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4,05

sur 1214 notes
Je m'aperçois que , Covid et hiver obligent , mes rendez - vous avec vous deviennent quotidiens ...Ce qui n'est pas du tout un pensum pour moi ...Quant à vous , les gens qui lisent étant respectueux , je sais que vous ne me direz jamais que je vous ennuie....Bon , n'insistons pas et passons aux choses sérieuses. Trouvé " sous le sapin" et offert par ma fille qui aime bien me faire sortir de ma zone de confort , ce livre m'a fait voyager . En effet , me voici parti à Londres ( hum , j'adore cette ville ) de nos jours et ....à la fin du dix- huitième siècle ! Bigre . Mais ça arrive ça, dans les romans , d'être transporté en un même lieu à des époques différentes. On ne va pas s'en inquiéter. Non , mais ce dont on va s'inquiéter, c'est de l'absence ( ou presque ) d'hommes dans ces pages . Ce n'est pas que je n'aime pas les femmes , au contraire , mais celles qu'on va côtoyer dans ce roman ont tendance à vouloir se débarrasser de leur moitié. Pourquoi ? Oh , bien peu de choses , trois fois rien , des broutilles ....vous verrez bien ... Si c'était mon épouse qui me l'avais offert , ce livre , je me demande si je l'aurais regardée de la même façon après avoir tourné la dernière page .....A moins que ....complicité avec notre fille ? Si vous ne trouvez plus mes critiques à l'avenir , merci de lancer des recherches ....
En fait , dans ce livre , Caroline arrive à Londres . Seule . Elle devait venir fêter son dixième anniversaire de mariage avec son mari .....mais a découvert, quelques jours plus tôt que celui - ci ....la trompait . Blessée, meurtrie , bafouée, plus question de dîner londonien aux chandelles , non , mais voyage tout de même....Et là , sur les berges boueuses de la Tamise , la découverte d'une fiole va déclencher chez Caroline une soif de savoir , de rechercher , de découvrir...et pour découvrir, elle va en découvrir des choses qui vont la "faire revenir "au XVIII ème siècle, dans une étrange boutique d'apothicaire tenue par la ténébreuse Nella et la dynamique et adorable Eliza ...Attention , les gars , ça va " swinguer " ....Oui , c'est que Nella , son mari ....si , si ....avec aussi , un drame , mais , chuttt .
Il est bon , parfois , de ne pas choisir ses livres , mais de se fier au hasard dont on dit qu'il fait souvent bien les choses ....Autant le dire, j'ai passé un fort bon moment avec ce roman facile à lire et subtil .L'alternance des lieux et des personnages permet de bien se transposer ici et là , de se métamorphoser au cours des pages. Sans doute certains personnages auraient ils mérité d'être un peu " approfondis " mais j'ai trouvé le " rapprochement " entre eux tout à fait cohérent.
Le roman ? Féministe, sans doute , mais pas que . Fantastique ? Un peu . Avec des " exagérations "? sans doute . Violent ? oh non . Drôle ? Oui, mais pas que . Émouvant ? parfois . Lisible par les hommes ? Ah , ça oui , pour voir ce dont elles sont capables !!! .Lisible par les femmes ? Heu , " joker " ça pourrait leur donner des idées ( même si elles n'en manquent pas ...). En conclusion ? Un bon moment de distraction qui manquera sans doute de " profondeur " pour certaines ( et certains !!! ) et qui ravira celles ( et sans doute ceux ..) qui veulent sortir de la " grisaille ambiante " . Et comme chacun le sait , à Londres , la grisaille , ça n'existe pas ...les fioles aux contenus " un peu particuliers " par contre ,surtout au XVIII ème... Et on n'en trouvait pas dans les romans d' Agatha ??? Hum , so british !!!
Allez , bonne lecture les filles , et sans rancune , hein ? Comme diraient le grand séducteur qu'est Serge Lama " femmes , femmes , femmes " ou le talentueux Julien Clerc " femmes , je vous aime " , voire Enrico et " les jolies filles de son pays " , il n'y en a que pour vous .....Dans ce livre aussi . Profitez -en ....A bientôt, ..... peut - être .
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Connaissez-vous le mudlarking ? Non ? Je ne connaissais pas non plus avant qu'un cinquantenaire inconnu propose à Caroline de se joindre au groupe pratiquant cette activité, alors qu'elle s'apprêtait à entrer dans un pub.
