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EAN : 9782070388905
197 pages
Gallimard (21/04/1995)
3.99/5   2881 notes
Résumé :
LES DROITS IMPRESCRIPTIBLES DU LECTEUR:

1- Le droit de ne pas lire.
2- Le droit de sauter des pages.
3- Le droit de ne pas finir un livre.
4- Le droit de relire.
5- Le droit de lire n’importe quoi.
6- Le droit au bovarysme (maladie textuellement transmissible).
7- Le droit de lire n’importe où.
8- Le droit de grappiller.
9- Le droit de lire à haute voix.
10- Le droit de nous taire.
Que lire après Comme un roman Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (262) Voir plus Ajouter une critique
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sur 2881 notes
Bien évidemment, je ne peux qu'adhérer au discours de Daniel Pennac.

Je dis "bien évidemment" car, en d'autres temps et d'autres lieux, j'ai découvert sur le profil de mon ami Amnezik le terme "d'intégrisme culturel" et ça m'a permis de mettre un nom sur ce qui me dérangeait depuis toujours sans que je puisse, avant cela, le définir précisément.

Je dis "bien évidemment" car c'est cette fameuse liste de Pennac qui nous a valu de claquer la porte de cet autre site littéraire où une pseudo-intellectuelle; persuadée de détenir la vérité absolue, s'était donnée pour mission, non seulement de nous inonder de sa "culture" et de sa condescendance, mais surtout d'éduquer les misérables ignares qu'à ses yeux nous étions. Un novice qui tomberait sur ce genre d'ayatollah rejetterait sans appel tout ce qui, de près ou de loin, ressemble à un livre.

Je dis "bien évidemment" car cette manie qui consiste à analyser, décortiquer, voire présumer, du "véritable" sens d'un texte a toujours été, de mon point de vue, un rien "peine à jouir" et la plupart du temps totalement absconse pour la néophyte que je suis. Ces didacticiens ont l'épouvantable don de transformer le plaisir, sans doute primaire, que je tire d'une lecture, en un truc incroyablement chiant.
Vous savez... un peu comme lorsque vous êtes seul, perdu dans la contemplation d'une toile de maître et qu'un rabat-joie vient troubler ce moment de félicité. Se faisant un devoir d'aiguiser votre perception, il vous assène le rapport circonstancié sur la psychologie, les motivations, le vécu, de l'artiste au moment de la création de son oeuvre.
Difficile, en ce cas, de retenir un "Taisez-vous ! Durant l'instant où j'ai ce tableau sous les yeux, il m'appartient. Tout comme m'appartient la décision de le voir, de le comprendre et de l'aimer comme ça me chante. Je me fous de connaître les détails de l'accouchement. Il existe et c'est tout ce qui m'importe".

Je terminerais mon commentaire par la brillante conclusion de Monsieur Pennac : "En sorte que nos raisons de lire sont aussi étranges que nos raisons de vivre. Et nul n'est mandaté pour nous réclamer des comptes sur cette intimité là."
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Voici le livre d'un écrivain, d'un professeur qui s'interroge et nous livre ses réflexions, voire son expérience au sujet de ce qui a percuté plus ou moins tous les parents ou enseignants en lettre : « Comment faire aimer la lecture, comment faire aimer le livre ? » Et finalement qu'est-ce que lire, et y-a-t-il des règles ?
Daniel Pennac nous présente un essai en quatre grandes parties :
- La naissance de l'alchimiste
- Il faut lire (le dogme)
- Donner à lire
- le qu'en lira-t-on ?

Dans la première partie, il est question de cette transformation à laquelle on peut assister quand on passe du petit être qui veut qu'on lui lise son histoire le soir, puis qui se passionne pour la découverte des lettres, des mots puis des phrases et des livres, à cet adolescent qui trouve ça nul et qui entre la télé, les consoles et les réseaux dits « sociaux » à bien d'autres moyens d'occuper son temps.

Dans la seconde partie, il est question de l'enseignement de la littérature, avec son corollaire : la lecture.
Comment un enseignant, dans ce monde qui positionne le livre de façon aussi stéréotypée, comme objet de culture ou de positionnement « Bo-bo », plus comme sujet de conversation que comme objet de passion, peut transformer ce qui est ressentit comme une contrainte en un plaisir de découvrir, voire de partager ?

Dans « Donner à lire », Daniel Pennac décrit une expérience faite par un enseignant lisant à voix haute des livres à ses élèves, et la transformation engendrée, les élèves récalcitrants au départ, achetant les livres pour en connaître plus rapidement la suite.
Il nous montre que réconcilier l'élève et la lecture ne passe pas par l'explication de texte et le décorticage plus ou moins fumeux d'un ouvrage imposé, mais d'abord par sa découverte, l'approfondissement ne pouvant venir qu'en second lieu, et ne pouvant être un préalable à une approche plaisir.

