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EAN : 9782350873848
247 pages
Editions Héloïse d'Ormesson (06/10/2016)
3.07/5   22 notes
Résumé :
Momentanément en France pour participer à un Festival du roman et du film noirs, François Doralli, devenu sous le nom de Dorall Keepsake un auteur à succès aux États-Unis, où il vit désormais, a soudain l'impression d'être plongé dans un de ses romans. Le fils d'Élisa Nederick, neuf ans, dont le père est mort un an plus tôt, vient de se faire kidnapper et Dorall est requis de le retrouver. N'est-il pas spécialiste des disparitions, dont il a fait sa matière romanesq... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Je ne connais Pierre Pelot qu'à travers deux de ses romans, "Méchamment Dimanche" et "Le Pacte des Loups", que j'avais beaucoup appréciés, chacun dans un genre très différent. Avec "Une autre saison comme le printemps", je découvre une autre facette de l'écrivain. C'est un roman difficile à classer, un peu polar, un peu noir, le tout dans une envolée totalement surnaturelle.

A l'occasion d'un festival en France, François Doralli, auteur de polars qui vit désormais en Amérique où il a connu le succès, est forcé de répondre à l'appel d'une amie d'enfance, Elisa Nederick. Son fils de 9 ans a disparu. D'après les témoins, il a été vu en compagnie d'un homme qui ressemble étrangement à son père décédé un an auparavant. Ne désirant pas faire appel à la police pour des raisons obscures, elle lui demande de mener son enquête à l'image du héros de ses romans spécialisé lui aussi dans les disparitions. François va se retrouver contre toute attente confronté à ses souvenirs de jeunesse et à son amour de l'époque décédé accidentellement.

Pierre Pelot sous couvert de cette enquête, nous parle du deuil, de la difficulté de faire face à la perte d'un être cher. Je n'ai pas vraiment adhéré à l'intervention du côté surnaturel, n'étant pas fan du mélange des genres. J'ai trouvé l'écriture du roman plutôt confuse et complexe, avec de fréquents aller-retours dans le temps. Le passé ne nous est dévoilé que par bribes, certains évènements du début ne prennent sens que dans les dernières pages. Les personnages évoluent dans une ambiance cotonneuse à mi-chemin entre réalité et rêve (normal, me direz-vous lorsqu'on côtoie des fantômes). La fin plaira aux utopistes : l'amour, que ce soit pour un animal, un enfant, une femme, serait-il plus fort que la mort ?

Une lecture en demi-teinte à laquelle j'accorde un 10/20. Je remercie Babelio et les Éditions Héloïse d'Ormesson pour cette opération Masse Critique même si ma sélection n'a pas été judicieuse.
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UNE AUTRE SAISON COMME LE PRINTEMPS DE L'AUTEUR PIERRE PELOT 248 PAGES SORTIE NOVEMBRE 2016 (UN EXCELLENT LIVRE)

Résumé :


Désormais installé aux États-Unis avec sa femme, François Doralli, alias Dorall Keepsake, auteur de renommée internationale, est l'invité d'honneur d'un festival de polar à Metz. Mais son séjour prend une tournure inattendue lorsqu'Élisa, une amie d'enfance, le sollicite pour retrouver son fils de neuf ans, Nathaniel, victime d'un kidnapping. N'est-il pas spécialiste des disparitions dont il a fait sa matière romanesque ? Ne doit-il pas cela à Élisa, dont la situation s'accommoderait difficilement d'un recours à la police ? Doralli accepte, quoiqu'il soupçonne une sombre manipulation.
Le romancier se mue en enquêteur. Et pendant ce temps Nathaniel marche vers le Sud en compagnie d'un homme qu'il appelle papa.
Une autre saison comme le printemps est une histoire qui ne ressemble à aucune autre. À travers une intrigue aux multiples entrées, où les indices sont savamment distillés.

Mon avis :

Je viens de terminer ce très beau roman poétique, énigmatique, passionnant. Une superbe intrigue par le biais d'un écrivain de polar et d'un petit garçon de 9 ans. Nous partons sur les traces d'un kidnapping et du surnaturel. Plusieurs histoires se croisent, se mêlent, se lient.

le rapport des êtres humains face à la mort de ceux que l'on aime et aussi de ceux que l'on déteste est le grand sujet de ce livre.

