mort est bien plus humaine que ce qu'elle peut croire. Elle fatiguée, épuisée de cette besogne. Tous les jours et plus de 100 000 fois par jour, le même geste se répète avec les mêmes plaintes: "Non je ne veux pas mourir, je n'ai rien fait de ma vie,..." Bla bla. La Mort n'a plus d'envie et ne comprend plus à quoi elle sert. Elle remet en question son existence et refuse catégoriquement de faire un pas de plus malgré les supplications de sa Faux. Oui car dans sa "vie" la Mort à une seule compagne et qui n'a pas une langue de bois c'est sa Faux.

La Mort veut comprendre pourquoi les humains s'attachent tant à leur vie. Elle qui apparaît toujours dans les derniers instants, ne comprend pas toujours ce que les Hommes font ici bas. Pourquoi attachent-ils tant d'importance à une vie qui est parfois bien médiocre? Dans sa quête elle va rencontre Suzie, cancéreuse en phase finale (qui bien sûr ne meurt pas vu que la Mort est en grève) mais aussi le Dr Paladru qui vit un rapport excessivement complexe avec sa mère. Des dialogues concassent se mettent en place, des situations un peu loufoques aussi mais surtout nous pourrons lire la folie, la peur, voir même la psychose qui s'emparent de l'humanité face à des gens qui ne meurent plus. Qu'ils soient malades, criblés de balles, scalpés plus personne ne meurent mais tout le monde souffre. Ces gens qui repoussent la Mort, en arrivent maintenant à la supplier de revenir. La panique s'empare de la population qui une fois de plus s'exprime par la violence, les cris, l'anarchie.

Pour tout ça j'aime vraiment ce roman mais va savoir pourquoi il me manque à certains moments un peu de profondeur. On va dire que j'aurai apprécié un peu plus de philosophie dans ce roman. Que l'on creuse un peu plus loin les pensées de la Mort sur la vie. A certains moments j'ai trouvé l'histoire trop en surface.

Mais qu'importe cette lecture en vaut la peine et j'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur que je ne connaissais pas.
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La mort est une femme comme les autres : elle en a ras-la-faux et sombre dans ce que le commun des mortels appelle un burn-out. Réduite à l'état de larve, plus rien n'a d'importance ni de sens et surtout pas son travail qu'elle n'a plus ni l'envie ni la force de continuer. Et peu importe les désastreuses conséquences que cela entraine… Car forcément, sans Emm pour séparer les âmes des corps, plus personne ne meurt ! Miracle ou malédiction pour l'Homme ? Emm s'en contrefiche jusqu'à ce qu'elle rencontre Suzie, une jeune femme malade que la gentillesse va toucher en plein coeur et qui va devenir son sujet d'étude pour comprendre les subtilités de cette espèce si insignifiante et saugrenue qu'est l'humain. S'en suit une expérience des plus enrichissantes pour Emm qui va ainsi découvrir toute la richesse et la complexité de la nature humaine et, par ailleurs, prendre conscience du rôle fondamental qu'elle représente dans l'ordre des choses.

Malgré un sujet difficile, un roman plein d'humour et de fantaisie, tout en originalité et philosophie, qui nous ouvre de façon décalée une profonde réflexion sur l'existence, la vie et la mort, au côté de l'hilarante Emm mais aussi d'autres personnages tout aussi attachants, pour une histoire extravagante qui, en plus de sortir de l'ordinaire, nous fait sourire tout autant qu'elle nous touche.
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Un petit livre très sympathique à lire où la mort souffre d'un burn-out, sympathise avec des humains et arrête tout simplement de faucher les gens. Légèreté et humour sont de mise et j'ai passé un agréable moment de lecture.
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Je viens de lire les premières pages,c'elles ci mon donner envie de connaître un peu plus c'est personnages .Quand la mort fait un brun out qu'elle idée originale.
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Le sujet de ce livre de Marie Pavlenko ne pouvait que me parler mais il y a quelque chose dans son traitement qui ne m'a pas convaincue. le livre a un ton très léger, ce qui était attendu de la part d'un livre humoristique, mais j'ai trouvé les effets d'humour trop conventionnels alors que le thème initial ne l'est pas du tout.
L'idée de départ est vraiment intéressante : que se passerait-il si la mort faisait grève ? Et les conséquences sont très bien décrites par l'autrice. La relation entre Emm et sa faux sont aussi un point fort du livre. En revanche, on reste vraiment en surface dans le destin et la description des humains. Comme il y a un peu de romance dans le tout, tous les êtres sont gros et répugnants sauf le couple principal un peu mignon. En somme, je trouve les ressorts dramatiques assez éculés, et le contraste choque d'autant plus vu l'originalité du thème traité.

Je laisserai peut-être une autre chance à l'autrice, qui dévoile peut-être toutes les potentialités de sa plume dans d'autres registres, mais pour l'heure, je suis assez déçue et aurait sans doute arrêté ma lecture si le livre n'était pas bref.
Désolée !
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Et si la Mort faisait un burn-out ?


Anatole Paladru est médecin dans un service de soins palliatifs. Alors qu'il accompagne une personne âgée en fin de vie, la respiration de la malade reprend. Très vite, ce sont tous les hôpitaux qui sont surpeuplés et les médecins ne savent plus où donner de la tête. Rapidement, la panique s'installe face aux risques de surpopulation et à son cortège de maux.

Tout ça, parce que Emm, la Mort, fait un burn-out et a décidé de ne plus prendre la vie des hommes. La Faux, sa compagne inséparable, fait tout pour l'aider à aller mieux et à reprendre le travail. En vain… Jusqu'au jour où elle décide de l'emmener dans le monde des vivants où Emm rencontre Suzie dont la gentillesse l'émeut...

Dans ce roman à l'humour décalé, l'auteure livre de façon légère une réflexion sur la société et l'humanité.
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De Marie Pavlenko, j'ai lu "Je suis ton soleil" que j'avais beaucoup aimé, "Un si petit oiseau" qui avait été un coup de coeur pour moi et "Un été avec Albert" qui m'avait déçu.
Deuxième déception avec ce titre dont l'histoire est complètement loufoque. En fait, le sujet est assez grave puisqu'il s'agit de la mort, mais c'est écrit avec un humour que je n'ai pas trop apprécié.

Emm est la Mort. Elle fait un burn-out et se languit dans son canapé. du coup, plus personne ne meurt ! Une bonne nouvelle? Pas du tout puisque les gens continuent de souffrir et bientôt la terre sera trop peuplée, la nourriture viendra à manquer ainsi que la place pour vivre...

Une réflexion intéressante sur la question : "Et si la mort n'existait pas". J'aurais aimé que le sujet soit traité autrement.

Emm rencontre Suzie, une jeune femme atteinte d'un cancer et dont la gentillesse va l'émouvoir. Dès lors, Emm va découvrir la richesse et la complexité de la nature humaine.

L'idée était bonne, mais pour moi la mayonnaise n'a pas pris.


Lien : http://phildes.canalblog.com..
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