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Critique de AMR_La_Pirate


Ma cinquième lecture de cette sélection des 68 premières Fois : L'Odeur de chlore d'Irma Pelatan

Drôle de petit livre à la couverture imitant le liner d'une piscine…
Drôle de texte, « ce récit, enfin cette chronique, ce machin tant de fois suspendu » pour reprendre les mots de l'auteure, à peine 98 pages…
Quand je dis « drôle », je veux dire bizarre ou singulier…

Personnellement, je n'aime pas l'odeur du chlore que j'associe à l'eau javellisée des piscines ; c'est une odeur irritante, désagréable qui reste sur la peau.
Je n'aime pas non plus les piscines, encore moins leurs vestiaires collectifs : souvenirs traumatiques car j'ai peur de l'eau et de plus, adolescente, je ressemblais plus à une grande sauterelle qu'à une fille bien dans son maillot.
Tel quel, voilà un texte dont la lecture s'annonce mal…

Je ne suis pas non plus spécialiste de l'utopie architecturale de le Corbusier… J'ai donc fait quelques recherches sur Firminy, dont on parle surtout de l'église (encore en construction dans le livre) et des unités d'habitation… Naturellement, c'est à la piscine que je m'intéressais, dont l'emplacement a été défini par Le Corbusier en 1958, mais qui a finalement été conçue par André Wogenscky et construite entre 1969 et 1971 ; guères plus avancée, je sais juste qu'elle a été rénovée en 2006 et qu'elle fait toujours office de piscine municipale. C'est pourtant à elle seule toute la thématique du lieu de ce livre…

En fait, je cherchais surtout à trouver quelque chose à dire sur ce récit que je n'ai sans doute pas compris, en tous les cas, pas aimé car il a surtout réveillé en moi des mauvais souvenirs, quand le cours de gymnastique était une sortie piscine. Normalement, je dépasse assez bien mes à priori, j'accepte de sortir de ma zone de confort, j'aime être surprise… Et toujours, je cherche des clés de lecture.
L'écriture est à la première personne ; la narratrice s'adresse à quelqu'un qu'elle tutoie ; peut-être se parle-t-elle à elle-même, qui sait ? C'est bien écrit, plutôt épuré. Il y a une prise de distance autour du corps vu au travers du prisme de la natation et de son environnement immédiat, mais je ne saisis pas de fil auquel m'accrocher. Là, je reste sans voix et sans réaction ; il y a bien un passage, plein de retenue et de choses dites à mots couverts… mais c'est peut-être moi qui interprète…
Je n'ai pas envie d'aller plus avant. Pour tout dire, je ne me sens pas très bien, sans doute la moiteur des lieux et l'odeur de chlore m'incommodent-t-elles en peu.

Allez, on se rhabille, on sort de là et on passe à autre chose… Vite !
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