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Commandante Pauline Rougier, tome 2 sur 3
EAN : 9782956087618
387 pages
AFNIL (09/02/2018)
4.19/5   16 notes
Résumé :
Pauline Rougier, Commandante à L'Antiterrorisme se reconstruit doucement après son burn-out, sous le regard bienveillant de Jack Campbell, journaliste au New York Times.
Quand elle arrive sur les lieux d'un accident et constate l'impensable, elle ne sait pas qu'elle vient d'être propulsée au centre d'une mécanique implacable qui pourrait bien détruire Paris.
Dans l'ombre, s'agitent Kamel le chef du Gang des Def Zone et son armée de guerriers urbains, a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Avec Croyances de sang Sylvain Pavlowski nous entraine à nouveau dans les coulisses du BAT(Brigade Antiterrorisme) et dans les milieux clair-obscurs du pouvoir et des contre-pouvoirs. Paris le président Lavalette convoque une réunion avec tous les Etats membres de l'Europe , le thème :Les migrants, les travailleurs détachés.... Réunion pour le moins explosive!!
Pendant ce temps même si les commanditaires" malheureux" du projet Blackstone ont perdu beaucoup lors de son démantèlement leurs projets n'en restent pas moins toujours aussi pugnaces . Seront ils à même de transformer Paris en ville "morte" ? le commandant Pauline Rougier est à nouveau sur le terrain. Seule femme ou presque à avoir réussi à gravir les échelons et à incorporer ce service prestigieux , elle va à nouveau avoir à lutter contre les démons de son passé face à l'adversité qui menace .
Un roman de politique fiction qui résonne de tous les échos d'une réalité omniprésente . Suées froides garanties. le ton est implacable, froid , percutant comme le tir d'une Kalachnikov..
Un immense merci à Sylvain Pavlowski pour m'avoir confier son roman .Quand la politique fiction se rapproche de façon tangible de notre réalité qui elle n'est pas une fiction !
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Je remercie l'auteur pour m'avoir permise de découvrir son roman.

Maintenant que j'ai remis de l'ordre dans mes idées, je dois dire que ce livre est relativement complexe. Attention, je ne dis pas qu'il est compliqué mais qu'il contient énormément d'éléments, tous très utiles à la compréhension de l'histoire. Mais dans sont histoire est faite de plusieurs histoires différentes.

Je n'ai pas lu le premier opus "Blackstone". On peut le lire seul mais je pense qu'il est intéressant de lire le premier volume afin de mieux apprécier "Croyances de sang". Mais l'auteur y a mis toutes les explications nécessaire à la compréhension de l'histoire. Ce que j'ai beaucoup apprécié.

Ce roman traite de divers sujets d'actualité. On est en plein dedans. Et je pense que ça n'a pas été facile d'écrire sur ce qu'il se passe actuellement (même si tout cela est fictif).

1. La politique: Il y parle de nos chers politiciens et politique internationale.... Les réunions cachées, les discussions entre certains et surtout toutes les magouilles qu'ils font afin d'obtenir ce qu'ils veulent même si ça doit entraîner la mort d'un autre politicien. C'est complètement hallucinant mais ça peut très bien être réel. On y découvre des discussions concernant les problèmes de pensions et bien d'autres choses qui sont bien d'actualité.

2. Les migrants: L'auteur nous trace l'histoire de divers migrants, leur trajet, le prix payé par ceux-ci pour atteindre une nouvelle vie. Mais aussi les mauvais côtés, l'embarcation qui se retourne et le calvaire des gens qui étaient sur ce bateau. On apprend à comprendre ce qu'ils ont vécu. Pour finir, leur détention dans un camps fermé avant d'entamer la demande d'asile. Apparemment, il y a aussi des pourris dans ce milieu, ceux qui sont censés les protéger, leur prennent le peu qu'ils ont. C'est triste...C'est un combat de tous les instants car même entre eux il y a du chantage...

