Abi, jeune femme d'une vingtaine d'années est victime d'un accident de voiture et perd son bras gauche. C'est une année de la vie d'Abi, ses proches, ses souvenirs, ses amis, ses moments douloureux et ceux qui le sont moins, ses chamailleries et ses sourires que nous conte
Marie Pavlenko.
Je n'ai pas eu de sentiment pour cette douleur et si, par moments, j'ai souri aux propos de la tante ou du père, rarement j'ai été touché par la reconquête d'Abi sur son handicap. Bien sûr Aurèle mais l'issue, joyeuse, était fatale et prévisible.
En revanche ce renouveau sous les auspices d'une possibilité d'un avenir fait d'ornithologie est assez bien fait et suffisamment bien écrit pour entrainer le lecteur. Cependant le moment suprême, dans le bruit du silence de l'immensité de la montagne, l'apparition du gypaète barbu, cet immense rapace, d'une beauté rare, aurait pu être traité différemment ou, simplement plus étoffé.
La plume est ample et aérée. La lecture agréable et rapide. Peut-être un peu trop simple.
J'ai aimé votre déclaration, Marie, l'histoire un peu moins.
Je remercie Babelio de m'avoir permis cette lecture et à Flammarion Editions de m'avoir fait parvenir ce livre (de couleur verte comme espoir)
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