AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,09

sur 161 notes
Je fus transporté dans cette aventure du début à la fin. Parfois lors de ces romans faramineux, je m'évade, ou je m'ennuie… Ici l'histoire de ses deux soeurs et du Brésil dans les années 1920 m'a tenu en haleine.
Les personnages sont attachants, la vie des Cangaceiros (des bandits) et la vie des notables m'ont entraîné dans un monde que je ne connaissais pas.
J'ai fermé cet ouvrage avec des regrets, les héros de cette aventure me manquent déjà.
Un beau roman !
Premier livre de cette auteure. À suivre !

Bonne lecture !
Lien : https://angelscath.blogspot...
Commenter  J’apprécie          371
D'une plume pointilleuse, Frances de Pontes Peebles, telle une couturière, brode avec d'éclatantes couleurs l'une des périodes les plus sombres du nord-est brésilien.

Cette légende des cangaceiros a inspiré plus d'un auteur et des films au Brésil. L'auteur a su lui rendre toute son essence et en faire une saga digne de Gabriel Garcia Marques.

Commenter  J’apprécie          110
A travers ces deux femmes, ce sont deux aspects totalement différents du Brésil des années 30 qui nous sont donnés à comprendre, celui des villes et celui des cangaceiros, au fil d'une intrigue qui ne laisse pas reprendre haleine; la société en mutation, les repères bouleversés, la situation sociale des femmes , la lutte pour le droit de vote des femmes, avec deux personnages féminins forts qui marquent les esprits, ces deux soeurs qui luttent, chacune à leur manière.
Lien : http://lecture-spectacle.blo..
Commenter  J’apprécie          50
De 1928 à 1935 au Brésil. Emilia et Luzia sont deux jeunes filles élevées par leur tante dans la campagne de Recife, dans le Penambouco. Elles sont soeurs et totalement différentes : Emilia est une romantique, qui rêve du prince charmant et feuillette les magazines de mode en reproduisant, grâce aux leçons de sa tante, les patrons des tenues qu'elle admire qui la font rêver à une autre vie plus citadine. Quant à Luzia, handicapée suite à une chute d'un arbre lorsqu'elle était gamine, est plus frondeuse, plus téméraire et plus grande surtout. Elle doit sans cesse faire face aux railleries dues à son handicap. Un jour, elle tape dans l'oeil du Faucon, un cangaceiros (un bandit des grands chemins qui volent aux riches pour donner aux pauvres) qui l'enlève pour en faire la "mascotte" de son équipe. Tout le monde croit ainsi Luzia morte. Mais celle-ci qui n'attendait que cette occasion pour fuir le carcan familial et sa future vie de vieille fille, les suit sans broncher. (elle va vivre des situations qui vont bien l'endurcir dans tous les sens du terme !). Elle deviendra "La Couturière", célèbre cangaceira au Brésil, tireur émérite et aux doigts de fée qui brodera des tenues chamarrées au reste de la bande.
De son côté, Emilia, après le départ de sa soeur, et des rêves de vie heureuse toujours plein la tête, décide de partir pour la grande ville de Recife afin d'épouser un "gosse de riches", et maintenir ses illusions du prince charmant. Sa vie ne sera cependant faite que de désillusions et ses espoirs bien déçus. Elle deviendra cependant elle aussi une couturière renommée, mais dans un tout autre registre, en modernisant les tenues des riches bourgeoises de la ville puis en créant sa propre maison de couture, en militant pour le vote des femmes, et en venant au secours des milliers de réfugiés qui affluent vers les villes pour fuir la sécheresse.
Sans plus jamais se retrouver, les deux femmes vont se suivre par destins interposés par le biais de la rubrique mondaine pour Emilia et des coupures de journaux pour Luzia (sa tête est fortement mise à prix). Grâce à cela, elles réussiront à se sauver l'une et l'autre.

Une belle lecture comme je les aime, pleine d'aventure, de rebondissements, avec des personnages attachants et émouvants, (Luzia m'a ainsi m'a beaucoup touchée sur divers points et notamment sur le fait d'avoir à abandonner les siens pour survivre). Beaucoup de choses que j'ai appris également sur l'histoire du Brésil, et notamment la sécheresse qui a sévi pendant 2 années faisant des milliers de morts. Un pays immense pour lequel la modernisation s'est faite dans la douleur, tant au niveau politique et la main-mise des colonels sur le gouvernement que des exactions commises par les deux parties (les soldats et les bandits) pour que naisse le progrès. J'ai par ailleurs bien aimé le concept d'un chapitre consacré à tour de rôle à chacune des soeurs qui donne du rythme à la lecture et permet d'avancer dans la lecture de manière moins linéaire.
Enfin, sur la 4ème de couverture, une critique indique que le style de Frances de Pontes Peebles rappellera forcément aux amateurs d'Isabel Allende son style chatoyant. J'avoue cependant que je préfère Isabel Allende. Celle-ci a une manière de raconter les histoires qui m'enchante et que je n'ai pour l'instant trouvé nulle part ailleurs (peut-être le petit côté "magique" de "La maison aux esprits" !)