Dans la dernière partie, on explore les dix commandements, ou droits imprescriptibles du lecteur.
Je les rappelle brièvement ici car même pour nous, lecteurs en principe avertis, il faut s'en imprégner régulièrement.
1. le droit de ne pas lire.
2. le droit de sauter des pages.
3. le droit de ne pas finir un livre.
4. le droit de relire.
5. le droit de lire n'importe quoi.
6. le droit au bovarysme (maladie textuellement transmissible).
7. le droit de lire n'importe où
8. le droit de grappiller.
9. le droit de lire à haute voix.
10. le droit de nous taire
Je ne les commenterai pas ici car ils commencent à être bien diffusés.

Ce livre rappelle à chacun un ou plusieurs souvenirs soit en tant qu'enfant ou que parent, ou encore d'enseignant.
Il démystifie également la lecture et le sacralisme qui l'entoure parfois. Et remet en cause un certain nombre de poncifs hérités des générations qui nous ont précédés, démontrant simplement par exemple que l'injonction (Lis !) n'est pas un outil de motivation (Messieurs les managers, c'est valable aussi pour vous)

C'est un livre qui fait du bien, parce que nous sommes lecteurs, parce que nous aimons partager, parce qu'il ose….
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Ce livre est une excellente étude qui nous donne des pistes pour amener les plus jeunes à la lecture. Des vieilles idées comme "ne pas aimer lire" ou "ne pas avoir le temps de lire" sont effacées par l'auteur. Un texte très plaisant à découvrir et très instructif qui pourra en réconcilier certains avec les livres et confortera les lecteurs les plus assidus à assouvir leur passion. Cet essai est vraiment un livre à découvrir et à mettre entre toutes les mains, surtout celles de personnes qui sont un peu tièdes vis à vis de la lecture.
Lien : http://araucaria.20six.fr
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Avec « Comme un roman », on se retrouve devant un essai et pourtant on a pas la sensation d'en lire un. On se retrouve confronté à plusieurs questions et Daniel Pennac apporte sa réponse, qui sonne plutôt juste d'ailleurs. Les dogmes sont mis à bas pour ne se concentrer que sur une chose, la chose fondamentale qui nous réunit tous ici, le plaisir de la lecture pour la lecture, l'amour des livres pour ce qu'ils sont.

J'ai totalement adoré et adhéré à ce livre que j'ai lu en quelques heures seulement. On se retrouve à réfléchir à ce que c'est que d'aimer lire, à pourquoi le système éducatif n'incite pas à aimer lire, à pourquoi notre société nous détourne de la lecture, on se demande également pourquoi la lecture peut faire peur. Même si tout le début du livre est tourné autour de la tranche d'âge de l'adolescence, on se retrouve également en position de parents, de professeur de français, ou de nous-mêmes. Je me suis reconnue dans beaucoup d'aspects donnés par ce roman qui n'en n'est pas vraiment un, et cela m'a fait rire, m'a fait éprouver quelques regrets, m'a donné à réfléchir, m'a fait penser à moi en tant que futur parent (c'est pas pour tout de suite mais bon…) et à ce que je pourrai faire pour mon enfant pour lui transmettre ce plaisir qu'est la lecture et ce trésor que sont les livres.

Pour finir, Daniel Pennac, nous donne sa liste des Dix Droits imprescriptibles du lecteur. Pourquoi dix ? Il nous raconte que c'est parce que c'est un chiffre rond, et que cela reprend l'idée des Dix Commandements mais dans le sens où ici il s'agit de droits et non de devoirs. Et ces droits nous font relativiser notre rôle de lecteur, nous sommes libres de tout concernant nos lectures, nos livres et ce que nous en faisons. Cela nous montre qu'il ne faut pas culpabiliser de ne pas finir un livre, qu'il ne faut pas avoir honte de lire certains genres, que l'on peut relire autant que l'on veut, que nous ne sommes pas obliger de lire l'intégralité d'un roman pour l'apprécier, que nous avons le droit de parler de nos lectures, mais que nous avons aussi le droit de ne pas le faire. Bref, la lecture et les livres sont une liberté, sont une fenêtre vers une forme de liberté, ils sont précieux et intemporels.

