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EAN : 9782258100442
350 pages
Presses de la Cité (06/02/2014)
3.05/5   115 notes
Résumé :
Cinq amies, très différentes, se retrouvent depuis quinze ans chaque mardi du mois dans un restaurant français de Cologne. Liées comme les doigts de la main, ces « femmes du mardi », comme les surnomme le patron de l'établissement où elles se donnent rendez-vous, partagent leurs joies comme leurs peines. Tous les ans, elles passent ensemble quelques jours de vacances, une parenthèse enchantée qu'elles ne manqueraient pour rien au monde.

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Critiques, Analyses et Avis (44) Voir plus Ajouter une critique
3,05

sur 115 notes
Ce livre est tombé à pic! Un grand merci aux éditions Les Presses de la Cité et à l'opération Masse critique.

Ce roman raconte les péripéties de cinq amies qui s'engagent dans un pèlerinage pour aider l'une des leurs à faire le deuil du décès de son mari.

Quelques notes d'humour par-ci par-là, des femmes attachantes avec une personnalité parfois bien trempée, une intrigue, du suspens, des quiproquos, des non-dits, le tout donne un roman avec une écriture agréable à lire à la sortie de cet "hiver".
Les courts chapitres m'ont permis d'avancer dans ma lecture malgré le sommeil qui pointait le bout de son nez.

Bref, mis à part le titre qui me semble mal approprié. J'aurais choisi "Les Dames du mardi" au lieu de "En route pour Compostelle", mais ce n'est là qu'un simple avis parmi d'autres.

Je vous conseille vivement ce roman si vous souhaitez passer un bon moment. Cela m'a changé des livres tristes, ternes et des gros pavés que je dois lire pour ma formation en ce moment et où il faut parfois lire plusieurs fois certains passages pour comprendre ce qu'a voulu dire l'auteur.
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Avant toute chose je remercie Babelio et les éditions Presses de la Cité pour cet envoi dans le cadre d'une opération Masse critique.
Faire un pèlerinage, c'est bien souvent une question de foi religieuse.
Ici, c'est par solidarité envers une amie que cinq allemandes décident de terminer le pèlerinage commencé par l'époux récemment décédé de l'une d'entre elles. Elles s'appellent Caroline, Judith, Eva, Estelle et Kiki et n'ont pas grand-chose en commun, elles n'ont pas le même âge, le même métier, ne sont pas issues du même milieu...leur amitié est née 15 ans plus tôt lors d'un cours de français.

Mais ces amies de longue date n'avaient pas forcément prévu comment les choses se dérouleraient. Peu à peu l'ambiance qui était chaleureuse et bon enfant se dégrade.
Certaines ne supportent pas la chaleur ou la pluie, le sac à dos de l'une lui fait mal, une autre culpabilise d'avoir laissé son mari et ses enfants, certaines sont en mauvaise condition physique et ce périple est pour elles une véritable épreuve, une autre encore s'interroge sur la pertinence de ce voyage …
Entre petites cachotteries et grands secrets, ces quelques jours passés ensemble vont faire resurgir des petites rancunes et de très grosses rancoeurs.

L'amitié permettra t-elle à ces cinq femmes de surmonter leurs différents, comme dans tout bon roman féminin ?
Ce roman, bien qu'assez léger sur le fond, est très agréable à lire, je dirais même qu'il est addictif, j'avais du mal à le lâcher car chacune de ces femmes m'a émue à sa façon. Cette jolie histoire parle de solidarité féminine, d'amitié et de respect de soi et réussit à ne pas être mièvre ni larmoyant.
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En route pour Compostelle, c'est avant tout une histoire d'amitié liant cinq teutonnes originaires de Cologne.
Ces femmes au caractère bien trempé vont évoluer sous nos regards complices le temps d'un pèlerinage décidé à la suite du veuvage de l'une d'elles.
Le ton est humoristique, et les petites cachoteries et mystères ne manquent pas, venant pimenter ces histoires féminines.
Un roman de nana pour les nanas me demanderez-vous?
Je ne répondrai pas à cette question car entrer dans ce genre de polémique c'est ajouter de la bourbe aux chemins fangeux pris par certains depuis quelques temps!
C'est tout simplement une lecture distrayante, et je tiens à remercier en passant, les éditions des Presses de la Cité et Babelio pour ce beau cadeau.
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J'aurais bien aimé faire partie de ces "dames du mardi", moi qui considère, comme toute randonneuse qui se respecte, le chemin de St Jacques de Compostelle comme un inaccessible Graal, et même si celui-ci se résume dans ce roman à l'étape Narbonne-Lourdes. le fait est assez rare pour être signalé mais dès le début, la couverture jaune canari illustrée de dessins bucoliques m'avait mis l'eau à la bouche et j'avais pressenti que le voyage serait agréable malgré les ampoules aux pieds et les inconvénients des dortoirs collectifs.

Je comprends parfaitement le succès de ce livre outre-Rhin ainsi que son adaptation audiovisuelle. Les thèmes évoqués ne pouvaient que m'intéresser : l'amitié, le couple face au temps qui passe, les rêves de jeunesse, l'amour bien sûr, toujours traités avec humour, mais aussi la maladie, le deuil, la religion. J'avertis quand même ceux qui ont la foi susceptible et qui ne savent pas rire de tout, de passer leur chemin.