Commenter  J’apprécie          50
Brésil, 1920. Orphelines, Emilia et Luzia Dos Santos auraient pu être de modestes couturières unies à jamais dans l'adversité. Mais le destin en a voulu autrement et elles seront bientôt séparées par les déchirements d'un pays en proie aux coups d'Etat et aux révoltes populaires. Tout opposera en effet les deux soeurs : Emilia qui ne connaîtra que tourments et désillusions en épousant un notable de Recife, et Luzia qui sera kidnappée par un des plus célèbres Cangaceiros, ces bandits mercenaires qui terrorisent les propriétaires terriens. Prenant bientôt fait et cause pour les paysans affamés du Sertao, celle qui sera surnommée la Couturière devient plus impitoyable encore que ses ravisseurs. La femme-bandit et l'épouse déçue n'en ont décidément pas fini avec les rivalités de classes et de clans. Frances de Pontes Peebles fait revivre ici l'histoire tumultueuse du Brésil de son enfance et brosse le portrait saisissant de deux femmes extraordinaires. '4e de couverture)

Ce roman est un petit bijou de lecture. Nous suivons le destin de ces deux jeunes filles qui, obligées de se séparer, vont se croiser tout au long de leur vie. Entrainées au coeur de la révolution brésilienne, chacune va avoir un rôle déterminant dans l'histoire de leur pays. Ce roman est captivant, très bien écrit, touchant et parfois violent. Je vous le recommande vivement!
Commenter  J’apprécie          50
La Couturière, un surnom pour deux destins opposés mais liés à jamais.

Basé sur des faits réels, inspiré d'évènements qui ont changée l'histoire du Brésil, ce roman est sublime. Il nous conte l'histoire de deux soeurs, Emilia et Luzia, élevées par leur tante Sofia. La première n'a qu'un grand espoir pour sa vie future: devenir une Dona, une Dame de la ville, que l'on respecte pour ses valeurs et son intégrité; et pourquoi ne commencerait-elle pas par se marier à ce charmant Professeur Celio ? Quant à Luzia, elle s'est résignée à vivre une existence solitaire et ennuyeuse depuis l'accident qui lui a déformé le bras, lui a valu les railleries des habitants de leur petit village de Taquaritinga Do Norte et l'humiliant surnom de Victrola.

Lorsque des cangaceiros viennent les séparer, leur vision de la vie va changer et les découvertes vont se succéder. Emilia va devoir accepter le fait qu'elle se faisait une idée de la ville et des règles à y respecter différente de la réalité; Luzia va s'affirmer (presque) malgré elle afin de démontrer qu'elle n'a rien d'une incapable et, petit à petit, va se transformer jusqu'à ne plus savoir tester ses limites.

Certains passages "souvenirs" évoqués au présent, dans un récit également au présent, m'ont parfoit perdue et/ou troublée dans le cours de l'histoire, mais le tort fut toujours vite réparé.

La construction des chapitres (on découvre alternativement les deux soeurs) est efficace.

Frances de Pontes Peebles s'est appropriée un pan de l'histoire du Brésil et l'a modelé à son imagination, c'est une très belle découverte !
Lien : http://letoucherdespages.blo..
Commenter  J’apprécie          40
Magnifique roman, je reprends les termes sur un «Brésil âpre et violent des années 1930» un pavé excellent surtout pour un premier roman . "La couturière"ou "les couturières" pourrait - on dire : deux soeurs orphelines, sans espoir d'avenir, deux vies parallèles, deux tempéraments différents et deux destins si différents, inattendus. La vie, bien que cruelle, ne les sépare jamais, on suit chacune d'elle sans se lasser au contraire on vibre avec " La couturière", on suit l'ascension de sa soeur qui n'a pas une vie bien meilleure mais qui a tellement d'ambition.Beaucoup de sentiments très forts l' issue est pleine d'espoirs malgré tout.
Commenter  J’apprécie          40
Que dire sinon que ce livre est devenu un de mes livres préférés ? Ma mère l'avait acheté cet été et n'a pas eu le temps de le lire, je lui ai donc emprunté ce petit bijoux. Ce qui apparaît impressionnant, c'est la réalité des faits relatés : dès la première page, on se retrouve dans le Brésil des années 30, à suivre l'histoire peu commune de deux soeurs tellement différentes mais pourtant inséparables. On suit leur quotidien et on se demande ce qui va bien pouvoir se passer par la suite. L'histoire est recherchée, originale et incroyablement réaliste. On sent que l'auteure maîtrise son sujet sur le bout des doigts, elle connaît parfaitement le Brésil, son histoire, les années 30 et décrit superbement les paysages et villes. On a vraiment l'impression d'y être ! On tourne les pages les unes après les autres et on dévore ce pavé en moins de quatre jours, bref, en un mot, GÉNIAL !
Lien : http://sunset-avenue.herobo...
Commenter  J’apprécie          40
J'aime beaucoup Frances de Pontes Peebles, l'amie qui m'avait conseillé de lire la Couturière m'avait prévenu, elle ralentissait sa lecture pour ne pas finir le livre... Je n'ai pas pu, je l'ai dévoré en 2 ou 3 nuits ! Et depuis j'ai pu correspondre avec Frances, lire des nouvelles et attendre avec beaucoup d'impatience ce qu'elle est en train de nous préparer.
Avec La Couturière j'ai redécouvert ce Brésil et comme une suite à une histoire déjà entrevue dans Xica da Silva, magnifique film de Carlos Diegues en 1976.
Commenter  J’apprécie          40
Brésil,1920, Emilia et Luzia auraient pu être de modestes couturières mais le destin en a voulu autrement. Emilia épousera un notable de Recife, Luzia sera enlevée par le Faucon, célèbre Cangaceiros (bandit). le pays est en proie aux coups d'Etat et aux révoltes populaires. Elles resteront liées par le coeur, échangeront des lettres et même des messages anonymes via les journaux. Un grand roman totalement dépaysant.

>modifier
Commenter  J’apprécie          40



Autres livres de Frances De Pontes Peebles (1) Voir plus

Lecteurs (406) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3177 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..