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EAN : 9782800148137
264 pages
Dupuis (16/09/2011)
4.03/5   770 notes
Résumé :
La vie est grise. Simon Muchat, auteur de bandes dessinées, est en panne d'inspiration et son existence est en perte de sens.
Invité à passer quelques jours au Portugal, il retrouve par hasard ce qu'il n'était pas venu chercher : les odeurs de l'enfance, le chant des rires de vacances, la chaleur lumineuse d'une famille oubliée- peut-être abandonnée.
Quel est le mystère des Muchat ? Pourquoi Simon se sent-il de nulle part ?
Et pourquoi, sans r... >Voir plus
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4,03

sur 770 notes
Simon Muchat est un auteur de bandes dessinées. En mal d'inspiration depuis plusieurs mois, il n'arrive pas à faire quoi que ce soit et, en plus, il trouve mauvais tout ce qu'il a fait jusqu'ici. Sa vie est bancale aussi, il se demande s'il doit continuer à vivre avec Claire, d'autant plus que celle-ci le bouscule un peu pour qu'ils achètent une maison ensemble. Mais, pour ce faire, Simon doit demander de l'argent à son père qu'il ne voit qu'occasionnellement, ce qui ne sera pas chose facile. Pour occuper son temps, Simon donne des cours de dessin dans les écoles, ce qui ne l'enchante pas plus que ça. Invité au mariage de sa cousine qu'il n'a pas vu depuis 20 ans et n'ayant plus aucun contact avec sa famille, il explique à Claire qu'il ne compte pas s'y rendre. Chez sa psy, qu'il voit depuis deux ans, il lui explique qu'il sent comme un vide en lui, qu'il ne se sent nulle part chez lui et n'arrive pas à s'attacher aux gens. C'est alors que Simon se rend au Portugal, son pays natal, pour un festival de BD où il doit dédicacer son dernier album...

C'est lors d'un festival de BD au Portugal que Pedrosa imagine la genèse de cet album. Autobiographique, l'auteur nous présente Simon Muchat, un dessinateur d'origine portugaise mais vivant en France. Même si une certaine part de fiction semble de mise, ceci ne fait que romancer un peu plus ce one-shot. Ce sera lors du mariage de cette cousine puis de son voyage au Portugal que notre héros commencera à s'intéresser à sa propre famille. Pourquoi a-t-elle quitté le Portugal ? Dans quelles circonstances ? Qu'est devenue sa famille restée au pays ? Notre héros va alors commencer un long chemin vers le passé et vers ses origines.
Le dessin, quant à lui, est tout simplement magnifique: des palettes de couleurs tantôt sombres tantôt lumineuses, un trait fin et délicat, des superpositions incroyables, un cadrage subtil, une mise en page originale... bref, pas moins de 260 pages de pure merveille ! Pedrosa a su se renouveler au fil des planches et on en prend plein les mirettes !
Il nous offre un récit introspectif passionnant, efficace, réconfortant, chaleureux et profondément humain.

Portugal... retour aux sources...
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Trentenaire auteur de bandes-dessinées, Simon mène une existence sans saveur. Il semble avoir perdu le goût de ces petits riens qui font le sel de la vie. Il n'a plus envie de faire d'autres bouquins, il n'a pas vraiment envie d'acheter une maison avec sa petite amie, il n'a pas vraiment envie de se fixer, il n'a pas vraiment envie, il n'a pas vraiment d'envies… de quoi a-t-il envie ? Il ne le sait pas lui-même… Invité à se rendre au Portugal, terre de ses ancêtres, à la faveur d'un festival, il va, sur place, se trouver comme submergé par une vague de bien être, une sorte de plénitude inattendue…

Une langue et des accents chantants, des odeurs enivrantes, des couleurs chatoyantes et soudain, c'est toute son existence qui reprend des couleurs, les couleurs du soleil, du sable et de la terre, les couleurs chaudes de son Portugal

« J'étais fasciné et heureux. Un vrai crétin. Et je me demandais bien d'où venaient cette étrange colère, puis cette douce mélancolie qui m'étaient tombées dessus sans crier gare en moins de vingt-quatre heures. »

Le mariage d'une cousine en Bourgogne va le conforter dans son envie, lui apporter un regard nouveau, une foultitude de questions sur la famille, le passé, ses racines et le conduire à nouveau au Portugal.

