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Philippe Pelaez (Autre)Patricio Angel Delpeche (Autre)
EAN : 9782818986943
72 pages
Bamboo Edition (28/09/2022)
4.23/5   85 notes
Résumé :
Louis a 12 ans quand un camion le percute et le plonge dans le coma. Le pronostic est sombre. Si son état n’évolue pas, il faudra débrancher le respirateur. Plutôt que de baisser les bras, sa mère Thelma décide de se battre à sa façon : la seule qui lui paraît envisageable.
Durant ce temps suspendu à cette décision médicale dramatique, à la place de son fils, elle va réaliser ses « merveilles », toutes les expériences qu’il aurait aimé vivre et qu’il a consig... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
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Après avoir trouvé par hasard le « carnet des merveilles » de Louis, un petit cahier broché dans lequel il a dressé la liste de toutes les expériences qu'il aimerait vivre avant de mourir, Thelma décidera en effet de les vivre une à une à sa place pour pouvoir ensuite revenir à son chevet et les lui raconter avec moult détails.

Des défis plus ou moins difficiles à réaliser et qui vont aussi permettre à Thelma de se rapprocher de sa mère et de changer complétement de vie.

Si « La Chambre des merveilles » tire parfois sur des grosses ficelles narratives et que les bons sentiments sont légions pour arracher larmes et sourires, le récit est efficace et le principe épicurien qu'il faut profiter de chaque instant de notre vie éphémère fonctionne toujours bien .Une belle lecture qui sera bientôt adapté en film par Lisa Azuelos avec Alexandra Lamy dans le role titre ( au cinéma le 15 mars on en reparle vite) , mais qui l'a été auparavant au théatre et depuis septembre dernier en BD, avec Philippe Pelaez au scénario et Patricio Angel au dessin.

L'adaptation en bande dessinée de la chambre des merveilles est une belle adaptation, qui nous garde au coeur de l'action, et nous fait vibrer aux émotions traversés par une mère qui se bat pour son fils.

Les dessins sont efficaces et le jeu des couleurs bien rendus avec des tons assez ternes pour l'hôpital qui contrastent avec l'ambiance très colorée des moments où Thelma réalise la liste.

Le récit de Julien Sandel prend alors la voie d'un feel good lumineux gorgé d'espoir, d'amour avec un thème lourd à exprimer et surtout lourd à vivre quand on y est confronté.


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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👉 J'ai toujours eu l'envie de passer la porte de la chambre des merveilles, sans en avoir le courage. Mais quand j'ai vu qu'elle avait été adaptée en bd, je me suis dit qu'il était grand temps d'y rentrer. Au fil des pages, j'ai été émue, touchée, triste, heureuse, transportée… un mélange d'émotions que l'on ressent rarement en lisant des bulles. Un grand bravo à Pelaez et Delpeche pour la qualité de cette adaptation qui m'a bouleversée !

👉 En bref ce qui m'a plu ! ❤ :
Le découpage de la bande dessinée
Découvrir des extraits du roman
Etre passée du rire aux larmes
La qualité des illustrations
L'amour de cette mère envers son fils

🔎 Pour ceux qui veulent en savoir plus :

👉 A 12 ans, Louis ne cherche qu'une chose : passer plus de temps avec sa mère, Thelma. Mais après un énième appel avec son patron, Louis part un peu trop vite avec son skate… ET BAM ! Thelma le sent au plus profond d'elle même : il arrivé quelque chose à son fils. Pour le sortir du coma, elle va réaliser tous les rêves de son fils et transformer sa chambre d'hôpital en une merveilleuse bulle de bonheur.

❤ J'ai pris une très belle leçon de vie en lisant cette histoire. Julien Sandrel, nous montre qu'il est important de ne pas passer à côté de l'essentiel et que la vie doit être vécue sans regrets. Dans cette histoire, cette mère célibataire et carriériste va guérir ses maux en accomplissant les rêves de son enfant.

