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EAN : 9782754809504
384 pages
Futuropolis (05/04/2013)
3.94/5   217 notes
Résumé :
De 13 à 87 ans, âge de sa mort, le narrateur a tenu le journal de son corps. Nous qui nous sentons parfois si seuls dans le nôtre nous découvrons peu à peu que ce jardin secret est un territoire commun. Tout ce que nous taisions est là, noir sur blanc, et ce qui nous faisait si peur devient souvent matière à rire.
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Critiques, Analyses et Avis (41) Voir plus Ajouter une critique
3,94

sur 217 notes
J'abordai ce Journal d'un corps avec un enthousiasme prudent, appréhendant d'avoir à y lire, rapportées au jour le jour façon traité d'anatomie, les manifestations pas forcément ragoutantes d'un corps en (dé)route vers l'inexorable décomposition.

Erreur ma fille, grossière erreur. En fait de journal, il s'agit plutôt d'une chronique. Ou même… d'un roman. Oui, un roman ! Un roman de mec, instinctif, poétique et truculent, pudique et sans tabou, espiègle et grave, cru, élégant, empreint de dérision, rythmé par la réjouissante symphonie des phrases et la saveur des (bons) mots.

Réduire ce roman donc à la seule description d'un corps et de ses bouleversements au fil du temps ne lui rendrait pas l'hommage qu'il mérite, car ce sont l'esprit du narrateur, ses émois, ses troubles et toutes les réminiscences de sa belle existence qui s'expriment ici avant tout. Cadeau, et pas des moindres, l'humour et la prose virtuose de Pennac, redécouverts avec bonheur, confèrent à cette lecture d'authentiques moments de délectation.

Bon sang, je l'ai tellement aimé ce livre qu'en pondre ne serait-ce que l'ombre d'un pauvre commentaire m'a intimidée pendant des jours. J'arrête donc là les frais mais pour finir, juste un conseil qui n'engage que moi… Lisez ce bouquin. Point.



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Une amie, Lison, apporte des livres de son père, décédé, au narrateur.
Il y découvre un journal tenu par le père en question sur son corps, ses ressentis, ses manies les plus intimes racontées de façon crue, rigolote, dramatique, sans rien cacher. Daniel Pennac écrit avec beaucoup d'humour, avec beaucoup de qualificatifs extrêmement bien choisis.
On peut dire qu'il met le corps à nu sans se censurer et pourtant, il est loin d'être vulgaire.
Le livre n'est pas du tout ennuyeux.
L'auteur a organisé les descriptions au fil du temps à la minute près. Ce qui devient marrant quand on a plus de quatre-vingts ans. Que signifie une minute?
Pour cette relecture du livre lu en 2012 lors de sa parution, j'ai retrouvé Daniel Pennac aussi savoureux que dans "Le bonheur des ogres" lu récemment.
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On a tous des façons différentes d'appréhender le corps, notre corps.

Corps bichonné, dorloté, câliné.
Corps ignoré, oublié, abandonné.
Corps exécré, banni, planqué.
Corps négligé, maltraité, meurtri.
Corps rêvé, idéal, inaccessible.
Corps cultivé, façonné, fuselé.


On a tous des comportements différents face à ce corps selon l'âge, le sexe, la culture, le caractère... A bien y réfléchir, je comprends maintenant pourquoi Daniel Pennac en a fait le sujet principal de son roman. C'était osé tout de même.
Placer le corps au coeur de l'histoire, au détriment de la pensée, du sentiment, de l'émotion, des amitiés, de l'amour, des chagrins...c'est un beau pari et parfaitement réussi !

Le narrateur de ce "Journal d'un corps" relate année après année les malheurs, les joies, les mauvaises surprises, les résignations que lui font subir son corps.
Pour lui, ce serait plutôt :
Corps apprivoisé, aguerri, amadoué.