Ces cinq femmes, unies il y a quelques années par le hasard d'un cours de français et qui décident de relever le défi en accompagnant une des leurs sur le chemin de St Jacques (son mari, alors rattrapé par la maladie n'avait pu atteindre le but de sa vie), sont attachantes, chacune avec leurs différences. Mais on ne revient jamais indemne d'un tel périple. Elles vont découvrir qu'on est loin de la chanson des Poppys qui rythme l'histoire :
"Non, non, rien n'a changé
Tout, tout a continué..."
Vont-elles facilement laisser leur vie de femme moderne pour une démarche plus contemplative ? Leur amitié va-t-elle survivre à cette épreuve ?

Connaissant un peu les régions traversées, j'ai pu en apprécier les descriptions ainsi que la sensation, si difficile à expliquer, que l'on ressent à Lourdes, que l'on soit animé d'une foi inébranlable ou pas. Je remercie donc Babelio et les éditions Presse de la Cité pour ce sympathique voyage, dommage qu'il ait été si court. 17/20
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Livre reçu dans le cadre d'une opération Masse Critique, je remercie babelio et les éditions des Presses de la cité.
Depuis 15 ans, cinq allemandes d'âges et de professions différentes se réunissent chaque mardi dans un restaurant français. Après le décès de Arne, le mari de l'une d'elle, elles décident de partir quinze jours pour faire un pèlerinage sur la route de Compostelle, de Narbonne à Lourdes. Arne a laissé un journal intime dans lequel il racontait son propre pèlerinage, elles prennent le même chemin.
Mais leur amitié résistera-t-elle à cette aventure ?
Chacune d'elle se découvrira-t-elle à elle-même ?
Ce ne sont certes plus les mêmes à la fin de leur voyage.
J'ai trouvé l'aventure assez plaisante, mais le roman long et plutôt léger. le début est assez confus, difficile de repérer qui fait quoi.
A vrai dire, je me suis souvent ennuyée et avais hâte de terminer.
Le style est vraiment quelconque, certaines situations tirées par les cheveux.
Aucune des héroïnes n'est vraiment attachante
Il n'y a pas de profondeur dans cette écriture ni dans cette histoire.
Le seul message qu'on pourrait en tirer est que c'est en soi qu'on trouve le courage et l'énergie de vivre, que c'est nous seuls qui forgeons notre vie.
J'ai du mal à comprendre le succès de ce livre en Allemagne : 700 000 exemplaires vendus en moins d'un an ! J'en ferai juste une bon livre de détente à lire à la plage ou dans une chaise longue.
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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Eva avait disparu dans la cohue, on devinait tout au plus Kiki et Max sur la balustrade. Pourtant, la cérémonie religieuse les unissait tous.
Et on apercevait de nouveau la statue de la Vierge portée à travers la foule. Cette fois, elle paraissait sourire à Caroline, dont les joues ruisselèrent de larmes qu'elle s'empressa d'essuyer. Jusqu'au moment ù elle constata que son voisin, un grand prêtre noir en habit sacerdotal aux couleurs somptueuses, pleurait lui aussi. Que quelqu'un voie ses larmes lui était égal. Elle pleurait et riait en même temps.
Peu importait que les visions de Bernadette aient été authentiques. peu importait ce que les magasins de souvenirs faisaient de Bernadette et de la vierge dans le quartier saint. Ce que Caroline éprouvait ce soir-là sur la place avait sa propre authenticité. Ici, il ne s'agissait pas de dogmes incompréhensibles et de guérisons spectaculaires, mais de gestes humains. Accompagner un malade, pousser un fauteuil roulant, traîner un pousse-pousse, tenir une main. Ils étaient peut-être là, les vrais miracles que l'on emportaient avec soi.
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Luc poussa un profond soupir. C'était peut-être une erreur de donner sa chance à un jeune qui avait quitté l'école et se retrouvait sans travail. La seule expérience que Tom avait dans le domaine de la gastronomie lui venait de sa conception. Dans une poussée de testostérone, un idiot l'avait un jour engendré dans l'auberge fréquentée par l'association sportive d'Euskirchen. Malheureusement, cet idiot, c'était Luc. C'est pourquoi il avait difficilement pu se dérober quand, cinq semaines plus tôt, son ex avait déposé le produit déficient de leur relation devant sa porte. L'enfant trouvé avait dix-neuf ans et tenait vraiment de sa mère. A en croire Luc.
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A l'entrée de l'auberge, Caroline considéra la statue en bois de la Vierge, abritée dans une niche du mur épais. Marie était représentée en robe blanche flottante ceinturée de bleu. Sur chacun de ses pieds reposait une rose dorée. C'était ainsi que, en 1858, Bernadette Soubirous, une fille de meunier âgée de quatorze ans, l'avait décrite après son apparition dans une grotte. Caroline l'avait lu sur internet et avait constaté que dans notre monde séculier, en cherchant Lourdes, lieu de pèlerinage, on tombait aussi sur la fille de Madonna, ainsi prénommée.
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- Pour le choix de son partenaire, on ne devrait pas s'en tenir à une seule caractéristique. Si on cherche un ange et qu'on examine que les ailes, on risque de rapporter à la maison une poule tout juste bonne à cuire.
Amusée par cette image, Kiki gloussa.
- Non que j'aie quoi que ce soit contre la poule au pot, poursuivit Max. Avec un peu de légumes, ça peut être excellent.
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Les regards trahissaient que, par là, on ne rencontrait pas souvent de randonneurs avec des sacs à dos auxquels pendillaient des coquilles Saint-Jacques.
Sans doute pouvait-on concevoir, à la limite, qu'on se rende en pèlerinage à Graceland pour voir la dernière demeure d'Elvis.
Quant à aller se recueillir sur la tombe d'un apôtre mort depuis deux mille ans ?
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