Un livre inclassable. L'auteur de suspense politico-économique nous surprend ici avec des nouvelles parfois absurde, des poésies troublantes ou un entre-deux déroutant parfois initiatique.
Je serais porter à juger sévèrement l'oeuvre pour ses répétitions trop nombreuses qui n'ajoute pas à son «message» mais le rend plus fade.
Certaines nouvelles nous ramène au style de Kafka, le meilleur exemple serait le prisonnier du vide; d'autre nous ferait penser à La métamorphose.
En définitive trop c'est comme pas assez. Un sentiment de confusion m'est resté à la fin de ma lecture.
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20 nouvelles, peuplés de personnages vivant des situations toutes plus étranges les unes que les autres, que ce soit un chirurgien qui ne peut plus arrêter de saigner ou d'un homme avec une autoroute sur la tête.
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(nous)
et pourtant...
pourtant,
peu à peu
nos méfiances s'apaiseront
malgré nos éloignements
nos peurs
malgré nos faiblesses inquiètes
et nos envies de fin du monde
malgré les mirages qui nous aspirest
et les promesses charmeuses des vendeurs d'euphorie
nous reviendrons
l'un à l'autre
avec patience,
nous peindrons chacun de nos gestes
aux couleurs de la vie
enfin dégagés de leur gaine d'inquiétude
ils déferleront
pour oblitérer le visage des fonctionnaires de l'ennui
tous ces gestionnaires tatillons
du vide
et de la parcimonie
qui sucent depuis l'origine
à chaque instant
nos moindres velléités de véhément
Inquiet, Carlos ne laissa rien paraître. Mais il vérifia, discrètement. Son ombre avait effectivement pâli.