Ce journal, c'est avant tout celui d'un homme. Et c'est important de le dire. Parce qu'il ne peut être lu de la même manière selon qu'on soit un homme ou une femme. L'homme s'y retrouvera, s'y complaira, s'y sentira comme dans ses petits chaussons. La femme, elle, ira de découverte en découverte, s'amusera des petites manies masculines et inévitablement se tournera vers son conjoint pour lui poser la question fatidique : " Tu portes à droite ou tu portes à gauche, toi ?"
D'ailleurs, le narrateur ne s'y trompe pas.C'est bien aux femmes qu'il pense en écrivant son journal et c'est sur cette citation, à mon sens révélatrice d'une écriture franche et alerte, truculente et sans pudibonderie que s'achèvera ce petit billet. Voici ce qu'il écrit à 50 ans et 3 mois :
" Si je devais rendre ce journal public, je le destinerais d'abord aux femmes. En retour, j'aimerais lire le journal qu'une femme aurait tenu de son corps. Histoire de lever un coin du mystère. En quoi consiste le mystère ? En ceci par exemple qu'un homme ignore tout de ce que ressent une femme quant à la forme et au poids de ses seins, et que les femmes ne savent rien de ce que ressentent les hommes quant à l'encombrement de leur sexe."
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On ne compte plus le nombre de journaux que recense la littérature. Que ce soit le Journal d'un tueur (Gérard Schaeffer), le Journal d'un fou (Gogol), le journal d'Anne Franck... cette forme d'écriture a toujours eu la part belle parmi les livres. Souvent destiné à recueillir les réflexions, expériences ou sentiments de son auteur, le journal est le fidèle confident. le journal de Daniel Pennac se différencie pourtant à ceci près qu'il touche à quelque chose qui nous est commun à tous : le corps. Ce corps que nous entendons mais n'écoutons pas, que nous voyons mais ne regardons pas, qui nous accompagne tout au long de notre vie mais que nous oublions parfois. Ce corps même qui nous rapproche de nos semblables et qui cache bien de secrets, Daniel Pennac a souhaité le célébrer sous la plume paternelle de Lison, le narrateur ("C'est d'un autre corps que j'ai, moi, tenu le journal quotidien ; notre compagnon de route, notre machine à être." p. 7). Merveilleux héritage d'un homme-enfant au caractère sybillin, ce Journal d'un corps par son approche tantôt touchante, tantôt crue mais jamais clinique, expose au grand jour les préoccupations qui nous ont tous hanté un jour mais que nous ne prenons que rarement la peine de raconter. de son enfance, où il prend progressivement conscience de son corps, des complexes qu'il en conçoit, de ses premiers émois érotiques à ses déboires sexuels, de ses lubies à ses habitudes, de ses angoisses à ses maladies, de ses plus beaux succès à ses morts tant aimés, et ce jusqu'à la fin, le père de Lison a consigné dans son journal tous ces événements qui marquent immanquablement l'histoire d'un corps...

"Je n'ai jamais envisagé mon corps comme un objet de curiosité scientifique. Je n'ai pas cherché à le décrypter dans les livres. Je ne l'ai pas flanqué sous surveillance médicale. Je lui ai laissé la liberté de me surprendre. Ce journal m'a juste mis en état d'accueillir ces surprises." (p.357) confie simplement le narrateur. Cette fantastique "machine à être" dont nous ignorons bien des mystères et qui guide parfois nos sentiments et nos choix parle d'elle-même dans ce journal. Avec la sensibilité et l'humour qu'on lui connait, le père de la célèbre tribu des Malaussène nous fait rire ou sourire. Il émeut, il révolte. Mais toujours avec cette humanité qui caractérise ses oeuvres. J'ai aimé le journal de ce corps qui m'a rappelé certaines de mes propres expériences ou souvenirs. Et parce qu'il fête un trésor qui nous est tous commun et propre à la fois, ce journal a une résonnance particulière : il dévoile un peu de nous tous...

Il y a maintenant longtemps que j'avais lu le sourire aux lèvres, l'hilarante saga des Malaussène et le dictateur et le hamac (que j'avais d'ailleurs bien apprécié). Je pensais ne plus revenir aux oeuvres de Pennac. Quelle ne fût donc cette agréable surprise que la publication de ce livre, abondamment illustré par les dessins de Manu Larcenet. Ce pavé, que dis-je ? cette enclume (hormis mes dicos, c'est le livre le plus grand et le plus lourd de ma bibliothèque) est une co-édition des éditions Gallimard et Futuropolis. C'est un bel objet qui saura ravir les inconditionnels de Manu Larcenet. Bien que j'apprécie le travail du dessinateur, cette édition ne me parait pas des plus indispensables en raison de son prix élevé. Pour ceux qui ne peuvent se permettre cet investissement, je conseille tout simplement la première édition de Gallimard.
Lien : http://embuscades-alcapone.b..
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A l'âge de 12 ans, après s'être souillé durant une activité organisée à l'occasion d'un camp de scout, le narrateur décide d'ouvrir le journal de son corps. Ce sera l'occasion, il l'espère, d'apprivoiser ce corps qui l'encombre.

