Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'Arthur Bony n'est pas James Bond. Il pose des questions de manière maladroite, prend des risques inconsidérés, s'attire les remarques cinglantes de Rosamund, son contact à la M.O.R.S.E (qui n'est pas Miss Moneypenny, même s'il feint de le croire), est surveillé/menacé par le colonel le Gentil (qui n'a de gentil que le nom…), etc. Tout ça au second degré, évidemment. On l'aura compris, ce n'est pas un des nombreux avatars de
Sherlock Holmes, ce n'est pas non plus un détective « dur à cuir » à la
Dashiell Hammett, même si le nom de son agence m'avait fait pensé à la Continental. Non, s'il fallait le comparer, ce serait à
Nestor Burma, le héros de
Léo Malet. On réalise qu'une enquête est une chose difficile, on trime, on est perdu, on fait machine arrière… Il faut donner de sa personne, prendre des coups, mettre sa vie en jeu (oui, Arthur Bony a bien failli ne jamais revenir !), sans oublier une histoire d'amour naissante avec une jeune indigène. Oui,
Nestor Burma n'est pas loin. [...].
Lire la suite sur le Boudoir des livres, la page du Cercle des écritures de Nantes consacrée aux lectures de ses membres. Merci à vous !
Lien :
https://cerclenantais.wordpr.. Commenter  J’apprécie         00