Arcanes, tome 3 : Le Dossier Karadine

Après avoir montré pas mal de points forts dans les deux premiers tomes, les auteurs montrent un des principaux défauts de la série dans ce tome 3: le manque de suivi entre les tomes. On repart à zéro pour une enquête distincte des deux précédentes. Et on repart avec pas mal d'infos sur les cartes, les familles, les origines, etc.

L'action prend place à El Alamein en 1942. Puis en 1972. Et enfin en 2002... Arkadi Karadine, détenteur d'un jeu de cartes obtenu en assassinant plusieurs personnes cherche la protection de Stargate. Il est poursuivi par un des hommes abattus en 1942. Pécau déroule son goût pour L Histoire, mais je n'ai pas accroché.

Et au final, c'est assez indigeste, en ce qui me concerne. On a clairement le moins bon de la série. C'est poussif. Pas spécialement emballant. Chaotique et emmêlé.On sent un peu la fuite en avant scénaristique où l'auteur accumule les éléments sans vraiment d'explication, et sans trop se préoccuper de cohérence. On sent par contre les influences cinématographiques. A plusieurs reprises, j'ai eu le net sentiment d'avoir déjà vu les scènes. C'est récurrent depuis le tome 1 (très inspiré d'Apocalypse Now). Ce coup-ci, les dessins m'ont moins plu. Et il suffit de regarder la couverture pour comprendre: changement de dessinateur. Pas top.

Arcanes, Arcanes Majeurs, Histoires Secrètes, trois séries dessinées étroitement liées. Elles ont toutes la même origine, les mêmes clés de lecture. L'aspect intéressant de cette série en particuliers est le pont qu'elle établit entre les autres séries.
On a la sensation que l'Histoire Secrète du monde avec les archontes a été perdue dans le temps, que les cartes sont une redécouverte, et les joueurs cherchent l'origine de ce pouvoir.

On continue à suivre des agents de Stargate (Pas la série avec le shapai ouvrant des portes entre les planètes), qui poursuivent leur quête de pouvoir et de connaissance au milieu d'une guerre froide autrefois religieuse devenu politique par le perte de repère religieuse et la disparition des archontes.