Très tôt rejeté par sa mère, le narrateur a passé la majeure partie de son enfance en compagnie de son père. Ce dernier, atteint d'une maladie incurable, lui a transmis une somme incalculable de savoirs et une passion certaine pour les études. Après, la mort du père, l'enfant se retrouve livré en pâture à une mère autoritaire, acariâtre et peu aimante. Il fuit alors dans son monde imaginaire et s'inventant « Dodo« , son petit frère imaginaire, qui lui permet de supporter les humeurs maternelles. Il se réfugié également sous l'aile protectrice de la généreuse Violette, sa nourrice, qui lui apportera l'amour que sa mère ne parvient à lui donner.

Toute sa vie durant, cet homme a tenté de dompter ce corps si étranger en recourant à son journal. Une émotion, une contrariété… il en consigne les répercussions corporelles dans ses carnets. Ainsi, même si ce corps fut une curiosité de chaque instant, le narrateur est peu à peu parvenu à se l'approprier.

Les cinq sens aux abois, le verbe alerte, il y décrit chaque étape de sa vie, du plaisir de plonger dans les réserves de grain du grenier de Manès, de l'extase procuré par une masturbation, des premiers ébats sexuels avec Mona qui deviendra la femme de sa vie, de la naissance de Lison (son deuxième enfant à qui il destinera ces Mémoires), à l'arrivée des premiers symptômes de la sénilité… Tout y est consigné, sans pudeur, sans mensonges, tantôt de manière crue ou tantôt en recourant à la métaphore.

-

Ce n'est pas aux vieux chroniqueurs que j'apprendrais à faire la grimace, vous ne vous étonnerez donc pas si je vous dis qu'il m'a été extrêmes difficile de rédiger cet article consacré à une lecture que j'ai énormément appréciée.

Volumineux album tout d'abord, au format gigantesque (format A3) et au poids conséquent. Une fois ouvert, le lecteur plonge littéralement dedans puisque le livre fait totalement écran à ce qui peut se passer autour de lui. Sa qualité première est de nous offrir le texte originel de Daniel Pennac dans son intégralité. En prime, l'ouvrage est enrichit des illustrations de Manu Larcenet, une réalisation graphique tout à fait subtile, en noir et blanc.

Non content de nous permettre de faire la connaissance d'un homme qui gardera son anonymat de bout en bout (impossible d'accéder à son nom, voire mieux : son prénom !), le narrateur s'approprie son lecteur de manière totalement exclusive – comme un enfant capricieux. qu'il est difficile de poser cet ouvrage en cours de lecture !! Et comme si cela ne suffisait pas, il est tout aussi douloureux d'accepter de terminer cet ouvrage ; j'ai ralentit mon rythme de lecture pour faire durer, je ne voulais quitter cet univers si prenant quand le récit s'envole, si touchant lorsque vient la fin d'un narrateur qui, nous le savions avant même de commencer, ne peut être éternel. L'humour nous emporte quelque soit la gravité des événements faisant ainsi de cette lecture un amusement de tout instant.