🖌J'ai envie d'applaudir le travail de Patricio Delpeche pour la qualité de ses illustrations. Au delà de son trait que j'ai vraiment adoré, vous allez être impressionés par la justesse des expressions de ses personnages. le découpage de Philippe Pelaez est rythmé, comme l'est un film !
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"La chambre des Merveilles" est une histoire riche, originale, bouleversante, touchante, où les conséquences sont même plus nombreuses que nous pourrions le croire.
C'est même, disons-le, totalement de la folie, mais aussi la vie, prouver qu'on est vivant, qu'on existe, que cela vaut le coup de vivre. C'est la bataille de la dernière chance mais aussi une femme qui réapprend à vivre et écouter son coeur.
Ce sont des portraits, des gens qui touchent nos coeurs. C'est une motivation exceptionnelle. le tout sous un joli dessin qui nous entraîne totalement dans cette folle aventure.
Thelma, la quarantaine, gagne bien sa vie, indépendante, elle se débrouille même avec son enfant toute seule, mais les remarques mal placées et limites au travail existent, mais la séparation vie privée et vie professionnelle n'existe plus, elle ne vit que pour son travail, elle n'a pratiquement plus de temps à passer avec son fils, Louis, qu'elle adore pourtant, mais toujours occupée, un jour l'indicible arrive et cela va tout changer.
Louis suite à cela se retrouve dans le coma entre la vie et la mort. Il est alité sur un lit d'hôpital et plus rien ne répond, plus le temps passe plus les chances diminuent, plus il risque d'y avoir des lésions. Il y a un certain délai. La mère de Thelma, Odette, malgré que leur relation n'est plus pareille sera là pour elle, pour l'aider dans cette terrible épreuve.
Ironiquement, pour la première fois, Thelma aura du temps. En trouvant le carnet des merveilles dans la chambre de son fils. Des rêves, mais réalisables, même si certains sont plus compliqués que d'autres, qu'il faut de l'audace, sans compter de l'argent aussi par moment, elle décide de réaliser ce qu'il a marqué. Elle découvre au fur et à mesure. Elle veut le faire pour lui, par procuration, elle lui racontera tout, filmera, pour lui montrer qu'il faut qu'il revienne, qu'il se batte, que malgré tout ça vaut la peine de vivre.
Louis qui est dans le coma va nous donner ses impressions, il nous sera rendu vivant, juste incapable de répondre, de revenir à lui.
Tout est délicieusement mis en scène, nous avons également des extraits du roman qui a inspiré la bande dessinée. C'est un régal à lire, notre coeur est touché, et malgré des choses difficiles nous aussi nous avons envie de garder l'espoir, à plusieurs niveaux.
Inspiré du roman de Julien Sandrel, et mis en scène, interprété par Philippe Pelaez et Patricio Angel Delpeche pour propager encore plus cette histoire chez Grand Angle. On y ris comme on y pleure, on est vivant, on est libre, l'espoir est là, on nous rappelle également de ne pas oublier de vivre, qu'il y a des limites à ce qui est acceptable.
N'oubliez pas d'exister et de passer du temps avec les gens que vous aimez. Que d'émotions ! La fin nous montre aussi encore une fois comme tout n'est pas simple, mais peut être inspirant, comme les choses peuvent changer.
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Après le cinéma (un film est prévu bientôt) et le théâtre, le roman à
succès international (que je n'ai pas lu) de Julien Sandrel se voit
adapté en BD par le prolifique et talentueux Philippe Pelaez avec
Patricio Delpeche au dessin.

Le pitch est puissant: Une mère tente le pari fou de réveiller son fils
plongé dans le coma suite à un accident, en réalisant chacun de ses
rêves consignés dans un petit cahier, le cahier des merveilles. Elle a
un mois pour y parvenir.

Le récit est emballant, bien sûr les ellipses sont inévitables sur ce
type d'adaptation mais on parvient assez facilement à suivre la
narration dictée par la voix silencieuse de Louis, cloué dans son lit
d'hôpital mais malgré tout conscient de ce qui se passe autour de lui.
On suit donc la mère de Louis, Thelma, qui confrontée à cette épreuve,
va se reconnecter à ce qui l'entoure et décider de tout faire pour aider
son fils à se réveiller.

Les émotions sont bien sûr au rendez-vous, le scénario nous fait passer
du rire aux larmes et inversement, alors c'est un peu facile parfois
mais ça marche car on a tous un coeur, oui.... le dessin de Patricio
Delpeche est élégant et vivant, on sent le travail précis et exigeant
sur les lieux et les personnages.

Dans la catégorie feel good abordable dès 12 ans, cet album peut occuper
une place de choix. Cette démonstration de bons sentiments et cette
volonté de profiter de chaque instant, aussi banale soit-elle, fait
toujours du bien à lire.
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Lorsque son fils Louis est plongé dans le coma suite à un accident et que son temps est compté, Thelma décide d'agir et de réaliser les rêves qu'il a listés dans son carnet des merveilles pour lui montrer que la vie vaut le coup d'être vécue.

Cette bande dessinée est l'adaptation du roman La Chambre des Merveilles de Julien Sandrel. Je l'ai lu au printemps dernier, je l'ai trouvé touchant, plein d'espoir, d'émotions et même d'une touche d'humour malgré les sujets difficiles qu'il aborde.

Dans cette bande dessinée, Pelaez et Delpeche ont réussi à faire ressortir l'émotion et l'espoir présents dans l'écriture de Julien Sandrel en mettant en images et surtout en couleurs les aventures de Thelma et son combat pour son fils.

J'ai pris plaisir à redécouvrir le récit des aventures cette mère qui se bat pour son fils. C'est une très bonne adaptation du roman, l'histoire, les personnages et leurs émotions y sont inchangés. Tous les éléments du roman sont conservés, notamment les parties de narratives de Louis, plongé dans le coma, importantes dans le roman et très bien retranscrites au format BD.
Je vous invite à lire cette BD que vous ayez lu ou non le roman, c'est une lecture rendue très agréable par ses illustrations très colorées.

En quelques mots : famille, mère, combat, maladie, espoir, voyage, rêves, couleurs.

Lien : https://www.instagram.com/p/..
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critiques presse (1)
LigneClaire
29 septembre 2022
Après le cinéma, le théâtre, c’est à la BD que s’ouvre ce roman qui fait du bien très bien adapté et qui assène une vérité que l’on oublie, profiter de la vie à chaque seconde.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Mon précieux cahier des merveilles, je te confie la liste de toutes les expériences que j’aimerais vivre avant de mourir : mes merveilles, c’est comme une liste de rêves, mais pas tout à fait, puisque je n’y ai mis que des choses réalisables.
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Maman déteste le foot, et le sport en général. Elle ne comprend pas que j’aime ce sport qui attribue à des pèquenauds aux vocabulaire limité un salaire dix mille fois supérieur à celui d’une infirmière ou d’un chercheur.
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Mais plus tard, Mamie m’a murmuré quelque chose à l’oreille, quelque chose qui m’a bien fait rire. J’adore Mamie, et j’adore Maman. Elle va faire, en vrai, ce que j’ai écrit dans mon carnet, et ça va déménager du poulet…
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