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Je salue l'originalité, on ne m'a toujours proposé que de prendre un café, ce que je déteste, au passage.
Il existe quand même des boissons plus affriolantes, quitte à traîner dans un bar.
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Caroline vient d'arriver à Londres pour fêter son dixième anniversaire de mariage lors d'un séjour en amoureux avec James.
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Manque de bol, c'est le cas de le dire, peu avant de partir, elle venait de découvrir que son mari avait trempé son biscuit hors mariage.
Du coup, c'est seule qu'elle fait le voyage.
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Le désespoir la submerge, perdre son James et les bébés qu'ils envisageaient de mettre au monde, tandis qu'elle travaillait comme comptable à la ferme de ses parents, faute de poursuivre des études à Cambridge pour obtenir un doctorat d'histoire britannique, son rêve de toujours, ça fait mal de passer à côté.
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Mais bon, qu'est-ce qu'un poste d'enseignante à l'université à côté d'une mirobolante carrière de comptable à la ferme familiale ?
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Mais revenons au mudlarking, activité que lui propose l'inconnu.
Il s'agit de fouiller dans la boue des rives de la Tamise pour y dénicher d'éventuels trésors pouvant remonter à l'époque victorienne.
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Dès son premier essai, Caroline découvre une petite fiole bleue qui pourrait venir de chez un apothicaire. Seule indication, un petit animal gravé à la main.
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Dans ce roman choral, la seconde protagoniste est Nella, apothicaire.
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Nous faisons sa connaissance à Londres, le 3 février 1791, alors qu'elle vient de découvrir un billet dans lequel une personne lui demande de préparer un poison destiné au mari de la maîtresse pour laquelle elle travaille.
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Nella imagine et concocte de suite un produit adapté et attend que sa cliente vienne chercher la fiole.
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C'est Eliza, 12 ans, qui vient toquer à sa porte...
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J'ai vraiment adoré tous les moments passés avec Nella et Eliza.
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Nella n'était pas destinée à être empoisonneuse, mais un grand malheur l'y a amenée.
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Au départ, elle prenait juste la succession de sa mère, fabriquant des remèdes pour les femmes, ce qui manquait cruellement à l'époque où les médecins ne soignaient que les hommes.
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Par ailleurs, vous l'aurez deviné, la fiole que Caroline a trouvée la pousse à creuser (pas dans la Tamise, mais dans les archives de la bibliothèque) pour découvrir l'histoire du récipient et de l'apothicaire qui l'avait utilisé.
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L'auteure dont c'est le premier livre traduit en français réussit à nous faire plonger dans le Londres de Nella et d'Eliza d'une manière magistrale.
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Nous parcourons les ruelles sombres et sordides, nous traversons des champs, croisons des granges.
C'est magique, je m'y voyais très bien.
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En parallèle, nous suivons avec intérêt les recherches de Caroline, passionnantes aussi.
Le hasard fait souvent bien les choses, quelques faits sont plus qu'improbables, mais ça n'a pas gâché ma lecture.
Je ne vous cacherai pas que le caractère et les tergivresations de ladite Caroline m'ont un peu agacée, mais le plaisir de parcourir le récit l'emporte largement sur ce petit bémol.
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J'ai moi aussi très très envie d'aller patauger dans la Tamise, maintenant.
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Trois personnages féminins , deux temporalités.

