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Critique de moravia


Voici achevée la lecture d'un troisième ouvrage de George Pelecanos.
J'avais rencontré cet auteur la toute première fois avec King Suckerman publié en 1999. Ce fut tout de suite le coup de foudre pour cet univers atypique.
En lisant Soûl Circus, publié en 2004, je venais de gravir encore quelques marches vers la félicité.
Les Jardins de la mort, publié en 2008, me font redescendre de mon nuage...
Dès l'entame du chapitre 1, j'ai compris que je ne retrouverai pas la fluidité du récit qui faisait la qualité de Soûl Circus, cette perfection qui fait survoler les pages.
Une piste ? Peut-être bien le traducteur (si important à mes yeux) qui va à maintes reprises faire preuve de faiblesse.
Cependant cela n'excuse pas George Pelecanos qui tombe dans la facilité et le racolage, jusqu'à la vulgarité gratuite, enfonçant des portes ouvertes.
Ses citations de diverses marques de cigarettes ont fini par me faire sortir la fumée par les naseaux...
Est-ce que toutes ces imperfections étaient les prémices d'un ratage bien plus important qui va survenir avec son livre le Double portrait ?
Je ne vais pas encore crier "Rendez-nous Pelecanos de King Suckerman !" comme Pecosa a pu le faire après la lecture du livre "Le Double portrait" mais je prendrais bien soin de choisir une traduction différente.
Pourtant, oui, malgré toutes ces réserves, qui auront plus ou moins d'importance suivant le lecteur, George Pelecanos réussit à nous donner un livre attachant, des moments de grâce, affichant son talent de scénariste en quelques pages aussi légères que le vol d'un papillon. Il se distingue de la masse des auteurs par cette puissance d'évocation sans jamais oublier d'y ajouter une pointe d'humour.
Cette enquête policière à plusieurs tiroirs vous parlera d'assassinat d'enfants par un prédateur sexuel. Mais surtout des cicatrices du passé, des miroirs qu'il est dur d'affronter, du bonheur éphémère, de la fatalité.
Dans son genre Pelecanos est un tragédien.
Je vais faire avec lui encore un bout de chemin...
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