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Critique de Lishbks
Catherine Paysan brosse un portrait honnête et sans concession de la vie à la ferme, dans ce qu'elle a de plus rude et de plus lumineux. Si les travaux les plus ingrats sont relatés crûment, l'amour pourtant omniprésent dans le roman est toujours pudique, rarement déclamé toujours démontré par ces mille et un petit rien qui vont directement au coeur. Un ouvrage sur la transmission, la sagesse des anciens, une réflexion sur ce que l'on abandonne au nom de la modernité mais surtout, surtout, ce lien d'indéfectible amour entre la petite Simone et son grand-père Sébastien.
