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Critique de bilodoh


1755, les Anglais arrivent dans les villages acadiens, brûlent les fermes et forcent les gens à monter dans des bateaux. C'est la déportation des Acadiens, des victimes de l'Histoire, de la guerre entre la France et l'Angleterre.

Ce roman suit une famille de ces exilés, partis pour les Carolines ou la Louisiane, mais qui se retrouvent emprisonnés au Massachusetts lorsque le rafiot qui les emmenait est incapable d'aller plus loin. Pour ces pauvres gens, c'est le travail forcé, ils peuvent être fouettés si on croit qu'ils veulent s'enfuir, prisonniers aussi de la barrière de la langue, sans le secours de leur religion.

Pendant cet exil qui durera plus de dix ans avant qu'ils retrouvent un pays d'adoption où ils pourront enfin s'établir, la vie continue. Il y aura des joies et des peines, des amours, et des morts.

Le « grand dérangement » des Acadiens fait partie de l'histoire, mais j'ai trouvé intéressant d'apprendre que certains de ces gens n'étaient pas allés très loin et qu'ils avaient été traités durement en Nouvelle-Angleterre.

Un roman pour ceux qui aiment les livres d'Histoire…

(Certains éléments historiques auraient pu être ajoutés. Par exemple, lorsque la caravane des « French Neutrals » passe près de Deerfield, elle est très mal accueillie. On comprend mieux l'animosité des résidents du coin si on sait qu'il y a eu dans ce village un raid sanglant des Français et de leurs alliés amérindiens en 1704, avec plusieurs dizaines de morts et de nombreux prisonniers amenés en otage. Une population massacrée laisse parfois des traces pour les générations suivantes…)


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