A lire absolument : cet auteur inconnu pour ma part m'a séduite par son écriture, l'émotion si intense qui se dégage de cette histoire.

Une très belle découverte, Je conseille vivement cette lecture.

Go en librairie.
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Invité d'honneur du festival du cinéma et du roman noir de Metz, Dorall Keepsake se trouve à son corps défendant plongé dans une aventure qu'il aurait pu imaginer à son héros.

Français, Keepsake, de son vrai nom François Doralli, tout comme son héros, est installé depuis des années aux Etats-Unis, où il est reconnu comme auteur à succès et comme scénariste. Cette incursion sur le sol qui l'a vu naître, et précisément vers le 17 novembre, une date fatidique dans son existence, Keepsake la ressent comme un pied de nez au sort, un défi.

Un soir, alors qu'il ingurgite consciencieusement des gin-tonic, il est quasiment enlevé par un inconnu lequel pense que Keepsake, considéré comme le spécialiste littéraire des disparitions, est seul capable de pouvoir mener à bien une enquête. Malgré ses dénégations, Keepsake est mis en présence d'Elisa, une jeune femme qu'il a connu dans sa jeunesse.

Nathaniel, l'enfant de celle-ci, a disparu. Malgré le mot que l'enfant a posté d'un petit village du Jura, et dans lequel il promet de revenir, tout laisse supposer qu'il s'agit d'un kidnapping. Elisa ne peut recourir à la police et Keepsake, contraint et forcé, se lance sur les traces du gamin. Ce qu'il découvre l'encourage à persévérer : Nathaniel fait du stop en compagnie d'un homme qu'il appelle papa...



Dés le premier chapitre le lecteur sent où veut l'entraîner Pierre Pelot, une scène confortée par d'autres éléments disséminés au cours de l'histoire.

Cependant Pierre Pelot ne raconte pas une banale histoire de revenants, il tisse autour de ses personnages une intrigue plus complexe et Keepsake lui-même se retrouve plongé dans un double cauchemar.

A son habitude Pierre Pelot préfère aux grondements de la ville, le charme tranquille et vénéneux de la campagne. Il nous donne le ton dès la première ligne:

Avant, les prés descendaient en pente douce jusqu'à la rivière, en dessous de la maison.

Un roman sobre, sans effets grandiloquents, dont la force tranquille et inquiétante se nourrit de l'atmosphère et prend pour postulat : que peut faire l'amour en face de la mort ?
Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Quand tu laisses des romans longtemps dans ta pal pour les lire sans résumé

C'est souvent d'ailleurs ce qui se passe pendant un de mes évènements préférés : la Grosse Opé de Bragelonne. 500 titres à 0.99 euros et une autre saison comme le printemps en faisait partie, tout simplement. Pour la faire courte, j'ai pris le livre à l'aveugle : je savais seulement que c'était un thriller, que l'auteur était le Pierre Pelot que je ne connaissais pas et que le roman était court. Et pourquoi donc fais je cela ? Tout simplement parce qu'on a tous tendance ) suivre des modes et des tendances.

Ainsi, et je pense que vous le noterez si vous suivez les blogs que moi depuis quelques années : on finit tous par lire les mêmes choses. C'est humain. Aussi, le challenge reste à trouver des livres inattendus, sans beaucoup d'avis, afin d'avoir une opinion des plus neutres possibles et d'ouvrir ses horizons. Est-ce que cela fonctionné ici ? Mais carrément ! Je m'attendais à une histoire de disparition, style chasse à l'homme. Peut être une enquête à la Cold Case pendant qu'on y est. Et ce n'est absolument pas ce que j'ai eu et je peux vous dire que la surprise était totale.

Comme l'impression de ne pas maîtriser tout ce que j'ai lu.

Pour ceux qui ne connaissent pas Pierre Pelot, l'auteur de thrillers, vous vous demandez s'il écrit bien . Et bien il écrit extrêmement bien. Dans ce roman, il a adopté l'écriture du roman noir comme je les aime. le style est direct. On aurait pu entendre la voix d'un Maigret par exemple.

