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L'Homme de l'année tome 14 sur 19
EAN : 9782413001638
64 pages
Delcourt (05/09/2018)
3.36/5   7 notes
Résumé :
Otage, citoyen romain, membre des légions équestres, Arminius deviendra surtout celui qui anéantira trois légions romaines au cours de la célèbre bataille de Teutobourg, une des plus cuisantes défaites infligées aux Latins…
L'armée romaine réduit à néant les nuées de barbares ennemis. Arminius et Flavius, soldats et compagnons d'arme, de retour au camp, prennent du repos avec les autres légionnaires. Une plaisanterie déplacée se finit en rixe qui laisse Flavi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Je continue la collection "L'Homme de l'année" par le tome 14 ^^
9 après J.-C., l'ordre augustéen règne sur l'Europe et le bassin méditerranéen et nous suivons le destin d'un homme appelé Caius Julius Arminus à Rome et Hermann en Germanie... Il est officier dans l'armée romaine et combat en Dalmatie pour la plus grande gloire de Rome, mais suite à une altercation tragique avec un Romain « de souche » raciste et xénophobe il est convoqué par le Sénat pour répondre de ses actes. Entre le prince chérusque romanisé symbole de l'avenir et un vieux sénateur suprématiste symbole du passé, pour l'empereur Auguste le choix est vite fait ! Sauf que Caius Flavius n'en démord pas : hors de question qu'un migrant métèque échappe à ses représailles, et c'est donc tout naturellement qu'il engage des sicaires pour tuer son frère pour le faire chier et le tuer lui-même pour se venger...
Arminius qui a échappé à ses assassins grâce à son brave Hetman est finalement missionné pour seconder le gouverneur Publius Quinctilius Varus qui après avoir mis la Syrie à feu à sang pour augmenter son compte en banque s'apprête à mettre la Germanie à feu et à sang pour augmenter encore plus son compte en banque. de retour au pays, entre une Rome prédatrice et une patrie libératrice Armininus choisi son camp sans aucune hésitation et le sang doit couler !

La mise en place du récit est très longue, car il faut expliquer le contexte romain et le contexte germain, du coup tous les événements devant censément être marquants sont traités au pas de course... Enrico Marini avait déjà raconté et dessiné cette histoire avec plus de talent avec la série en 5 tomes intitulée "Les Aigles de Rome", donc quelles que soient les ambitions et la motivation de Jean-Pierre Pécau, Fafner et Nicolas Siner 64 pages ne suffisent pas pour raconter correctement la même chose (et puis même si le dessinateur qui semble être abonné au péplum chez Delcourt s'améliore, il conserve ses défauts et ses limitations pour un rendu final plus ou moins inégal... voir mes critiques des tomes 23 et 28 de la série "Jour J"). Tout est raconté du point de vue d'Hermann qui a fait le maximum pour intégrer la romanité et Hetman qui a fait le minimum pour intégrer la romanité : dans un cas comme dans l'autre, rien n'est suffisant pour les Romains « de souche » arrogants. Pourtant le fil directeur semble être le destin de l'ingénieur grec Aximandre de Milet qui semble être peu ou prou l'Ahmed Ibn Fahdlan / l'Antonio Banderas du film "Le 13ème Guerrier" (les auteurs se payant le luxe du détournement dans la scène du duel ^^). Alors oui nous sommes dans le choc des civilisations, mais c'est difficile de savoir où les auteurs voulaient vraiment en venir avec lui : il vient construire des infrastructures au-delà du Rhin sans haine ni violence, ni haine ni indifférence mais il présente trop de qualités martiales et militaires pour être honnête... Les nombreux dialogues dans lesquels il est impliqué pointent du doigt tous les discours nationalistes actuels allant de Vladimir Poutine à Donald Trump, mais aussi toutes les thématiques de l'acculturation, de la déculturation et de la contre-acculturation, comme de l'intégration et de ségrégation et le message est sans doute qu'on est tous le barbare, ou l'inférieur ou le pauvre de quelqu'un d'autre donc que toute tentative de hiérarchiser l'humanité et une insulte à l'humanité (l'élitisme à la con dérivant vers le suprématisme le plus nauséabond est-il une maladie héréditaire et/ou contagieuse propres aux élites à la con ?)... Sinon tout le monde savait que Varus était un crevard et un pillard, pourtant on l'a laissé sévir en toute impunité par pure solidarité de caste, et les documents historiques nous montrent que bon nombre de notables romains agissaient pareillement : pourquoi couvrir de telles pourritures ? Parce que l'autoproclamée haute société ne veut pas et ne peut pas se remettre cause : elle est haute parce qu'elle est bonne, et elle est bonne parce qu'elle riche et puissante et rien ne doit écorner son image quels que soient les actes que commettent ses membres... C'est n'importe quoi, et plus les choses changent et plus elles restent les mêmes : la ploutocratie mondialisée actuelle pense et agit de la même manière que les homines crevarices de l'Antiquité... Mais qu'est-ce que c'est que ce Monde de Merde !!!
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Ce quatorzième tome de la série BD L'homme de l'année va rappeler quelque chose aux amateurs de la BD Les Aigles de Rome de Marini. Car ce que racontent ces deux récits est identique : Arminius, enfant germain envoyé comme otage à Rome, devenu citoyen romain, et même un général romain de grande valeur, fidèle à Rome, revint dans les forêts de sa naissance, pour trahir son serment et mobiliser les tribus germaines contre le gouverneur Varus. S'en suivra la plus terrible défaite des légions romaines à la bataille de Teutobourg.

