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Critique de tchouk-tchouk-nougat


Au petit matin, un voilier s'échoue sur une plage de la baie de Somme. A son bord un riche industriel parisien, mort, assassiné. Pour l'inspecteur Broyan, l'enquête va se poursuivre dans le Paris de la Belle époque, entre milieu artistique et grande bourgeoisie.

Une enquête policière assez basique mais dont l'histoire traite de sujets beaucoup plus sérieux et qui fait écho à l'actualité. Sans le vouloir les auteurs collent avec ce qui se passe aux Etats-Unis : une nation dite libre et civilisée qui retire aux femmes le droit d'avortement. Ce sera-t-il le retour de cette terrible époque où les femmes risquaient leur vie pour une grossesse non désirée? A travers l'histoire personnelle de l'enquêteur, dont la fille s'est faite violée puis est décédée en faisant appel à une faiseuse d'ange, c'est toute la condition féminine d'une époque qui est critiquée. Ou même à travers la veuve, pas si éplorée que ça, qui va enfin pouvoir prendre les rênes de l'entreprise familiale car mariée elle n'était que la chose de son mari, rien de plus...
A travers ses sujets abordée avec sensibilité et douceur, ce sont aussi des personnalités féminines qui donnent vie à ce récit. La veuve de Breucq, femme de caractère voulant reprendre d'une main astucieuse l'entreprise de son mari et qui représente la haute bourgeoisie. Et la belle et sensuelle Axelle, modèle de Mucha, qui représente la vie d'artiste et de bohème en vogue à l'époque.
L'art de la Belle Epoque est mis à l'honneur ici. Alfons Mucha fait quelques apparitions dans l'histoire, le voit peindre sa fresque des quatre saisons dont Axelle est la muse de l'automne. Mais aussi à travers cette très belle couverture et ces ouvertures de chapitres tout aussi beaux. Tout dans les aquarelles des pages rappelle ce Paris Belle Epoque qui fait vibrer les ambiances tout en subtilité.

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