Dans l'histoire avec un grand H, Robert Kennedy est mort dans les cuisines d'un hôtel ! Dans ce 48è album de Jour J, il est sauvé par Franck Lincoln, un afro américain ex-soldat au Vietnam et proche des Black Panther.
À cette époque, le sénateur se bat pour se présenter à la présidence face à Nixon. Il embauche son sauveur et le charge de relire les dossiers concernant la mort de son frère dans le but de découvrir qui en est le responsable.
Visuellement, la lecture est parfois difficile. Il n'est pas simple de différencier certains protagonistes. de plus, le fait de relire plusieurs fois la même page n'aide pas à la compréhension. Néanmoins, le dessin de Denys est efficace pour tout le reste !
Quant au scénario de Pécau, il plonge le lecteur dans les intrigues des années 60. La série Jour J a souvent eu des hauts et des bas telle une montagne russe. Cet album fait partie des très bons scénarios. La seconde partie est donc attendue avec impatience.
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Robert Kennedy n'est pas mort dans les cuisines d'un hotel comme nous lavons appris : il a été sauvé par un jeune homme, Franck Lincoln, afro américain, ex soldat au Vietnam, ex black panther, fils de pasteur. Il décide d'embaucher le jeune homme comme garde du corps. Bobby a cette époque se bat pour obtenir la représentation des démocrates pour se présenter à la présidence des USA contre Nixon En plus de ce travail, il souhaite que Link relise les dossiers sur son frère afin de découvrir qui est le responsable de sa mort. Entre virée chez les castristes pour amorcer une négociation avec Cuba et duel à distance avec son meilleur ennemi, Link suite le senateur sans rechigner. Mais Hoover a aussi lancé ses agents pour enquêter sur le jeune homme, il a le sentiment qu'il n'est pas si net que cela.
Une histoire parallèle qui tente de déterminer ce qu'il serait passé sir Robert Kennedy avait échappé à l'attentat qui l'a tué. Un opus instructif sur la politique américain de la fin des années 60.
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« Juin 1968 : en route pour la Maison Blanche, Robert Kennedy échappe à un attentat. » La réalité est évidemment toute autre : le 5 juin 1968, le candidat à la présidence Robert F. Kennedy est assassiné par balles par le Jordanien Sirhan Sirhan. Il a 79 ans et il purge encore sa peine aujourd’hui. Mais suivant en cela le principe uchronique de la collection « Jour J », les auteurs imaginent qu’un jeune cuisinier noir sauve par hasard le frère du président assassiné cinq ans plus tôt à Dallas. C’est une tout autre aventure qui s’écrit alors.
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L’album reconstitue ainsi avec brio les enjeux de l’époque, que ce soit la Guerre Froide ou la lutte pour les droits civiques. Il nous entraîne également dans une enquête sur l’assassinat de JFK.
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Après l’assassinat de John Kennedy en 1963 à Dallas, son frère Bobby sera aussi abattu mais à Los Angeles en 1968 au moment même où il avait à priori toute les chances d’être élu président des États-Unis. La collection Jour J propose une autre issue au destin de Robert Francis Kennedy dans un diptyque uchronique intitulé Le Chevalier noir de Camelot (nom donné par les services de protection à l’entourage de J.F. K. quand il était à la Maison Blanche).
Lire la critique sur le site : LigneClaire
"Jour J, qui a tué le président ?", Fred Duval, Jean-Pierre Pécaud, Colin Wilson, éditions Delcourt
Conseil lecture de la bande dessinée par Stéphane Nappez, co-fondateur de l'association Baraques Walden.
Entretien mené à l'Abbaye de Jumièges (département de la Seine-Maritime)
Vidéo : Paris Normandie