Rendez-moi mes poux !

Au secours, j'ai tout d'un coup la tête qui me gratte!!!
Pas de panique, c'est psychologique, dès qu'on parle de poux, de puces, de moustiques, je me gratte, c'est plus fort que moi!
Rendez-moi mes poux est un génial petit livre, illustré d'une manière très originale, extrêmement drôle. le petit Mathieu, gamin solitaire, se découvre des centaines d'amis du jour au lendemain, des poux! Jusqu'au jour où sa mère les découvre, et là, il faut que je vous écrive cette découverte de la maman, ça vaut de l'or.
"Hélas, un jour, sa mère revint plus tôt que prévu. de l'entrée elle entendit couler l'eau du bain : - C'est bien Mathieu, tu commences à prendre soin de toi!
Elle poussa la porte et juste après, un cri terrible : - Mais c'est é-pou-vantable !..."
L'illustration est délirante, la tête de Mathieu sortant du bain, piquée d'allumettes servant de plongeoir d'où les poux sautent dans l'eau du bain.
On n'a pas de mal à imaginer l'é-pou-vante de la mère!!! D'autant plus, que la fin de l'histoire n'est pas celle que vous pourriez penser. A lire dès 4 ans.

Une idée originale couplée à une bonne dose d'humour pour le plus grand bonheur des enfants et le plus grand soulagement des parents !

Enfin, une oeuvre pour la jeunesse qui joint le ludique à l'utile en démystifiant les honteuses démangeaisons des têtes blondes (et brunes) et en permettant aux adultes d'être pédagogues et drôles à la fois.

Ce petit livre a marqué mon enfance, j'ai été fascinée de pouvoir examiner de près les sales bestioles et d'apprendre presque à les aimer comme des animaux domestiques indésirables. Quel enfant n'a pas rêvé de se trouver un petit animal secret, assez répugnant pour être rejeté par les grandes personnes mais assez affectueux pour lui coller à la peau jusqu'à devenir inséparables ?

D'une tendresse atemporelle.

Régression, nostalgie ou tout simplement envie de transmettre à ma fille quelques uns de mes souvenirs de lecture, toujours est-il que Rendez-moi mes poux de Pef s'est invité dans notre bibliothèque.

Malgré ses illustrations qui fleurent bon les années 80, le succès de cette histoire perdure. Ma fille de 5 ans adore l'histoire de ce petit garçon si seul qui, un jour, grâce à une phrase innocemment déclamée, « donne vie » à ses poux et lui permet pour la première fois d'avoir des amis avec qui combler sa solitude.

Le CD accompagnant n'a pas grand chose à apporter, l'histoire se suffit à elle même je trouve mais il vous invite à la fin à créer vos charades avec le mot "pou", un petit divertissement sympathique qui occupe le temps pendant les transports.

Et pouis, bizarrement, depouis quelques jours, il se pousse quelque chose d'étrange dans la pouche de ma poupette. Une drôle de déformation de langage qui nous fait voir des poux là où il n'y en a pourtant pou !

Depuis que ce petit album est arrivé à la maison, plus rien n'est comme avant...

Les séances de "dépouillage", qui étaient autrefois notre bête noire dominicale, sont devenues drôles et sarcastiques et le moindre gratouilli sur la tête de mes chérubins est l'occasion de jeux de mots tous plus inventifs les uns que les autres !

Le vinaigre est devenu notre parfum préféré et l'on s'amuse à imaginer ce que se disent nos poux lorsqu'on arrive à les attraper !
Les séances de dessins mettent désormais en scène de drôles de bébêtes à pates, noires ou blondes, c'est selon, mais toujours est-il que l'horreur et la honte ont fait place aux jeux de mots prolifiques et aux rires...

Bref, nous avons dédramatisé, surtout depuis que la maîtresse nous a confié avoir, elle aussi, un élevage caché sur sa tête...

Ce petit livre, très drôle, démystifie le fléau que sont les poux, véritable cauchemar des mamans et des maîtresses d'école ! On rira beaucoup car les poux, non contents d'envahir la chevelure de Mathieu, s'emparent aussi des mots, créent des "empouteillages", ennuient toute la "popoulation" et font pousser à la maman de Mathieu d'affreux "poupirs". mais "ce n'est pas grave du pou", et l'on trouvera dans ce livre une belle occasion de rire et de dédramatiser la situation si jamais on y est confronté