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Critique de florencem
Je ne sais pas si le titre était prémonitoire pour moi, mais cette lecture a malheureusement été une déception. Je m'attendais à quelque chose d'épique, avec des tensions, et une atmosphère oppressante, mais au final, la romance étouffe tellement l'histoire que tout le reste est éclipsé.
Trop vite, trop lent, trop facile, pas assez de crédibilité. Au fil des pages, j'ai assez rapidement déchanté. Je m'attendais à tout autre chose et surtout à plus de complexité. La romance commence dès le début de The kiss of deception, laissant peu de place à la fantaisie, aux enjeux politiques et à l'univers même. Etouffée par un côté très mièvre, l'histoire de Lia n'est empreinte d'aucune tension et perd très vite en crédibilité. Comment croire en une héroïne qui passe de princesse choyée à serveuse dans une auberge reculée en un claquement de doigt ? Comment croire au fait que quatre personnes arrivent facilement à la trouver, alors que d'autres professionnels font chou blanc ? Comment croire à ce triangle amoureux qui s'installe en cinq minutes à peine ? Non, vraiment, j'ai eu du mal, et l'ennui est très vite apparu.
Et les incohérences ne font que continuer. le bain avec de l'huile de roses, les nouvelles robes et autres fantaisies qui ne doivent pas être données pour une serveuse, le fait que trop de monde sait qui est Lia et qu'elle n'est pas mise en danger pour autant, trop d'insouciance malgré la mort qui rôde, trop d'arrogance aussi. Un prince éconduit qui veut humilier son ex-fiancée mais qui tombe sous le charme au premier coup d'oeil. L'assassin venu la tuer et qui flanche lui aussi sans à peine la connaître. Il n'y a pas ces moments qui prennent du temps et qui font que deux êtres apprennent à se connaitre pour faire disparaître des préjugés. Et pourtant les romances sont basées sur cela : les préjugés envers Lia.
Cette dernière m'a d'ailleurs laissé de marbre. Elle est en contradiction avec ce qu'elle veut devenir. Certes elle a eu l'éducation d'une princesse et son arrogance et son insouciance peuvent se comprendre, mais on nous l'a dépeint tellement différemment. Rafe et Kaden ne sont pas en reste. Il n'y a pas assez d'approfondissement de leurs personnalités au final, et le fait de vouloir cacher leurs identités, n'a pour moi, aucune valeur ajoutée. J'ai même deviné très tôt qui était qui. Aucun suspens d'ailleurs dans tout le récit. Pour autre exemple, la mort d'un personnage important pour Lia était une évidence dès notre rencontre avec lui.
J'ai donc déchanté très rapidement. Heureusement, après la moitié du roman, on en arrive à une partie qui est plus intéressante, car un événement conduit Lia à quitter sa petite vie tranquille. On découvre doucement l'univers de ce monde, même s'il est encore beaucoup trop flou à mon goût. Les enjeux politiques, les Anciens, les dons sont une part importante de Kiss of deception et pourtant ils sont loin d'être développés pour nous permettre une meilleure compréhension et immersion.
Je ne poursuivrais donc pas l'aventure alors que je suis sûre que les prochains tomes ont du potentiel à revendre. Mais ne m'étant pas attachée aux personnages, je n'ai pas l'envie de donner une seconde chance à l'univers. C'est dommage.
Trop vite, trop lent, trop facile, pas assez de crédibilité. Au fil des pages, j'ai assez rapidement déchanté. Je m'attendais à tout autre chose et surtout à plus de complexité. La romance commence dès le début de The kiss of deception, laissant peu de place à la fantaisie, aux enjeux politiques et à l'univers même. Etouffée par un côté très mièvre, l'histoire de Lia n'est empreinte d'aucune tension et perd très vite en crédibilité. Comment croire en une héroïne qui passe de princesse choyée à serveuse dans une auberge reculée en un claquement de doigt ? Comment croire au fait que quatre personnes arrivent facilement à la trouver, alors que d'autres professionnels font chou blanc ? Comment croire à ce triangle amoureux qui s'installe en cinq minutes à peine ? Non, vraiment, j'ai eu du mal, et l'ennui est très vite apparu.
Et les incohérences ne font que continuer. le bain avec de l'huile de roses, les nouvelles robes et autres fantaisies qui ne doivent pas être données pour une serveuse, le fait que trop de monde sait qui est Lia et qu'elle n'est pas mise en danger pour autant, trop d'insouciance malgré la mort qui rôde, trop d'arrogance aussi. Un prince éconduit qui veut humilier son ex-fiancée mais qui tombe sous le charme au premier coup d'oeil. L'assassin venu la tuer et qui flanche lui aussi sans à peine la connaître. Il n'y a pas ces moments qui prennent du temps et qui font que deux êtres apprennent à se connaitre pour faire disparaître des préjugés. Et pourtant les romances sont basées sur cela : les préjugés envers Lia.
Cette dernière m'a d'ailleurs laissé de marbre. Elle est en contradiction avec ce qu'elle veut devenir. Certes elle a eu l'éducation d'une princesse et son arrogance et son insouciance peuvent se comprendre, mais on nous l'a dépeint tellement différemment. Rafe et Kaden ne sont pas en reste. Il n'y a pas assez d'approfondissement de leurs personnalités au final, et le fait de vouloir cacher leurs identités, n'a pour moi, aucune valeur ajoutée. J'ai même deviné très tôt qui était qui. Aucun suspens d'ailleurs dans tout le récit. Pour autre exemple, la mort d'un personnage important pour Lia était une évidence dès notre rencontre avec lui.
J'ai donc déchanté très rapidement. Heureusement, après la moitié du roman, on en arrive à une partie qui est plus intéressante, car un événement conduit Lia à quitter sa petite vie tranquille. On découvre doucement l'univers de ce monde, même s'il est encore beaucoup trop flou à mon goût. Les enjeux politiques, les Anciens, les dons sont une part importante de Kiss of deception et pourtant ils sont loin d'être développés pour nous permettre une meilleure compréhension et immersion.
Je ne poursuivrais donc pas l'aventure alors que je suis sûre que les prochains tomes ont du potentiel à revendre. Mais ne m'étant pas attachée aux personnages, je n'ai pas l'envie de donner une seconde chance à l'univers. C'est dommage.
