La dévotion au maîtres est un culte de dulie, comme celui rendu aux saints. On les honore pour leur bel exemple ; on les invoque pour obtenir les mêmes grâces dont ils ont brillé : l'étude est la suprême prière.
Dans l'anarchie d'une époque où Gustave Moreau et Manet sont admirés simultanément, les fidèles cherchent au ciel de l'art un apotropéen. Aucun saint ne vaincrait l'incohérence victorieuse ; il faut un des archanges : Léonard, Raphaël ou Michel-Ange ; triangle prodigieux qui enferme en trois noms l'excellence, la sublimité et l'incomparabilité !
Regarde attentivement car ce que tu vas voir n'est plus ce que tu viens de voir.
Trois préludes du Fils des Étoiles, wagnérie kaldéenne du Sâr Péladan.
Nicolas Horvath au piano.