Je lui tendu Pierre et bracelet et enfin elle me reconnue
Des hurlements, des éclairs de feu. Une silhouette chuta depuis le ciel et s'effondra sur le sol dans un bruit mat.
Je m'appliquai à faire converger mes pensées vers mes amis, mes alliés.
p. 398
Traquée façon lapin en peluche au seuil du clan du coin, j'avais dû me faire remarquer. Moi qui voulais faire profil bas ! En prime, j'attrapais une flèche empoisonnée comme d'autres attrapent une gastro...
Les villages paraissaient pelotonnés sur eux-mêmes, bêtes endormies attendant le lever du soleil. La voûte était sublime, ancrée sur l'horizon, dôme protecteur et infini.
N'étais-ce pas le but de la vie : comprendre, savoir, grandir ?
Me trouver en face de ma mère biologique n'enlevait rien à l'amour incommensurable que j'éprouvais pour Claire. Au contraire : mon cœur accueillait les nouveaux arrivants sans s'étrécir. Il s'élargissait, prenait du volume.
Claire tenait et continuerait à tenir la place qu'elle avait toujours prise, celle de fondation solide et immuable autour de laquelle je m'étais enroulée pour grandir. Elle était mon socle, l'amour sur lequel je m'étais appuyer pour devenir.
nous ne devions pas nous battre parce que nous étions frères, nous devions lutter non les uns contre les autres, mais les uns pour les autres.
Je me redressai, poussai un soupir sonore, et me rendis compte que Volund, Jenna et Mara m'observaient comme si j'avais un poireau planté entre les yeux.
-J'ai faim, dis-je pour couper à toute interjection et autre "mais-comment-pourquoi-qu'est-ce".
-Je ne te permets pas! C'est MA réplique s'écria Mara, encore pâlichonne mais ravie que la tension se soit évaporée.
-Sauf que j'ai faim pour de vrai! rétorquai-je.
Elle stoppa net en entendant le cri abominable qui s'élevait dans la nuit. Un hurlement de pure souffrance, concentré de douleur, de rage, de désespoir que j'identifiai aussitôt. Tod.