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Dernier tome de la série Aâma.
Verloc, rescapé de la mission qui avait pour but de récupérer la substance Aâma sur la planète Onaji, va rencontrer Aâma et tenter de toutes ses forces de lutter contre son emprise afin de préserver son intimité, son entité.

Le dessein d'Aâma est épouvantable, l'humanité est menacée, destinée à un avenir tout autre, et Lilja, la fille de Verloc en est la clé.
Verloc aura-t-il assez de force, en revenant sur la planète Radiant, pour sauver sa fille et empêcher le dernier acte projeté par Aâma, plongeant ainsi l'humanité dans une nouvelle ère?

On se sent un peu perdu dans cette apothéose, dans cette lutte pour la survie de l'humain, en temps qu'être autonome. Les magnifiques dessins laissent la place à la réflexion, laissant chacun les interpréter à sa façon. On comprend cependant toutes les émotions qui traversent Verloc, l'enjeu de son combat, son rôle capital.

Le scénario tout comme le graphisme sont déroutants et complexes, ils nous emmènent bien loin de tous nos repères, nous laissant perplexes et interrogateurs.
Je remercie Babelio et les Éditions Gallimard pour cette BD.
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CE 4e tome refermé, je ne peux dissimuler une certaine déception.
Certes, cette histoire est très bonne, certes j'ai fait un beau voyage.
Mais, alors que j'ai complètement adhéré aux deux premiers tomes, je suis moins convaincue par la seconde moitié par la saga et je suis passée à côté de ce dernier tome que j'ai trouvé plutôt long et, alors que j'aurais dû (j'aurais voulu) être émue par ce final, il m'a laissée un peu froide.
Les dimensions métaphysiques que prend parfois la SF me laissent souvent dubitative, ayant la désagréable impression de ne pas avoir saisit tout ce que l'auteur/ le cinéaste/ le scénariste, voulait faire passer comme message.
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Les dessins sont surréalistes, fantastiques, foisonnants, inventifs, certains s'étendent sur toute la double page, les couleurs sont vives, éclatantes. Verloc Nim va quitter la planète d'expérimentations pour retourner sur Radiant et retrouver sa fille. le scénario devient parfois un peu confus, La tendance schizophrène de Verloc Nim oblige, mais on peu s'y perdre. Cependant, le plaisir est toujours là, j'ai vraiment apprécié cette série, qui se termine par quelques questionnements, et reste sujet à notre interprétation personnelle.
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Tu seras merveilleux Mr Peeters ! Pardon, tu l'es déjà, même si je sens que ce tome 4, conclusion de ton excellente série Aâma, va en laisser plus d'un dubitatif. Pourtant, tu as su éviter quelques pièges. le syndrome Lost, par exemple. Oui, c'est vrai, les "explications" (et pourquoi pas les justifications tant qu'on y est ?) sont bien là, mais ouvertes, très perméables aux interprétations multiples et variées, voir aux positions radicalement opposées. Il est donc juste d'affirmer que tu ne nous mâches pas le travail mais, au contraire, convoques notre cerveau, embué qu'il est dans les excès de fin d'année. de même, il est difficile de savoir ce que tu penses réellement de ce post-humain qui est l'aboutissement de la quête de Verloc, anti-héros, au final pas si largué que ça. En tout cas tu as su marier avec maestria les contraires : l'intime et l'universel qui, tel le cosmique serpent, se rejoignent pour ne former qu'un. Un est tout et tout est un. La nature et la technologie qui s'hybrident pour mieux se transcender (sur ce point chacun verra midi à la porte de ses idées) et engendrent une nouvelle matière, presque un nouvel ADN

Autre chausse-trappe que tu évitas avec brio : le camouflage graphique ou l'art d'emballer le vide (là c'est sur, tout le monde ne sera pas d'accord). Parce que, au niveau de la composition on atteint, d'après mon humble avis, des sommets, mais, comme mentionné auparavant, ce ne sont pas les monts du néants, ni de la vanité. Juste ceux de l'exigence. Pleines pages, cadrages audacieux, déstructuration (plutôt restructuration) des cases, mariage (parfois) de couleurs chaudes et froides (les contrastes, encore), on ne peut nier que nous en prenons plein la vue. Décidément, notre cervelle a fort à faire !

Je ne saurais conclure autrement qu'en te disant bravo et merci. Ce sont bien des oeuvres telles que ton Aâma qui tirent la bd vers le haut, là où est sa place. Pour finir, s'il te reste des robots simiesques dont tu as le secret, je suis preneur.
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Bon, j'ai complètement décroché de l'histoire. Un peu comme l'astronaute David Bowman dans « 2001, l'Odyssée de l'espace » qui subit un véritable « bad trip » à son arrivée près de Jupiter.
Verloc se la joue donc indestructible, qui sait tout, omniscient… bref un être surnaturel.
Cette BD n'est définitivement pas pour moi ; je n'ai probablement pas su apprécier le récit et la finalité de l'histoire. Ou voulait nous emmener l'auteur ? Je cherche encore, enfin je ne cherche plus… mais je suis aller au moins au bout des 4 albums, le dernier étant le seul vraiment indigeste.
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Aâma est l'une des séries de science-fiction les plus excitantes de ces dernières années. Scénarisée et dessinée par Frederik Peeters, elles mettent en scène un paumé, Verloc Nim, qui part sur une planète déserte avec son frère. Sur cette planète, une expérience ultra-secrète a lieu. « Tu seras merveilleuse, ma fille » est le quatrième et dernier tome qui vient clore la série. Il est édité chez Gallimard et pèse une centaine de pages.