En bref, ce livre m'a rappelé pourquoi j'aime autant les livres et la lecture, ce livre m'a rappelé pourquoi ma lecture ne devait pas s'imposer et rester un choix, ce livre m'a tout simplement touchée par toute la vérité et la sincérité avec laquelle il a été écrit. C'est un cinq étoile incontestable pour ce livre qui n'est pas un roman mais qui se lit « Comme un roman »
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Le narrateur présente une famille. Et le lecteur est chacun des membres de cette maison. Il y a l'enfant avide des histoires qu'on lui raconte le soir. Il y a l'adolescent qui peine sur un livre aux pages trop nombreuses. « Un livre, c'est un objet contondant et un bloc d'éternité. » (p. 24) Il y a les parents convaincus que lire est plus méritoire que de regarder la télé, mais qui ne ratent pas le mauvais téléfilm du soir. La lecture est regardée à l'aune de l'école, de la famille, du loisir, du plaisir, de la télévision, de l'obligation. Dans des chapitres très courts, le narrateur décline le verbe « lire » à plusieurs modes : devoir lire, aimer lire, apprendre à lire, vouloir lire, apprendre à aimer lire, etc.

Lire demande du temps, toujours. « Outre la hantise de ne pas comprendre, une autre phobie à vaincre pour réconcilier ce petit monde avec la lecture solitaire est de celle de la durée. » (p. 133) Un roman ne se donne pas sans un certain effort, mais la récompense est, semble-t-il, largement compensatoire du temps passé à tourner les pages et à déchiffrer les lignes. « le temps de lire, comme le temps d'aimer, dilate le temps de vivre. » (p. 137)

Daniel Pennac se montre volontiers critique des techniques de l'Éducation nationale et il propose de revenir à une pédagogie débarrassée de la contrainte et de la menace. Selon lui, lire doit rester un plaisir et une rampe d'évasion, pas le motif d'un sujet d'étude et de torture intellectuelle. J'avoue être assez gênée par les positions de l'auteur. Oui, il faut donner le goût de lire aux jeunes lecteurs, mais il ne faut pas oublier que la lecture n'est pas qu'un plaisir, c'est aussi une nécessité. Nous lisons toute la journée, sans nous en rendre compte : en faisant nos courses, en conduisant, en travaillant. Il y a bien un moment où cet apprentissage doit être obligatoire et encadré.

Je ne saurais dire si j'ai vraiment aimé cet ouvrage. Certaines idées m'ont paru trop faciles, mais il paraît que certaines choses qui vont sans se dire vont mieux en se disant… Peut-être est-ce parce que je suis déjà complètement convaincue par le plaisir et la valeur de la lecture que les phrases de Pennac sont tombées un peu à plat. Je n'ai pas la télévision et elle ne manque pas tant je sais que je peux toujours trouver mieux et plus dans un livre. Quant aux dix droits imprescriptibles du lecteur tels que les envisage l'auteur, je ne peux qu'y souscrire, mais ces tables de loi littéraires ne sont pas une révolution pour moi. Finalement, j'ai probablement lu ce livre trop tard : il aurait peut-être davantage ému la jeune lectrice que j'ai été, celle qui passait de Dumas à Harlequin tant l'avidité de livre était féroce.
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Citations et extraits (381) Voir plus Ajouter une citation
Comme toute énumération de «droits» qui se respecte, celle des droits à la lecture devrait s'ouvrir par le droit de n'en pas user - en l'occurrence le droit de ne pas lire - faute de quoi il ne s'agirait pas d'une liste de droits mais d'un vicieux traquenard.

Pour commencer, la plupart des lecteurs s'octroient quotidiennement le droit de ne pas lire. N'en déplaise à notre réputation, entre un bon bouquin et un mauvais téléfilm, le second l'emporte plus souvent que nous aimerions l'avouer sur le premier. Et puis, nous ne lisons pas continûment. Nos périodes de lecture alternent souvent avec de longues diètes où la seule vision d'un livre éveille les miasmes de l'indigestion.

Mais le plus important est ailleurs.

Nous sommes entourés de quantité de personnes tout à fait respectables, quelquefois diplômées, parfois «éminentes» - dont certaines possèdent même de fort jolies bibliothèques - mais qui ne lisent pas, ou si peu que l'idée ne nous viendrait jamais de leur offrir un livre. Elles ne lisent pas. Soit qu'elles n'en éprouvent pas le besoin, soit qu'elles aient trop à faire par ailleurs (mais cela revient au même, c'est que cet ailleurs-là les comble ou les obnubile), soit qu'elles nourrissent un autre amour et le vivent d'une façon absolument exclusive. Bref, ces gens-là n'aiment pas lire. Ils n'en sont pas moins fréquentables, voire délicieux à fréquenter. (Du moins ne nous demandent-ils pas à tout bout de champ notre opinion sur le dernier bouquin que nous avons lu, nous épargnent-ils leurs réserves ironiques sur notre romancier préféré et ne nous considèrent-ils pas comme des demeurés pour ne pas nous être précipités sur le dernier Untel, qui vient de sortir chez Machin et dont le critique Duchmole a dit le plus grand bien.) Ils sont tout aussi «humains» que nous, parfaitement sensibles aux malheurs du monde, soucieux des «droits de l'Homme» et attachés à les respecter dans leur sphère d'influence personnelle, ce qui est déjà beaucoup - mais voilà, ils ne lisent pas. Libre à eux.