Ayant le décors planté, l'auteur va s'efforcer de vous donner progressivement toutes les données de l'affaire mais vous allez vous sentir perdu et vous allez vite comprendre pourquoi : le héros n'a pas nos informations. Il va donc induire en erreur constamment votre raisonnement et si vous voulez mon avis, votre lecture se passera bien uniquement si vous acceptez de lâcher prise. Prenez le roman comme il vient et vous vous prendrez vite au jeu du mystère. En bref, c'était une très bonne pioche et je compte aussi réitérer bientôt l'expérience.
Lien : https://labibliodekoko.com/2..
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La lecture est une rencontre entre un auteur et un lecteur. Malheureusement, Une autre saison comme le printemps ne m'a pas permis d'entrer dans l'univers de Pierre Pelot.

A la lecture du pitch, je m'attendais à découvrir un roman de type policier. Pourtant, malgré la thématique de la disparition d'un enfant et sa recherche, il n'en est rien.

L'histoire, plutôt lente, manque un peu de dynamisme à mon goût. Dorrall passe beaucoup de temps à réfléchir à la disparition de Nathaniel et à ressasser le passé. Des chapitres entiers sont d'ailleurs consacrés à des événements passés ou à des rencontres dont on se demande quelle est l'utilité.

Le personnage de Dorral n'est pas très engageant, comme c'est le cas pour tous les protagonistes de ce roman, qui sont même carrément antipathiques.
Lien : http://carnetdelecture.skyne..
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Il aurait volontiers bu quelque chose de fort et brûlant, en grande quantité. Quelque chose qui par exemple l'aurait assommé pour un moment, retiré des circuits jusqu'à ce qu'au moins le jour soit correctement levé, si toutefois cela se produisait dans ce pays de pluie. Les matins, d'ordinaire, n'avaient jamais été pour Dorall des instants enchanteurs, comme certaines personnes voulaient l'affirmer, qui prétendent qu'une nouvelle journée à vivre est un cadeau des dieux.
On n'a jamais trouvé mieux que les dieux pour emmerder le monde.
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Il dit entre ses dents : "Bon Diou, Tip, ça ne peut pas être toi !"
Mais c'était bien Tip, et le vieil homme posa la main sur sa tête, une main qui tremblait terriblement. Non, le regard du chien ne pouvait être une hallucination, et les chats étaient montés tous les trois sur le buffet, serrés l'un contre l'autre ; ils avaient reconnu Tip eux aussi.
On ne ment pas aux chats.
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Oui, je reviens, Syane. Ne te fais plus de souci, j'ai un fameux cadeau. On va continuer à vivre ou à faire semblant, le temps de s'habituer. Après tout, c'est une manière comme une autre, non ? Vivre en ne vivant pas. Écrire des histoires et respirer dans ces paysages-là. Dire "je t'aime" à défaut de mieux, brûler le bonheur attrapé comme la mèche d'une de ces bougies perpétuelles contre la fumée des cigarettes. Le bonheur attrapé par une aile. Syane, bon Dieu. Toute la droiture et la générosité du monde comme un bâton merdeux caché au cœur d'une gerbe de roses. Syane. Et c'est encore par amour, parfois, qu'on ne dit pas aux gens qu'on les aime.
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C'était la maison de grand-mère, la maison des vacances, des enfances, le lieu vers lequel on courait quand il devenait urgent de respirer du bonheur, ne serait-ce que parfumé de nostalgie.
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Dans la fiction, François Doralli, d'origine franco-italienne, détective célèbre et spécialisé dans les affaires de disparition, capable comme personne de retrouver n'importe qui en quelque point du globe et d'expliquer pourquoi en prime, bénéficiait au gré de son auteur des avantages incontestables du procédé narratif de l'ellipse. L'ellipse qui le transportait sans fatigue et en un rien de temps d'un point à un autre pour le bon déroulement de l'action. L'ellipse qui ne se privait pas d'effectuer le même genre de manipulation avec le temps, avec les motivations des personnages brassés dans le cadre quelquefois étroit d'une histoire commune. (p.108)
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Videos de Pierre Pelot (10) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Pierre Pelot
Immense Pierre Pelot, avec plus de 200 livres en 53 ans d?écriture : littérature générale, science-fiction, policiers, romans noirs, récits fantastiques, BD, théâtre, contes, sagas... L'auteur était à Poirel le 7 octobre pour un entretien aux côtés de Françoise Rossinot autour de son dernier roman, "Braves gens du Purgatoire" (Éditions Héloïse d'Ormesson).
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