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Critique de Alfaric


Dans ce tome 3, on commence par la dispute entre Empire et Papauté, entre Guelfes et Gibelins, les premiers alliés d’Aker, les seconds séides de Reka. Puis on enchaine en pays cathare avec les inquisiteurs dominicains, créatures de Dyo toujours à la recherche de l’Ivoire de la Coupe, puis on continue avec le servant d’Aker Tristan des Barres (héros de cape et d’épée qui va avoir droit à un bon vieux duel judiciaire avant de défendre un pont à lui tout seul comme Horatius Coclès / Pierre Terrail de Bayard), qui secourt la Comtesse de Lectoure on ne sait pas trop pourquoi avant d’être secouru par Erlin qui fait son come back pour on ne sait trop pour quel raison… Et l’épilogue nous rappelle que le fait majeur du tome, c’est qu’en voulant créer le messie, le souverain universel Frédéric II surnommé Stupor Mundi = la Stupeur du Monde, elle a créé l’antéchrist en la personne de Guillaume de Lecce qui va officier dans la série en tant que 5e Archonte… Au final, c’est quand même un peu le bordel ! (genre Aker qui cache l’ivoire de Dyo dans une vallée pyrénéenne OK, mais qu’elle cache son propre ivoire dont elle a cruellement besoin dans sa lutte contre Reka, et qui plus est au même endroit, c’est n’importe quoi… ça où frère Thomas que se sacrifie d’un coup comme ça, sans trop d’explication pour que cela fasse sens)

Et graphiquement c’est aussi un peu le bordel. Déjà on associe de manière incompatible les dessins de Goran Sudzuka à ceux Geto : l’un fait du franco-belge coloré certes mais plus classique tu meurs dans le découpage et la mise en scène, et l’autre fait du Civiello like… On change graphiquement du tout au tout, ici en l’occurrence sur les mêmes planches. Je ne sais pas si l’un a quitté le navire en cours de route, ou si l’autre a dû terminer les planches de l’autre à la bourre mais tout cela n’est pas très cohérent pour ne pas dire très sérieux… Et puis la comtesse brune qui devient rousse quelques pages plus loin, et Tristan qui passe du blond à l’argent en prenant 15 ans en quelques pages / jours… Ce n’est pas très sérieux ça aussi ! Le style de l’un comme de l’autre n’est pas absolument pas dans la continuité de l’efficacité d’Igor Kordey…

On est dans un tome de transition dans lequel on passe d’un enjeu à un autre, mais c’est tellement mal fait qu’il faudra plein de notes de bas de pages dans le tome suivant pour rattraper le coup… Tout cela sentirait presque la BD finie à l’arrache !
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