Si les deux premiers tomes se concentraient sur une SF classique, où les personnages découvraient le résultat d'une expérience qui dégénérait, le troisième opus prenait un virage onirique. Après avoir placé des fondements travaillés et cohérents, Frederik Peeters avait fait des choix scénaristiques discutables, abandonnant le réalisme au profit des questionnements métaphysiques. Ce quatrième tome continue dans cette voie.

Verloc Nim fusionne avec l'Aâma. Curieusement, il la contient suffisamment. Il devient une sorte de super être omniscient dont le seul but est de fusionner avec sa fille. Sans trop d'explication, Verloc Nim devient donc un être capable d'à peu près tout. Il bondit de partout, voit tout, entend tout… J'ai bien du mal à accrocher à ce genre de postulats un peu faciles. Quant aux réflexions psychologiques, elles sont déjà-vus depuis longtemps.

Ce terreau permet en revanche à Frederik Peeters de faire exploser sa maestria graphique. Quelques doubles pages viennent sublimer le livre et son trait reste toujours aussi puissant. Les scènes de combat et de vol, très (trop ?) nombreuses, montrent combien l'auteur maîtrise son dessin, le mouvement et le découpage.

L'ouvrage se concentrant uniquement sur Verloc Nim, il perd ainsi toute la puissance psychologique que la série avait, faisant vivre des personnages originaux et très bien travaillés. L'aspect psychologique se cantonne donc à des généralités, bien loin de ce à quoi on avait l'habitude dans la série.

Ce quatrième tome de « Aâma » est une vraie déception. L'auteur a pris un virage radical au troisième tome qu'il confirme ici. Si certains seront certainement conquis par ce livre, d'autres resteront clairement sur le bord du chemin, profitant des planches magnifiques de l'auteur sans vraiment y trouver un sens. Quel dommage !
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Un futur lointain où les êtres humains naissent à l'aide de programmes et d'implants. Tout n'est qu'informations et connexions. Un professeur crée une entité Aâma, mélange de matière vivante, de robotique et d'informatique, capable de régénérer une Humanité. Au milieu, un homme,Verloc, un homme différent qui rêve, qui ressent, qui souffre, qui espère. Un moyen pour l'entité de créer un nouveau monde.
Une bande dessinée en quatre tomes. de la science-fiction de très haut niveau, qui séduit par la richesse de ses personnages et son thème si original. Il faut déguster chaque page, se régaler du graphisme luxuriant de chaque bande et se perdre parfois dans le labyrinthe du temps et de l'espace.
J'ai adoré.
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Frederik Peeters clôt Aâma de la plus grandiose des façons et le résultat est absolument bluffant.
Avec quatre tomes aussi résolument différents, un premier en forme de roman SF classique, un second basé sur l'exploration, un troisième comme un survival et ce dernier métaphysique, on pouvait craindre que la trop grande disparité de tons nuise à la cohérence de l'ensemble.
Il n'en est rien, Peeters réussit avec Aâma à faire évoluer le niveau de compréhension du lecteur en même temps qu'il l'emmène visiter d'autres genres littéraires. Si le procédé fonctionne pourvu qu'on arrive à s'affranchir des certitudes livrées par le premiers tomes, sans doute certains lecteurs resteront-ils sur le carreau de l'incompréhension.
Et alors ?
Quand je vois ce final, cette explosion sensorielle magnifiée par le dessin et l'usage de la couleur, je me dis que le voyage valait largement le sacrifice d'une intrigue classique et ainsi faire percuter Philip K.Dick et Keiichi Koike, Akira et Dan Simmons.
Culte.
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Un peu déçu par ce dernier tome qui clôture une histoire dont toutes les ficelles n'ont pas été tirées. Légère impression que l'auteur à abandonner l'idée d'écrire une suite. Mais toujours aussi fan de l'univers graphique !
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Ce quatrième et dernier volet d'« Aama » conclut admirablement bien la série. Peeters signe ici une incroyable saga de SF en bande dessinée qui associe une imagination débordante, des textes intelligents et une histoire captivante. Ses dessins sont magnifiques et les illustrations en double-page sont à tomber. Vous l'aurez compris, c'est du haut niveau et il n'y a pas besoin d'être un amateur de SF pour se laisser embarquer et séduire par l'univers de cette pépite dessinée.
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