Citations sur La Bibliothèque de Villers - Tombeau d'Agatha Christie (4)
Peu d'hommes, je crois, auront, autant que moi, souffert par la littérature.
Il existe d'ailleurs de nombreuses anecdotes sur des lecteurs à bout de nerfs assaillant l'auteur de coups de fil dans l'espoir de lui arracher la clé supposée de l'énigme.
Il n'est pas impossible d'imaginer, en prolongeant cette idée, un roman dont la fiction serait suffisamment passionnante pour que le lecteur ressente, avec une très grande intensité, le désir de connaître son dernier mot. C'est ce dernier mot qui, précisément, lui serait refusé, le texte ne renvoyant, en sa fin qu'à lui-même et à sa relecture. Le livre serait ainsi offert une seconde fois au lecteur qui pourrait alors, le relisant, y découvrir ce que, dans sa fièvre première, il n'avait pas su lire.
D'autre part, l'inachèvement programmé du texte est tel que la simple relecture individuelle, non écrite, ne sera jamais suffisante pour rendre justice à l'appel du livre.