« C'est vrai… C'est des vielles histoires. Mais ce sont les nôtres… »

« Tu sens cette odeur ? [..] Ça sent la rivière. J'avais oublié comme ça sentait bon... »

Des personnages forts, attachants, auxquelles on ne peut que croire et qui emportent facilement notre affection. En ce qui me concerne, j'ai particulièrement apprécié le cousin Alessandro dont j'ai immédiatement entendu, et pour longtemps, résonner à mes oreilles le verbe haut et l'accent chantant.

« - Je fais le cours de philo pour mes étudiants le matin, mais après c'est bon.
- Tu travailles pas dans un vidéo-club ??
- Sim. Les deux, mon cousin, les deux… Professeur de philosophie et le vidéo-club, le fin de semaine… Hé… C'est le Portugal. »

D'inspiration autobiographique, toute ressemblance avec l'histoire de Cyril Pedrosa, l'auteur, n'est pas purement fortuite… Douces réminiscences, saveurs oubliées qui ressurgissent, travail sur la création, la famille, les racines, l'histoire d'un peuple, Portugal, c'est tout ça et beaucoup d'autres choses encore à côté desquelles il serait vraiment dommage de passer. du concentré de bonheur et à la deuxième lecture, c'est encore meilleur !

Portugal, un vrai régal !


Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Portugal de Cyril Pedrosa .
Je continue mes lectures de romans graphiques , dans ce cas précis c'est un énorme recueil de presque 300 pages , le point positif , relevé dans une autre critique , c'est qu'on ne doit pas attendre des mois pour attendre la suite , et ce récit se lit facilement d'une traite , pour moi c'est un gros avantage .
L'auteur aborde des sujets sensibles dans son récit , la difficulté de s'engager dans la vie , d'acheter une maison , de construire quelque chose comme lui dit sa compagne .
Acheter une maison , payer pendant 25 ans , avoir des enfants , s'engager dans la belle aventure mais si difficile vie de couple , tout ça fait peur à Simon .
Plus que tout Simon n'a plus envie de rien , il se sent vide , inutile , il n'arrive plus à écrire , il végète en donnant des cours dans une école , se persuadant que ça lui plait .
Bref Simon vit une crise existentielle grave , la perte d'espoir , la perte de repères , de confiance en lui qui le paralyse
Simon choisit la fuite en avant , cette voie sans issue , si peu épanouissante .
Lors du mariage d'une cousine , la famille est réunie presque contre son gré , on ne peut pas dire que le père de Simon soit fort famille , d'ailleurs son couple à éclaté , il vit maintenant avec une femme beaucoup plus jeune , ce qu'il n'assume pas vraiment comme on va s'en rendre compte .
Le père qui se réfugie dans son travail , beau prétexte pour prendre la fuite et rentrer à Paris un jour plus tôt que prévu .
Tiens donc est il possible que Simon et son père partagent l'envie de fuir .
L'auteur nous montre sans avoir l'air d'y toucher que nos comportements sont bien plus proches que ce que nous pensons , eux aussi se transmettent .
Les souvenirs reviennent , souvent embellis par le temps , ah le dialogue succulent sur le couple des grands parents de Simon , couple idéal ou pas selon le point de vue de leurs enfants adultes aujourd'hui .
C'est très justement écrit , non à l'époque , on n'avait pas vraiment le temps de réfléchir sur son couple , on passait sa vie ensemble tout simplement , mais ce n'était pas nécessairement mieux .
Et puis le hasard s'en mêle , mais y - a - t- il vraiment de hasard ? , et Simon va retourner au Portugal , pays natal de son grand père qu'il n'a pas connu , pays qu'il a visité enfant avec ses parents .
J'ai particulièrement aimé le passage où il retrouve une sensation pas très agréable qu'il avait ressenti enfant , lors d'un voyage de ce voyage justement .
Oui Simon enfant ultrasensible , aux antennes acérées devine sans pouvoir y mettre des mots le malaise de son père quand celui ci retourne au Portugal .
Moment difficile des retrouvailles en famille , où on fait surtout semblant pour sauver les apparences , où se rejouent inexorablement les conflits d'enfance non résolus , pourquoi la mère a toujours préféré un de ses fils , question qui n'aura jamais sa réponse .
Quand Simon arrive au Portugal , les émotions , les sensations sont fortes , il y a la langue chantante qui le trouble , il ne comprend pas mais a un vague souvenir de son voyage enfant, il se sent en pays connu , les odeurs , la saveur des plats , ah les fameux pasteis de natas , il est submergé de souvenirs enfouis.
Et puis sans le faire consciemment , il entreprend un travail de mémoire , il va à la recherche du passé , se demande pourquoi son grand père a quitté le Portugal avec son frère , pourquoi son frère est finalement revenu au pays .
Le temps a passé et Simon ne peut que faire des suppositions , aidé de vieilles photos .
Oui il y a des questions qui resteront sans réponse , et cela dans toutes les familles , encore plus dans les familles qui ont quitté leur pays .
Il y a dans le meilleur des cas des photos , des brides de souvenirs qui nous réchauffent un peu le coeur.
Il y a aussi ce sentiment de honte dont se souvient Simon , il était gêné par le fort accent portugais de sa grand mère exilée en France .
Il y a encore beaucoup de choses à dire mais je m'arrête là , je voulais partager cette lecture avec vous .
En résumé une BD qui aborde des thèmes sensibles avec beaucoup de pudeur .
Je dédie cette critique à un ami qui accepte mes moments de doute , ma petite crise existentielle à moi .
Et j'oublie , je ne l'ai oublié de le faire lors de ma précédente critique , je vous souhaite à tous une année remplie de découvertes livresques en tout genre , et bien sûr de partager vos lectures .
Pour ma part je réserverai une grande place aux romans graphiques , genre qui me séduit de plus en plus .



