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Critique de jbs
Qui n'a jamais rêvé un jour des rigueurs lointaines De Saint-Pierre ?
Saint-Pierre avez-vous dit ? Des rigueurs ?
Oubliez la Réunion, pensez Grand-Nord, neige, blizzard. Saint-Pierre et Miquelon ! Qui n'a jamais songé, même de loin à ce bout de France éloigné, sans parfois même oser jeter un oeil sur une carte de peur de ne pas trouver faute de savoir où chercher. Car il en est de cet archipel comme de certains autres, dont le nom est une légende, et l'image parfois une caricature. Il n'en est rien. Niché à l'ombre de Terre-Neuve, on pourrait le croire à l'abri. Hélas, secouées par les vents et les glaces il arrive encore que ces îles que nous avons longuement disputées aux Anglais, subissent les climats effroyables qui ont bâti leur légende. Brumes, vents, neige, glace sont des choses que l'on n'aime pas trop là-bas, parce qu'on les connaît trop bien.
Alors, pour qui ne se sentirait pas le pied aventurier, mais l'âme aventureuse, je ne saurais trop vous conseiller la lecture de deux magnifiques romans dont l'Archipel de Saint-Pierre et Miquelon est l'un des héros principaux.
Sangs froids et Vents froids forment un diptyque subtil et équilibré qui ravira d'une même plume, les aventuriers que j'imaginais plus haut, les amateurs de polar, et les nostalgiques de Stevenson. A lire dans un sens, ou dans l'autre, ils s'intriquent malicieusement sur fond de tempêtes et de bourrasques à en faire dresser l'échine. On y retrouve toutes les atmosphères de l'archipel, celle du XIXème siècle comme la contemporaine. Les rigueurs climatiques y sont rendues avec une grande fidélité, et l'on voit l'ouragan dresser les murs d'un huis clos qu'on n'imaginerait nulle part ailleurs.
Que dire de plus sans en dire trop forcément. Les personnages sont forts et vrais, certains attachants d'autres détestables.Il y aura peut-être de l'or pour les braves, et du sang pour les autres, mais chacun y trouvera son compte.
Jean-Marie Pen est un enfant du « caillou » (lire De Saint-Pierre) et cela se sent. Il n'a besoin d'aucune astuce pour nous accompagner sur son île, aucun artifice. Et l'on se laisse embarquer pour cette histoire à deux temps avec délice (et une bonne parka pour les plus frileux.) Pour ceux qui connaissent l'archipel, on s'y retrouve avec nostalgie et sincérité, et pour les autres, il se pourrait bien que cette aventure vous donne le goût d'un vrai voyage jusqu'à Saint-Pierre.
Saint-Pierre avez-vous dit ? Des rigueurs ?
Oubliez la Réunion, pensez Grand-Nord, neige, blizzard. Saint-Pierre et Miquelon ! Qui n'a jamais songé, même de loin à ce bout de France éloigné, sans parfois même oser jeter un oeil sur une carte de peur de ne pas trouver faute de savoir où chercher. Car il en est de cet archipel comme de certains autres, dont le nom est une légende, et l'image parfois une caricature. Il n'en est rien. Niché à l'ombre de Terre-Neuve, on pourrait le croire à l'abri. Hélas, secouées par les vents et les glaces il arrive encore que ces îles que nous avons longuement disputées aux Anglais, subissent les climats effroyables qui ont bâti leur légende. Brumes, vents, neige, glace sont des choses que l'on n'aime pas trop là-bas, parce qu'on les connaît trop bien.
Alors, pour qui ne se sentirait pas le pied aventurier, mais l'âme aventureuse, je ne saurais trop vous conseiller la lecture de deux magnifiques romans dont l'Archipel de Saint-Pierre et Miquelon est l'un des héros principaux.
Sangs froids et Vents froids forment un diptyque subtil et équilibré qui ravira d'une même plume, les aventuriers que j'imaginais plus haut, les amateurs de polar, et les nostalgiques de Stevenson. A lire dans un sens, ou dans l'autre, ils s'intriquent malicieusement sur fond de tempêtes et de bourrasques à en faire dresser l'échine. On y retrouve toutes les atmosphères de l'archipel, celle du XIXème siècle comme la contemporaine. Les rigueurs climatiques y sont rendues avec une grande fidélité, et l'on voit l'ouragan dresser les murs d'un huis clos qu'on n'imaginerait nulle part ailleurs.
Que dire de plus sans en dire trop forcément. Les personnages sont forts et vrais, certains attachants d'autres détestables.Il y aura peut-être de l'or pour les braves, et du sang pour les autres, mais chacun y trouvera son compte.
Jean-Marie Pen est un enfant du « caillou » (lire De Saint-Pierre) et cela se sent. Il n'a besoin d'aucune astuce pour nous accompagner sur son île, aucun artifice. Et l'on se laisse embarquer pour cette histoire à deux temps avec délice (et une bonne parka pour les plus frileux.) Pour ceux qui connaissent l'archipel, on s'y retrouve avec nostalgie et sincérité, et pour les autres, il se pourrait bien que cette aventure vous donne le goût d'un vrai voyage jusqu'à Saint-Pierre.