Là où Marini étale cette histoire en plusieurs tomes, s'attachant au basculement progressif d'Arminius qui de citoyen romain, accepté, puis rejeté, devient rusé chef de guerre germain, cette BD fait dans le direct. Direct dans la mâchoire en quelque sorte : le dessin exhale une sauvagerie primaire très adaptée à cette histoire. Les couleurs font dans le saignant. La pensée d'Arminius se comprend à ses actes. Pécau introduit un personnage sympathique, un ingénieur grec, prétexte à plaisanteries avec les légionnaires, mais qui finalement n'apporte rien au fond de l'histoire.

On aurait pu croire cette deuxième version inutile face au travail de Marini , il n'en est rien. Ce sont juste deux approches différentes. Cette version est la plus teigneuse (encore que le tome IV des Aigles de Rome est pas mal dans ce domaine…) et la plus rythmée.
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Il est toujours intéressant de savoir ce qui s'est passé en l'an 9 après JC du côté de la Germanie. C'est une période généralement peu abordée ou qui reste assez concentré sur la Palestine avec la naissance de Jésus. Or, il n'y avait pas que cela durant cette époque où Rome menait des guerres afin d'agrandir son territoire.

Il est question d'une célèbre défaite dans les forêts rhénanes où 3 légions tout entière ont été massacrées par des barbares sanguinaires. Il faut dire que les romains l'avaient bien cherché en reniant certaines alliances qui leur avaient été pourtant assez profitables.

Sur l'oeuvre, c'est bourré de fautes d'orthographe sans vouloir être trop méchant mais tout en restant réaliste. Je conseille aux professionnels de relire avant l'édition d'une bd en plusieurs milliers d'exemplaires.

Par ailleurs, c'est assez approximatif au niveau du dessin. On ne peut pas affirmer avec certitude que c'est beau graphiquement, loin de là. J'ai même eu l'impression d'une utilisation assistée d'un ordinateur pour finaliser les ensembles forestiers d'outre-rhin.

Et c'est également assez léger comme final. Où est passée la célèbre bataille qui devait faire l'objet de ce tome ? C'est à peine évoqué. Tout cela pour cela.

Maintenant, au global, ce n'est pas inintéressant mais ce n'est pas passionnant pour autant.
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Ce nouvel opus de la série « l'homme de l'année » se consacre à l'histoire de la perte des 3 légions romaines de Varus dans les forêts germaines.
Le récit n'est pas si inintéressant que ça, mais cela manque d'énergie et les personnages sont fades. le combat contre les 3 légions et trop vite plié, j'aurai aimé que cette partie soit sur plusieurs planches ; et puis les dessins sont malheureusement très moches et trop sombres.
Du coup, on se retrouve avec une BD avec un sujet intéressant mais mal exploité, que ce soit au niveau des dessins ou que ce soit au niveau du récit bien trop linéaire, c'est bien dommage…
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Arminius, fils du chef de la tribu germanique des Chérusques, a été envoyé comme otage à Rome.

Il y a été éduqué et est devenu officier dans la Légion romaine.

Mais sous les ordres de Varus, le chef cupide qui prend plus que les territoires occupés ne peuvent donner et qui tue quand il n'obtient pas satisfaction, Arminius va se rebeller, reprendre la tête des Cherusques et lutter contre Rome ... 

Et Rome ne pourra jamais soumettre cette région de Germanie, ni sous Auguste ni sous aucun de ses sucesseurs.

Un album que j'ai trouvé bien moins intéressant que -44, par lequel j'ai entamé la lecture de cette série de L'homme de l'année. 

Beaucoup trop de scènes de batailles à mon goût, des personnages qui se ressemblent trop  ... 

Et surtout une prééminence du dessin sur le texte ... alors que je préfère l'inverse ! 

Dommage.   
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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critiques presse (2)
BDGest
06 novembre 2018
"L'homme qui vainquit les légions de Rome" : une bataille vieille comme Hérode racontée et illustrée de manière moderne et passionnée. Combinaison osée, certes, mais mélange réussi.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
22 octobre 2018
La grosse claque de ce tome, c'est le graphisme de Fafner. Je trouve que cet artiste mérite d'être plus connu. Il mérite de travailler sur des séries à plusieurs tomes. Son talent explose dans ces pages, il nous propose de grandioses scènes de batailles, tout en gardant à l'esprit de faire passer l'émotion. Les couleurs sont somptueuses.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Rome n'oublie jamais. Rome de pardonne jamais. Rome n'abandonne jamais.
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Rome n’oublie jamais.
Rome ne pardonne jamais.
Rome n’abandonne jamais.
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Courageux mais fous, ils ont commis au moins trois erreurs.
Ils ont dû monter la pente pour nous combattre, ils étaient donc fatigués lorsqu’ils sont arrivés au corps à corps. Ils se sont enfoncés comme un coin sans comprendre qu’ils allaient devoir ensuite combattre sur trois côtes. La forêt était bien trop éloignée de nos premières lignes, les archers en ont fauché des dizaines avant qu’ils n’arrivent au contact.
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Je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu.
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Pour faire taire les querelles, rien ne vaut un ennemi commun… et un chef.
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