L'idée que la lecture «humanise l'homme» est juste dans son ensemble, même si elle souffre quelques déprimantes exceptions. On est sans doute un peu plus «humain», entendons par là un peu plus solidaire de l'espèce (un peu moins «fauve») après avoir lu Tchekhov qu'avant.

Mais gardons-nous de flanquer ce théorème du corollaire selon lequel tout individu qui ne lit pas serait à considérer a priori comme une brute potentielle ou un crétin rédhibitoire. Faute de quoi nous ferons passer la lecture pour une obligation morale, et c'est le début d'une escalade qui nous mènera bientôt à juger, par exemple, de la «moralité» des livres eux-mêmes, en fonction de critères qui n'auront aucun respect pour cette autre liberté inaliénable : la liberté de créer. Dès lors la brute, ce sera nous, tout «lecteur» que nous soyons. Et Dieu sait que les brutes de cette espèce ne manquent pas de par le monde.

En d'autres termes, la liberté d’écrire ne saurait s'accommoder du devoir de lire.

Le devoir d'éduquer, lui, consiste au fond, en apprenant à lire aux enfants, en les initiant à la Littérature, à leur donner les moyens de juger librement s'ils éprouvent ou non le «besoin des livres». Parce que, si l'on peut parfaitement admettre qu’un particulier rejette la lecture, il est intolérable qu'il soit - ou qu'il se croie - rejeté par elle.

C'est une tristesse immense, une solitude dans la solitude, d'être exclu des livres - y compris de ceux dont on peut se passer.
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Les droits imprescriptibles du lecteur:
1. Le droit de ne pas lire.
2. Le droit de sauter des pages.
3. Le droit de ne pas finir un livre.
4. Le droit de relire.
5. Le droit de lire n'importe quoi.
6. Le droit au bovarysme (maladie textuellement transmissible).
7. Le droit de lire n'importe où
8. Le droit de grappiller.
9. Le droit de lire à haute voix.
10. Le droit de nous taire.
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Le temps de lire est toujours du temps volé. (Tout comme le temps d'écrire, d'ailleurs, ou le temps d'aimer.)
Volé à quoi?
Disons, au devoir de vivre.
C'est sans doute la raison pour laquelle le métro - symbole rassis dudit devoir - se trouve être la plus grande bibliothèque du monde.
Le temps de lire, comme le temps d'aimer, dilate le temps de vivre.
Si l'on devait envisager l'amour du point de vue de notre emploi du temps, qui s'y risquerait? Qui a le temps d'être amoureux? A-t-on jamais vu, pourtant, un amoureux ne pas prendre le temps d'aimer?
je n'ai jamais eu le temps de lire, mais rien, jamais, n'a pu m'empêcher de finir un roman que j'aimais.
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- Ce qui me frappe, moi, c'est le nombre d'heures passées en moyenne par un gosse devant la télé par comparaison aux heures de français à l'école. J'ai lu des statistiques, là-dessus.
- Ca doit être phénoménal!
- Une pour six ou sept. Sans compter les heures passées au cinéma. Un enfant (je ne parle pas du nôtre) passe en moyenne - moyenne minimum - deux heures par jour devant un poste de télé et huit à dix heures pendant le week-end. Soit un total de trente-six heures, pour cinq heures de français hebdomadaires.
- Evidemment, l'école ne fait pas le poids.
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(...) une scolarité littéraire bien menée relève autant de la stratégie que de la bonne intelligence du texte. Et un "mauvais élève" est, plus souvent qu'on ne croit, un gamin tragiquement dépourvu d'aptitudes tactiques. Seulement, dans sa panique à ne pas fournir ce que nous attendons de lui, il se met bientôt à confondre scolarité et culture. Laissé pour compte de l'école, il se croit très vite un paria de la lecture. Il s'imagine que "lire" est en soi un acte élitaire, et se prive de livres sa vie durant pour n'avoir pas su en parler quand on le lui demandait.
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Vidéo de Daniel Pennac
À l'occasion de la 19ème édition du salon "Lire en Poche" à Gradignan, Daniel Pennac vous présente son ouvrage "Le cas Malaussène Vol.2 : Terminus Malaussène" aux éditions Gallimard.
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