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Critique de Culturopoing


Si vous êtes un tant soit peu amateur de football, ou simplement un minimum consommateur de médias sportifs, essayez d'imaginer le croisement totalement contre nature de José Mourinho et de Guy Roux.. Vous obtiendrez un entraîneur (mais le terme anglais de manager est plus juste) assez monstrueux qui serait encore bien loin de ce qu'a pu être Brian Howard Clough (1935-2004).
De l'ancienne icône auxerroise, désormais retraitée des terrains (mais toujours très influente dans les coulisses de l'AJA), Brian Clough avait à la fois l'omniprésence médiatique, l'aura populaire et la capacité de faiseur de miracles sportifs ; du "Mister" portugais du Real Madrid, un talent de meneur d'hommes rare, un palmarès en béton armé et, surtout, une arrogance inouie. Mais, en la matière, les managers britanniques ont toujours marié leur ego avec un humour que leurs collègues continentaux n'ont jamais pu que rarement approcher. Brian Clough, c'est ainsi le type qui démentait se considérer comme le meilleur entraîneur du monde : "Je dirais juste que j'étais dans le top 1".
Assurément un personnage de roman, revenu à la vie en 2006 (1) sous une plume qu'on n'attendait pas forcément : celle de David Peace, partout acclamé pour ses polars très sombres et particulièrement sa quadrilogie 1974, 1977, 1980 et 1983.


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Lien : http://www.culturopoing.com/..
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