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Dessinateur de BD en mal d'inspiration et en pleine crise existentielle, Simon est un trentenaire incapable de s'engager, de s'investir émotionnellement. C'est au cours d'un voyage au Portugal, le pays de ses grands-parents, que celui qui n'a plus goût à rien va peu à peu commencer à se retrouver lui-même.

Avec ce récit en partie autobiographique, Cyril Pedrosa a voulu mettre en images un choc émotionnel (la découverte du pays dont il est originaire) et les conséquences qui en ont découlées. L'exercice n'est pas aisé tant cet album traitent de sentiments difficiles à retranscrire en dessins. Comment en effet décrire le cheminement d'un homme en quête de sens, en rupture, qui n'arrive pas à entretenir des relations stables avec les gens qui l'entourent ? Comment illustrer les silences, les non-dits et la solitude ? Tout simplement en ne se posant pas trop de questions, en laissant aller son imagination et son pinceau. le résultat est assez bluffant, ressemblant à bien des égards à un morceau de jazz qui laisse libre court à l'improvisation tout en s'appuyant sur une ligne mélodique des plus solides. Mais Portugal n'est pas qu'un album introspectif. C'est aussi une réflexion sur les liens familiaux, le rapport au père et le rapport à ses racines, la vie de couple, la carrière. Il y est aussi question d'immigration, du fait que derrière les chiffres du ministère se cachent des destins d'hommes ou de femmes. Une histoire finalement universelle dont de nombreux aspects m'ont rappelés l'excellentissime Daytripper découvert il y quelques semaines.

Quelques mots sur le dessin. Les planches ont été réalisée sur deux A3 superposées l'une au dessus de l'autre, ce qui a permis à Cyril Pedrosa de se sentir à l'aise dans chaque case. le trait est relâché, souvent proche du crayonné. L'auteur reconnaît et assume, selon ses propres mots, des « proportions foireuses » et des « perspectives merdiques ». Au final, on retient une certaine élégance graphique, une réelle liberté de création et le besoin de s'affranchir de la tendance actuelle obligeant à faire en sorte qu'il se passe toujours quelque chose sur chaque planche. Dernière petite précision, alors que les couleurs ne sont pas ma tasse de thé, je dois reconnaître qu'elles tiennent ici un vrai rôle dans la narration.

Portugal est donc un roman graphique dense, très construit malgré son apparente nonchalance. Il installe définitivement Cyril Pedrosa dans mon panthéon personnel des auteurs contemporains incontournables auprès de Chabouté, Rabaté, Tardi, Davodeau, Lax ou encore Michel Plessix.

Un dernier mot pour féliciter l'éditeur qui a choisi de publier ce récit en un seul tome plutôt que de le découper en tranches afin, par exemple, d'en faire une trilogie. C'est une initiative devenue tellement rare qu'elle mérite d'être soulignée.