3. L'Islam: L'auteur n'a pas de parti pris... Ce qui est vraiment très appréciable. Il y a les terroristes purs et durs qui n'hésitent pas à faire couler le sang pour leur Dieu mais il y a parmi eux des personnes qui continuent de s'interroger sur la nécessité de faire couler du sang... Ils sont convaincus qu'il y a d'autres moyens pour faire passer leur message.

4. Les enquêtes: Pour pouvoir découvrir la vérité, on peut y découvrir qu'il est nécessaire que les différents services unissent leur force pour faire paraître la vérité et arriver au bout de différents enquêtes en cours mais qui ont se rejoignent. Par exemple: le commandant Pauline est sortie première de l'école devant Delabarre. Celui-ci lui en veut depuis 10 ans pour cela mais il aura fallu une mise au point pour lui faire comprendre que tout ça c'est derrière eux et qu'il faut unir leurs efforts pour avancer.

5. Ne pas se fier aux apparences: Hé oui, dans les migrants vous en avez qui sont là pour faire des attentats mais certains d'entre eux ne veulent que vivre, s'intégrer et certains comme Hammad ont pu faire la différence et sauver une personne. Il a mis sa vie en danger pour sauver des personnes et n'a rien demandé en retour. Comme quoi il ne faut pas tous les mettre dans le même sac.

6. Vie personnelle: comme tout à chacun, les policiers ont une vie privée...avec des bonheurs et des malheurs comme Rougier... Elle a dû mener de front son travail et le fait que sa mère était tombée dans le coma et sa recherche sur son père qu'elle n'a jamais connu.


Ce roman est très fort et franchement épatant de réalité. Il a su utiliser les mots pour que tout le monde puisse comprendre les tenants et les aboutissants de toutes ces histoires différentes mais qui se réunissent parfaitement pour faire un roman totalement cohérent, intriguant, palpitant.

Il est d'autant trop bien que je peux vous en dire plus car il faut vraiment le lire pour comprendre.

La raison du titre est l'une des raisons pour laquelle je ne donnerais pas de détails car il est franchement important et marquant.

Mais sachez que j'ai beaucoup beaucoup aimé ce roman et je termine sur cette phrase qui m'a marquée et qui est très représentative de l'histoire :

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Mon avis :
Autant le dire tout de suite, j'ai beaucoup aimé ce polar qui surfe sur une actualité brûlante tout en proposant une pure fiction. On y trouve une foultitude de personnages qui n'ont pas tous la même importance dans le roman, mais l'auteur a donné à chacun d'eux suffisamment d'épaisseur pour que leur lien avec l'intrigue principale soit solide. Dans un schéma aussi complexe, où s'entrecroisent divers destins, c'est ce qui fait la différence entre une bonne et une excellente histoire. le seul risque, c'est qu'on perde un peu de vue le personnage principal, et j'ai parfois eu le sentiment que c'était le cas ici. Disons qu'on en était à deux doigts, mais cela est peut-être dû au fait que Croyances de sang est la suite de la menace Blackstone, et qu'il arrive qu'un personnage récurrent, dont on a beaucoup parlé dans le premier opus, soit plus ou moins délaissé au profit de l'intrigue lors du second… Comme je n'ai pas lu le précédent et malgré de nombreux détails qui éclairent la personnalité du commandant Pauline Rougier, j'aurais aimé un peu plus de sa présence, pour encore mieux la connaître, mais je suppose que ceux qui l'ont déjà rencontrée dans l'autre épisode n'auront pas ce léger sentiment de manque.
Ceci mis à part, j'ai été assez rapidement capté par cette histoire aux multiples rebondissements. le scénario est bien construit et maintient suffisamment de suspense jusqu'à la fin, ce qui n'est pas toujours facile lorsque la plume se promène tantôt du côté des « méchants », tantôt du côté des « gentils ».
Bon, dit comme ça, on pourrait penser que ce roman est un peu trop manichéen, mais ce n'est pas tout à fait le cas… du moins, l'ensemble offre un joli camaïeu de gris, mais c'est vrai que certains personnages sont parfois un peu monochromes. Là encore, en ce qui concerne ceux qui participaient au premier volume, je tempère mon appréciation… mais s'ils ont été plus fouillés lors dans le premier opus, on peut regretter de ne pas retrouver autant de nuances ici. Même si l'impression d'ensemble est plutôt bonne.
C'est d'ailleurs le problème de ce roman : il est prenant, passionnant, bien pensé, écrit dans un style agréable et dans un français de bon niveau… Mais il y a çà et là quelques détails qui agacent l'oeil du lecteur exigeant !
Autant sur ce qui concerne le coeur de l'histoire, c'est-à-dire les parties où l'on parle de terrorisme ou des migrants, l'auteur semble avoir travaillé, fouillé, étudié… autant quelques détails moins importants d'un point de vue scénaristique semblent avoir été pris un peu à la légère. On ne sait pas trop s'il s'agit d'un manque de connaissance ou d'une paresse sur les passages incriminés, mais il y a des erreurs qui tournent à l'invraisemblance !
Quelques exemples au hasard :
le plateau servi sur un vol de moins d'une heure… Silvain Pavlowski n'a sans doute jamais fait un Paris-Nice, Paris-Lyon en avion…
Les bikers qui ont un porte-bagages sur leur moto… C'est carrément un crime de lèse-Harley-Davidson !
Luca Hanser qui débarque à Tunis et passe directement de l'avion au hall de l'aéroport, comme si les douanes n'existaient plus…