On parcourt ainsi soixante-seize années d'histoire (de 1936 à 2010) par le biais d'un corps qui traversera, non sans appréhensions, les années de pensionnat, les affres de la guerre, les mouvements de mai 1968 sans compter le dépaysement d'un voyage de noces à Venise, les joies de la puberté ou celles de la paternité, l'entrée dans la vie active…
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critiques presse (3)
ActuaBD
05 août 2013
Dans la grande tradition des romans de référence illustrés par des grands noms de la BD, Larcenet apporte à l’ouvrage de Daniel Pennac des images ou l’humain subit les fantaisies de l’imaginaire.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
LesEchos
24 avril 2013
OEuvre imposante, « Journal d'un corps » de Daniel Pennac vient d'être mis en images par Manu Larcenet. La rencontre fonctionne parfaitement.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Sceneario
18 avril 2013
On est séduit par la beauté et la force du texte de Pennac. L'écrivain décale la rhétorique propre aux journaux intimes, il dévoile les méandres du corps pour rebondir sur le vécu du narrateur. Le texte est magnifiquement souligné par les illustrations de Larcenet qui expérimente, joue sur les formes, sur les évocations ...
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (66) Voir plus Ajouter une citation
Laissons-nous glisser dit-elle en ôtant nos vêtements, et c’est bien de glissement qu’il s’agit, soie sur peau, lenteur sur lenteur, nue sur nu, effleurements si délicats que s’évanouissent la durée, la pesanteur et la crainte. Nazaré, dis-je sans conviction, monsieur, murmure-t-elle en piquetant mon cou de minuscules baisers, l’heure n’est plus aux conférences, il n’y a plus rien à maîtriser. Et de baiser légèrement ma poitrine, et mon ventre, et le dos de mon sexe, qui n’en frémit pas, l’imbécile, ce dont je me fiche, libre à toi de ne pas jouer avec nous, vieille chose, les petits baisers gagnant l’intérieur de mes cuisses où la langue de Nazaré ouvre le passage à son visage tandis que ses mains glissent sous mes fesses, que je me cambre, que mes doigts se perdent dans sa formidable chevelure, que sa langue me soupèse, que ses lèvres m’engloutissent, et que me voici dans sa bouche, sa langue entamant un lent travail d’enroulement, ses lèvres leur va-et-vient de sculpteur, et moi m’épanouissant, ma foi, oui, modestement mais tout de même, Nazaré, Nazaré, et durcissant, ma foi, peu à peu mais bel et bien, Nazaré, ô Nazaré, dont j’attire le visage à mes lèvres tandis que nous roulons sur nous-mêmes, Nazaré qui s’ouvre et m'accueille ...
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Eh oui, pour la morve on a inventé le mouchoir, le crachoir pour la salive, le papier pour les selles […] mais rien de spécifique pour le sperme. En sorte que depuis que l’homme est adolescent et qu’il décharge partout où la pulsion l’y pousse, il tente de cacher son forfait avec les moyens du bord : draps, chaussettes, gants de toilette, torchons, mouchoirs, kleenex, serviettes de bain, brouillons de dissertations, journal du jour, filtre à café, tout y passe, même les rideaux, les serpillières et les tapis. La source étant intarissable, innombrables et imprévisibles étant les pulsions, notre environnement est un honteux foutoir.
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Violette me surprend, nu, dans le petit bassin sous la conque. Je me lavais après la cueillette des mûres. Mes mains et mes bras étaient rouges comme ceux d'un assassin. Elle me regarde: Je vois que le cresson a poussé autour de ta fontaine! (Personne ne parle jamais de nos poils. Violette, si.) ça niche aussi sous tes bras? J'ai levé mes bras en l'air pour qu'elle constate par elle-même. Elle ne connaissait plus mon corps. Il y a presque trois ans qu'elle ne me débarbouille plus. Les gens qui vous connaissent le mieux ne savent plus rien de votre intimité quand vous grandissez. Tout devient secret. Et puis, on meurt et tout réapparaît. C'est Violette qui a fait la dernière toilette de papa.
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Grosse affaire. Le jeune Fabien, sept ou huit ans, grand copain de Louis et Stefano, a pété à la messe. Pendant le silence de l’élévation qui plus est ! [...] Le pauvre Fabien est consigné chez lui tout ce dimanche après-midi, alors qu’il était invité à l’anniversaire de Louis. (Au demeurant, le père de Fabien est un jeune crétin qui pratique avec un enthousiasme glacial une religion aussi irraisonnée que l’est mon athéisme. Son enfant est translucide comme une scolopendre élevée en sacristie. C’est un miracle s’il pète.)
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Hier au dîner, le vieux général M.L., blessé à Verdun, dit du testicule qu’il a perdu : C’est tout ce que j’ai laissé sur l’ossuaire de Douaumont. Il a néanmoins engendré une de ces familles nombreuses dont les militaires ont le secret. Sans la guerre, conclut-il arithmétiquement, j’en aurais fait le double. Sa femme ne relève pas.
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