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Indispensable ! Cet ouvrage devrait avoir sa place dans toute bibliothèque parce qu'il nous parle de nous avec pudeur et émotion d'un trait fin et de splendides couleurs qui expriment la beauté des saisons, des lumières du petit matin comme celles ombrées d'un garage-cellier quand sa porte s'ouvre par un bel après midi d'été .
Il est à la mi-temps de sa vie, pas loin de la maturité (?) quand un voyage professionnel va le plonger dans le Portugal de ses origines, déjà un peu lointaines. Et les parfums et les sons de son enfance, quand il y venait en vacances, lui reviennent en bouquet. Il pourrait en rester là, sauf que quand le "destin", le "hasard" s'y met...Un mariage d'une cousine perdue de vue le précipite (presque au sens chimique du terme) dans ces histoires de famille, celles que tout un chacun a écouté d'une oreille distraite et qui tout à coup l'interpellent, le font se décider à profiter d'une opportunité pour aller rencontrer ces cousins du Portugal qu'il n'a jamais rencontrés. Et là ce n'est que du bonheur, pour lui ce héros de tous les jours et pour nous, lecteur émerveillé.
Le texte est tout en émotions et pudeurs, complètement servi par le graphisme. Ces traits légers dessinent des silhouettes presque transparentes, noyées dans la foule ou isolée sur une plage par une belle nuit d'été, juste le trait fin sur un fond de couleur. Ce sont des pages entières qui ont la même couleur de fond, si bien choisie pour évoquer un moment, une ambiance.
Et quand il se sent perdu, mal à l'aise, cette difficulté, cet ennui, cette souffrance l'auteur nous la fait palper en dessinant son personnage en train de se trouver de plus en plus immergé dans une eau froide qui monte, monte, le recouvre et lui flotte dans un monde nautique où il divague...
Rares sont les auteurs comme Cyril Pedrosa capables de maîtrise la couleur avec autant de brio, d'en faire un vecteur d'émotions, au point de faire ressentir au lecteur les odeurs, entendre les bruits environnant, sentir la chaleur ou le froid ou l'humidité ambiante.
A lire et à relire pour peut-être trouver une réponse à la question philosophique "Est-ce que je suis le pays où je suis né ...ou Est-ce que JE SUIS, peu importe le pays ?".
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critiques presse (12)
Bibliobs
31 janvier 2012
«Portugal» se présente sous la forme d’un joli volume de 260 pages - et on remercie l'éditeur d'avoir résisté à la tentation d'échelonner la publication en plusieurs tomes.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
BullesEtOnomatopees
01 janvier 2012
Récit poignant, et pourtant infiniment pudique, Portugal est une merveille de justesse. De cette histoire simple, Cyril Pedrosa tisse le portrait de générations, déracinées, en manque de repères, et touche à l’universalité, au sublime.
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
BDSelection
22 novembre 2011
Pedrosa passe de l’esquisse caricaturale à des paysages impressionnistes, de cases dépouillées à des compositions mûries, de hachures multiples à des à-plats peints, aidé pour les couleurs par une Ruby inventive. Cette diversité chromatique séduit, transporte autant que la capacité de l’auteur à démultiplier les cases ou à jouer l’espace sur des images pleine page.
Lire la critique sur le site : BDSelection
LeSoir
07 novembre 2011
Ce livre réchauffe le cœur et l'esprit. Aux côtés de Pedrosa, la vie est parfois difficile mais au bout du chemin, le monde semble plus lumineux.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Actualitte
17 octobre 2011
La voix de Muchat se donne aussi à lire en monologue intérieur, plus grave, plus sérieuse, elle tranche parfois très durement avec les anecdotes dessinées. C'est souvent de ce décalage, d'ailleurs, que surgit l'émotion. Car il y en a beaucoup dans cet album. Un peu de nostalgie, beaucoup d'interrogations sur le passé révolu et les êtres disparus.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Sceneario
07 octobre 2011
Tout au long de cette histoire, l’auteur nous parle de Simon, nous parle de lui et de nous dans un maelstrom éblouissant et marquant. Et l’on pourra dire, sans risque de galvaudage, que ce magnifique ouvrage constitue une des lectures indispensables de cette année 2011.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDGest
07 octobre 2011
Portugal est un melting-pot de situations et de sentiments lentement mais mûrement exposés comme une thérapie salvatrice. Pedrosa, sur le chemin d’une part de son enfance, construit une chronique au ton juste, jamais condescendante ni larmoyante, et mène Simon vers l’exaltation sage de l’auteur enfin libéré d’une chape de plomb héréditaire.
Lire la critique sur le site : BDGest
LeMonde
03 octobre 2011
Portugal ne se résume pas à un plaidoyer pour une Europe unie, solidaire, confraternelle. C'est un feu de joie, un émerveillement graphique, une gerbe de couleurs et de traits qui, souvent, se confondent, comme pour dire que les lieux et les êtres ne font qu'un à un instant donné.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Telerama
28 septembre 2011
La prouesse de Pedrosa est d'aborder cette montagne de questions existentielles par sa face la plus lumineuse, en se jouant des grands mots par une constante légèreté de touche, d'une précision d'autant plus confondante qu'elle s'applique à d'anodines péripéties quotidiennes. […] Pedrosa signe là une oeuvre tout simplement magistrale.
Lire la critique sur le site : Telerama
Culturebox
28 septembre 2011
Un Bijou qui a mis deux ans à éclore, période pendant laquelle Pedrosa a beaucoup essayé pour servir son histoire. […] Le résultat est à la hauteur du travail fourni par l'auteur. A coup sûr la BD évènement de la rentrée !
Lire la critique sur le site : Culturebox
Lexpress
19 septembre 2011
Avec Portugal, [...] Cyril Pedrosa signe le roman graphique sans doute le plus en vue de la rentrée. L'édition papier vaut le coup d'oeil. C'est un véritable bijou graphique, à l'aspect d'un gros livre d'art.
Lire la critique sur le site : Lexpress
BoDoi
19 septembre 2011
Entre témoignage d’une quête d’identité et récit intime et puissant d’un jeune homme qui devient grand, Cyril Pedrosa porte l’autofiction à des sommets rarement atteints : car grâce à un graphisme chaleureux et plein de relief, mais immédiatement accessible, il saisit son lecteur de la première à la dernière page, pour lui conter au creux de l’oreille son histoire. Une belle et émouvante histoire, pour une très grande bande dessinée.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Citations et extraits (47) Voir plus Ajouter une citation
Je parviens à peine à communiquer avec la plupart d’entre eux. Quelques phrases de mauvais anglais, des gestes de la main, parfois rehaussés d’un sourire ou d’un sourcil levé. Ce langage sommaire, concentré sur l’essentiel, aussi frustrant qu’il soit, permet de ne montrer que le meilleur de nous-mêmes. Les signes infimes, qui traduisent, dans une langue maternelle, la bêtise ou la jalousie, sont ici effacés. Je ne vois que leurs sourires. Je les écoute avec l’illusion d’être en terre familière, de la connaître depuis toujours. Je les regarde et je les aime en secret. Je retrouve dans leurs visages des figures de mon enfance. Des cousins qui rient très fort… Une tante dont j’ai oublié le nom… qui parlent cette langue, si douce, si tendre. Toutes des bribes de souvenirs épars recouverts par les mauvaises herbes du temps. C’était là. A l’intérieur de moi. Et je l’avais oublié
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- A quoi tu joues ? quand est-ce que tu fais un bouquin bordel ??