Quant aux scènes d'action, notamment l'intervention lors de la vente d'armes et l'attaque de la tour, j'ai eu l'impression de regarder un film de série B, où la véracité a moins d'importance que le résultat auquel l'auteur veut arriver.
C'est dommage, ça gâche un peu le plaisir, mais l'ensemble est efficace et si je fais partie des lecteurs les plus exigeants, je ne doute pas que Croyances de sang saura conquérir un large public. Il a tout ce qu'il faut pour !
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Croyances de Sang, le nouvel opus de la série « Commandant Pauline Rougier » est un roman dense et rythmé dans lequel des destins s'entrecroisent, prisonniers d'un monde où des forces contraires s'opposent avec violence et dont l'issue est plus que jamais incertaine.
L'accroche d'Aline :
Avec La menace Blackstone, on a laissé Pauline au fond d'elle-même et Jack au fond de la bouteille. On les retrouve dans Croyances de sang chacun a parcouru du chemin pour remonter la pente.
Un carnet qui disparait des pièces à conviction, l'agression gratuite de sans abri, la traversée de réfugiés. Actions, émotions, le roman commence fort. le ton est donné.
Pauline doit intervenir sur ce qui de prime abord ressemble à un banal accident de la route. Des fûts suspects sont trouvés sur place. Quelle est leur destination ? Est-ce les seuls ? Pauline va devoir encore une fois se battre contre le temps pour résoudre cette affaire. Elle va faire équipe avec Delabarre de la DGSI. Ils vont devoir gérer leur passif pour une collaboration efficace. Il en va de la sécurité du pays. le commandant Rougier va avoir en face d'elle un vieil ennemi et pas des moindres. La menace est grande, c'est elle ou lui, elle ou le pays.
L'auteur nous invite à suivre Hammad réfugié en provenance du Pakistan. Hammad va vivre ou plutôt survive à une traversée tragique, vivre un périple long et difficile. Il arrivera en France, pays de tous les espoirs. Seulement dans les camps de réfugiés, la loi du plus fort règne, la violence aussi. En s'enfuyant du camp, Hammad ne sait pas encore qu'il va avoir un rôle à jouer pour sauver ce pays qui l'accueil et le rejette à la fois.
Pauline en plus de son enquête doit faire face à sa vie et ses interrogations. Encore une fois, trouver la force d'avancer sur le plan personnel. Elle n'est pas loin de sombrer à nouveau lorsqu'un appel de l'hôpital lui indique que sa mère est dans le coma. Mais notre commandant est plus forte.
Dans ce roman, Sylvain Pavlowski nous livre une Pauline qui a pris de l'épaisseur. Il nous livre également un regard sur notre monde où la menace terroriste, le trafic d'armes, la vie difficile des migrants dans les camps font partis du quotidien. Un monde manipulé, bousculé, bouleversé. Après La menace Blackstone, l'auteur nous livre à nouveau un roman glaçant car il dit tout haut se qui se passe tout bas, derrière.
Un dernier mot pour remercier Sylvain Pavlowski de la confiance accordée lorsqu'il m'a confié la lecture de ce roman que j'ai dévoré.
Lien : https://collectifpolar.com/2..
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Paris sous tension

