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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Premier opus de la série des Jonathan Argyll (depuis longtemps terminée), L'affaire Raphaël a pour moi un charme particulier, que je n'ai pas souvent retrouvé, voire pas du tout, dans les suivants.

D'abord à cause de l'intrigue : un doctorant en histoire de l'art découvre qu'un Raphaël est caché sous un autre tableau sans grande valeur, dans une petite église de Rome. Il se fait damer le pion par un marchand d'art et l'on découvre au monde entier le Raphaël en grande pompe. Oui, mais finalement, ce Raphaël est peut-être un faux. Ou pas. Il y aurait peut-être un vrai Raphaël caché ailleurs. Certainement. Ou pas. Ou finalement, peut-être que si... Vous aurez compris que dire de cette histoire qu'elle est riche en rebondissements relève de l'euphémisme. C'est alambiqué - on peut s'y perdre lors d'une première lecture - et carrément tiré par les cheveux. Mais c'est c'est ce qui en fait toute la saveur, car l'auteur assume pleinement, et avec un bon brin d'humour, la construction de cette intrigue résolument compliquée - contrairement à une Agatha Christie, par exemple, qui, se donne pour mission de faire passer pour parfaitement plausible un plan machiavélique irréalisable.

Ensuite, on découvre ici pour la première fois Jonathan Argyll, en même temps que Flavia et Bottando, qui constituent les deux autres personnages essentiels: Anglais, maladroit, un peu timide, s'enferrant dans les problèmes et s'attirant sans cesse les foudres de la police, c'est un personnage résolument attachant et assez drôle. Qui, du coup, rend Flavia, l'enquêtrice en titre, un rien revêche et un peu trop parfaite à mon goût, ce qui est un peu dommage. le général Bottando, dans son rôle de chef de service rusé, rôdé aux manoeuvres politiciennes mais néanmoins sympathique, complète très bien le trio.

De plus, l'originalité du livre consiste à utiliser le monde de l'art comme toile de fond, chose qui n'est pas faite pour me déplaire, loin de là ; mais point n'est besoin de s'intéresser particulièrement aux arts plastiques pour apprécier ce roman policier à l'humour bien anglais.
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Voici donc un premier roman. En effet, avant son chef-d'oeuvre "Le Cercle de la Croix", Iain Pears a publié, de 1990 à 1996, une série de six enquêtes policières, situées dans le monde de l'art, qu'ouvre "L'Affaire Raphaël".
Mais alors que nous raconte cette affaire Raphaël :
Une étrange affaire échoit au général Bottando, responsable de la Commission italienne de lutte contre le vol d'objets d'art, et à son bras droit, la jeune Flavia. Jonathan Argyll, étudiant anglais en histoire de l'art, vient d'être arrêté alors qu'il cherchait à pénétrer dans l'église Santa Barbara, près du Campo di Fiori. Argyll proteste et conte une troublante histoire.
On retrouve ici tout l'érudition de l'auteur, la finesse d'observation, le sens du suspense et l'ironie aussi. Bref tous ce qui ont fait le prodigieux succès de l'auteur. Charme italien et humour britannique c'est un mélange détonnant mais qui fonctionne plutôt bien. Si la suite de cette série est de cette qualité, alors on peut le dire tout de go Iain Pears est le plus ingénieux maître du thriller anglais