-Il faut avoir des trucs à dire, moi je me sens vide.

-Putain, mais c'est quoi, ce discours de gonzesse?! Dans déconner, Simon, arrête de faire ta danseuse, là...FAIS des livres! Va chercher ta nana à Montpellier! Ou baise des filles, j'en sais rien...mais fais des trucs putain !

-Ouais. Peut-être...

Sérieusement, Simon....De quoi tu as envie ?
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- Ce serait bien si tu pouvais passer un coup la tondeuse avant de partir !
- Mouais... Ça peut attendre encore un peu.
- Je me demande pourquoi tu voulais un jardin... Tu t'en occupes jamais.
- J'aime bien savoir qu'il est là.
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- Et d'où elle sort, toute cette bouffe ?
- Ben, au début, le patron du bistrot m'a dit qu'il ne faisait que des sandwiches...
Alors, je lui ai répondu : "Faites-moi des sandwiches, mais sans le pain...
... et tant qu'à faire, vous laissez le pâté dans le bocal."
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Ca, c'est une bonne question de philosophie.
"Est ce que je suis le pays où je suis né, ou est ce que je SUIS, peu importe le pays?..."
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Videos de Cyril Pedrosa (47) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Cyril Pedrosa
Votre gorge est serrée ? Vous ressentez des nausées, un poids sur la poitrine, une perte de sens de l'orientation, ou un goût amer dans la bouche ? Contre tous ces maux, et tous les autres, un seul remède : le Grand Soulagement. Une méthode simple, efficace et pratique. Des objectifs clairs, à atteindre par étapes, grâce à une série de petits gestes précis à accomplir au quotidien. Dès les premiers résultats obtenus, vous pourrez développer votre méthode autonome en inventant vos propres gestes apaisants. Bientôt, grâce au Grand Soulagement, vos tourments ne seront plus qu'un mauvais souvenir. Les affiches du Grand Soulagement sont apparues en avril 2021 sur les murs de différentes villes en France. Il est instigué par Quentin Faucompré et Cyril Pedrosa. Pour les élections, vos affiches et votre bulletin de vote.
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Les phrases sont écrites à deux. La conception graphique des affiches et leur construction en diptyque, typographique et photographique, sont réalisées par Quentin Faucompré.
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