Dans son 2e roman Croyances de sang (le tome précédent s'intitule La menace Blackstone), Sylvain Pavlowski traite de sujets d'actualité : le terrorisme, les migrants, les trafics des cités.
Dans ce roman, nous suivons le commandant Pauline Rougier de la BAT (la Brigade Anti-Terroriste) dans un Paris en proie à la canicule. Après un accident de poids-lourd sur l'autoroute, Pauline découvre qu'un mauvais coup se prépare dans la capitale. Aidé d'un commandant de la DGSI (une vieille connaissance qui lui en veut encore de l'avoir devancé à la 1ere place du concours de sortie de l'école), elle tente de trouver des indices pour mettre fin à ce cauchemar qui se met en place. Une intrigue parallèle, en rapport avec les migrants qui affluent sur les côtes grecques pour entrer en Europe, nous fait suivre la vie et les péripéties de migrants aux profils divers. Nous suivons ainsi ces différentes histoires en parallèle en découvrant les liens qui existent ou non entre chacune.
J'ai beaucoup aimé le personnage principal avec ses forces et ses faiblesses. Cela m'a d'ailleurs donné envie de lire le roman précédent (même si l'ordre chronologique ne sera pas respecté).
J'ai aimé également l'audace de l'auteur qui a choisi de traiter des sujets sensibles de l'actualité comme le terrorisme et l'islam, les trafics de stupéfiants ou d'autres objets illégaux liant les caïds des cités (peu importe leur nationalité) et la présence des migrants en France et en Europe ainsi que les camps créés pour les « contenir » avant bien souvent de les renvoyer chez eux.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Nombreux étaient les sans-papiers à participer aux chantiers dans la capitale. Les chefs de travaux faisaient le point et chaque matin, sélectionnaient la main-d’œuvre non déclarée dont ils auraient besoin pour la journée. Pas de contrat, pas de discussion. Quarante euros pour une journée de travail de douze heures. À prendre ou à laisser. À peine de quoi survivre, car tous les trois envoyaient la moitié de leur paye au pays pour aider leur famille. Une vie sans bruit, dans laquelle il fallait rester invisibles, prisonniers d’un monde qu’ils avaient imaginé meilleur de ce côté-ci de la Méditerranée.
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il ne pouvait réussir un tel coup sans avoir en mains son propre fusil, c’est pourquoi la valise qui contenait son arme avait suivi tout ce circuit depuis l’Irak jusqu’à Paris, via les réseaux de Khalid Alzadi
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C’est donc naturellement qu’elle avait décidé de consacrer son temps et son énergie aux autres, et en particulier à ceux qui, comme le sans-papiers qui l’avait sauvée cette nuit-là, n’avaient plus rien. Elle se sentait redevable. Elle voulait expier sa faute, celle d’être riche, d’être née au bon endroit, d’avoir tout et de ne désirer finalement rien.
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Elle n’aimait pas les mondanités, et se sentait toujours étrangère à ces soirées où l’on se devait de rencontrer le plus de gens possible, pouvant ensuite servir de tremplins de carrière. « Pas mon truc ! » se dit-elle en essayant de trouver un endroit tranquille.
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Mais en politique, rien de tel que les actes pour juger. Les mots avaient le pouvoir de perdre de leur substance, au détour des opportunités et des rivalités.
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