Lien : https://collectifpolar.com/
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« Un Raphaël ? L'homme avait sans doute perdu la tête. Il ne se rappelait pas très bien cette église, pourtant il était sûr de savoir où se trouvaient tous les Raphaël du pays. S'il y en avait eu un dans une minuscule église comme Santa Barbara, il l'aurait su. »
Voici le point de départ d'une agréable enquête dans les salles de vente, les musées et les rues de Rome à la recherche d'un Raphaël inconnu car dissimulé depuis des siècles sous une autre peinture sans intérêt. Un Raphaël qui se pose immédiatement en rival de la Joconde et qui, racheté à prix fort par le gouvernement italien, fait la fierté du pays et l'angoisse du service de police chargé d'en assurer la protection.
Laissons les futurs lecteurs découvrir l'ensemble de l'intrigue, plaisante comme les protagonistes de l'enquête, construite sur les travaux d'un jeune doctorant anglais en histoire de l'Art, à base d'expertises et de recherches bibliographiques, de faussaires et de conservateurs rivaux, et assaisonnée d'humour et de légèreté.
On finira (presque) par avoir le fin mot de l'histoire à Sienne, sur la fameuse place du Campo. Si vous vous y rendez, peut-être pour admirer la course du Palio, entrez dans le Palazzo Pubblico, au premier étage arrêtez-vous dans la salle de la Mappemonde puis montez admirer la vue du haut de la Torre del Mangia...Inutile et dangereux de vous pencher au-dessus du magnifique parapet en travertin ! La chute vous attend tranquillement à la fin du roman et c'est beaucoup mieux comme ça.
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Premier volume d'une série sur l'art, Ian Pears nous plonge dans un service de police romain consacré aux vols d'oeuvres d'art. le général Bottando, proche de la retraite, gère une équipe d'une dizaine de personnes, dont Flavia, jeune recrue au statut encore incertain.
Un message anonyme annonce l'imminence d'un vol. Un touriste britannique est arrêté. Que vient faire de nuit Jonathan Argyll, jeune doctorant en histoire de l'art, devant un tableau sensible?
De suspect, il passe à auxiliaire de la belle Flavia, de Rome à Londres en passant par Sienne.
Son flair le pousse à dénicher un Raphaël, mais dans le milieu de l'art, rien n'est simple, et ses réflexions parfois hâtives vont le mener sur de nombreuses pistes. Rebondissements, péripéties multiples, fausses pistes, on ne s'ennuie pas avec l'affaire Raphaël.
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Premier tome des aventures de Flavia et de Jonathan Argyll, nous avons plaisir à rencontrer ces personnages pour la première fois à l'occasion d'une énigme centrée sur un Rafael inédit et caché sous un peinture de Mantini, peintre de seconde zone.
Mais où ce chef d'oeuvre se trouve-t-il ? Accroché sur les murs du Muzeo Nazionale acheté à prix d'or par le gouvernement italien ou dissimulé sous une autre toile de Mancini ? le doute plane mais doit disparaitre lorsque la Elisabetta est détruite et que les cadavres s'additionnent.

erci à Iain Pears pour ce livre dont j'ai eu beaucoup de plaisir à tourner les pages. On ne s'ennuie pas une seule seconde. L'intrigue avance à un pas dynamique et ne manque pas de nous surprendre tandis que nous nous penchons sur l'art de Rafael et pénétrons le domaine fermé du marché de l'art le légal et le plus malhonnête.
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Voici le premier épisode des enquêtes de Flavia di Stephano et de Jonathan Argyll dans le monde des amateurs d'art.

Jonathan Argyll, un étudiant en histoire de l'art a découvert à partir de documents l'existence d'un repeint de Raphaël. Au 18° siècle Carlo Mantini, peintre médiocre, a peint sur un Raphaël dans le but d'exporter l'oeuvre illégalement au profit d'un acheteur anglais. le tableau a ensuite disparu et nul ne sait s'il est arrivé en Angleterre ou resté en Italie. Avec Flavia di Stephano, enquêtrice pour une brigade chargée de retrouver des oeuvres volées, Jonathan se lance à la recherche du Raphaël. le tableau intéresse aussi un marchand d'art et un directeur de musée. L'affaire se corse quand un employé du-dit musée est assassiné. Elle mène nos héros de rebondissement en rebondissement jusqu'au coup de théâtre final qui révèle ce qu'il est advenu de l'objet du délit.

Les péripéties sont nombreuses, les héros sympathiques et le style plein d'humour. A l'évidence Iain Pears connaît et aime l'Italie. Une bonne série.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Enfin un livre policier où le talent de l'auteur ne se limite pas à l'intrigue... Pears est un de ces rares auteurs qui nous transporte dans un milieu inconnu et fascinant (pour moi) : le monde de l'art...Agréable à lire et regorgeant d'informations sur divers peintres, ce livre est sans conteste un livre efficace avec des personnages attachants...
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Un jeune doctorant en histoire de l'art, Jonathan Argyl, qui fait une thèse sur Mantini, un obscur peintre italien du 18ème siècle croit comprendre qu'un véritable Raphaël se cache sous un des tableaux qu'il répertorie le tableau disparait.
C'est un polar original sur le monde des arts avec une pointe d'humour.
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Ce livre nous plonge dans une aventure mêlant intrigue policière et histoire de l'art, en compagnie de personnages attachants. C'est un petit polar bien sympathique se lit très facilement et que j'ai dévoré en très peu de temps ! A lire !
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Un polar dans le milieu de l'art : j'avais hâte de découvrir l'intrigue ! Un peu déçue par le dénouement,  je n'ai cependant pas boudé mon plaisir de lectrice tout au long des multiples rebondissements et fausses pistes. 

Les deux enquêteurs sont attachants, et leurs méthodes complémentaires font des merveilles. La galerie de portraits des differents suspects, chercheurs, restaurateurs,  directeurs de musées, intermédiaires et divers amateurs d'art est inégale. 
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