On est en 1791, à Londres, Nella est apothicairesse d'un genre spécial. A la suite d'une déception amoureuse, elle a choisi de ne vendre ses potions qu'à des femmes , qui ont pour but de tuer un homme de leur entourage. Comment Nella sait-elle que la cause est juste et que l'homme mérite de mourir et pas sa future meurtrière ? Ben, on sait pas ! Soit elle compte sur l'honnêteté de la donzelle, soit elle parie sur la chance....
Bref, un jour , Eliza ( domestique ) entre dans sa boutique, elle a 12 ans, et vient pour sa maitresse qui veut tuer son mari. C'est Eliza qui versera le poison...
S'en suivra une amitié.

On est de nos jours et Caroline, américaine, devait passer quelques jours à Londres avec son mari. Mais découvrant un peu avant son départ qu'il l'a trompée, elle fera le voyage toute seule. Dès le premier jour , elle croise un "club" de "mudlarking" . Elle découvrira dans la gadoue de la Tamise, une fiole, et va faire des recherches qui l'améneront vers Nella et Eliza.

Que dire de ce roman qui fut une vraie déception ?...
Tout d'abord , la Caroline, qui au bout de deux jours, a trouvé la fiole, a trouvé une personne qui l'aide, a trouvé le nom de la boutique qui correspond à la fiole et va trouver la cave de la boutique dans le Londres du XXI siècle, qui a été conservée intacte depuis le XVIII siècle !!!! Avec la spéculation immobilière de cette capitale, ( que j'ai pu constater lors d'un séjour ), c'est impossible !
Et puis, cette idée qu'une américaine débarque et trouve ce qu'aucun londonien, aucun anglais, aucun européen n'a trouvé avant elle, ça me défrise !!!!! Et si rapidement ... Et avec des outils tels que son pauvre petit téléphone portable ???
Et puis cette idée que Caroline n'a rien de mieux à" visiter" que la gadoue , alors qu'elle vient à Londres pour la première fois ! Je veux bien qu'elle ne veuille pas suivre le programme touristique qu'elle avait prévu avec son mari, mais Londres, ce n'est pas que les musées et monuments, il y a pleins de choses à faire et à voir ...
Quand à l'aspect historique de la partie XVIII siècle, elle n'est pas assez documentée. L'auteur survole le Londres ancien, trop rapidement, les personnages aussi .
Nella vit dans le sous-sol d'une boutique, au fin fond d'une impasse. elle n'a aucun collégue commerçant, aucune autre interaction que celles avec ses clientes, mais elle bénéficie d'un important bouche-à-oreille ?!
Eliza est extrêmement dégourdie pour une enfant de 12 ans, ( ce qu'on veut bien comprendre vu qu'elle doit travailler pour vivre ), mais elle ne connait rien sur les régles, alors qu'elle vient de la campagne ?
Ce roman est centré sur les femmes et présente de façon extrêmement caricaturale, les hommes , qui ne sont que tromperies. Et donc, les femmes trouvent extrêmement logique de les tuer. Mais il aurait été intéressant que Nella soit décrite comme un personnage très dangereux, que l'auteure insiste davantage sur sa "méchanceté" par opposition au personnage de Caroline qui est une victime au départ. Il aurait été judicieux qu'on sente plus de différences entre les deux époques, entre les trois personnages. Eliza raisonne comme une adulte.
Et que dire du suspens, inexistant ?
Qualifié de roman policier historique, il manque cruellement de substance.
J'ajoute que le choix de la traductrice pour passer d'apothicaire à un féminin qui n'existait pas et qui, sous sa plume est devenu "apothicairesse", m'a bien agaçé (tout comme le mot "autrice" au lieu d'auteure !). Je lui préfére le mot : une "apothicaire". Simple et efficace .

Je pense que l'auteure a eu une excellente idée (créer un personnage féminin d'apothicaire ) et c'est cette ambiance ( XVIII siècle + poisons ) qui a séduit, plus que ce qu'elle en a fait.
Mais ce n'est que mon avis, très déçu alors que ce roman a été un gros succés éditorial aux USA et qu'il va être adapté sur petit écran...
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1791
La première page nous déroule le serment des apothicaires.
"Je jure de ne jamais administrer de poisons..."
Nella est loin du serment que sa mère avait rigoureusement suivi, en se spécialisant dans les maux féminins.
Nella envisage de soulager les maux féminins dans un autre genre. Tous les maris , à commencer par le sien qui lui a donné des idées meurtrières , sont empoisonnés par les remèdes de Nella, à la demande de leurs femmes.
Notre apothicairesse ( l'auteure introduit un débat sur le terme au début du livre) note avec soin dans un carnet toutes ses clientes et les remèdes qu'elle leur délivre.
C'est qu'elle nous donne les recettes. Heureusement qu'elles sont impossibles à réaliser. On ne sait jamais !
Gare aux maris infidèles et irrespectueux envers les femmes et les jeunes filles , avec cette diablesse!
Elle est rejointe par une aidante en la personne d'Eliza , une toute jeune fille, à qui elle donne un livre de magie.
Cette empoisonneuse au coeur meurtri, pétri de haine est littéralement déformée physiquement par l'esprit de vengeance qui l'habite.

De nos jours
Caroline arrive à Londres pour ses 10 ans de mariage sans son mari car elle vient d'apprendre l'infidélité de celui-ci.
Elle accepte l'invitation de mudlarkistes , qui fouillent les berges de la Tamise à marée basse, à la recherche d'objets anciens et elle tombe sur une minuscule fiole.
Nous savons d'où elle vient mais Caroline va faire des recherches approfondies qui aboutiront presqu'à ce que nous savons grâce au récit de Nella..
Le récit est partagé entre les chapitres où l'empoisonneuse Nella, Elizabeth son aidante et Caroline se partagent la narration.
En lisant, je voyais des lieux noirs teintés de bleu : une ambiance mystérieuse, diabolique.
Le récit est original de par son thème. Il aurait pu être plus riche en évènements mais ne manque pas d'intérêt.
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La petite boutique aux poisons c'est d'abord une belle couverture, un titre plein de promesses et une quatrième de couverture alléchante.
Entre passé et présent le lecteur arpente les berges de la tamise et les rues de Londres. Une histoire universelle de femmes qui se serrent les coudes, une apothicairesse, une petite boutique dans une ruelle sombre à l'époque de Jack l'éventreur et un pacte : n'empoisonner que les hommes, ne jamais nuire aux femmes. Punir les violents, les infidèles, ceux qui écrasent les femmes de leur légitimité d'homme en être qui se croit supérieur. Impossible de résister. J'ai foncé tête baissée en compagnie de Caroline, Nella et Eliza.

Caroline vit dans le présent c'est une insatisfaite qui a relégué ses rêves et son dynamisme au profit d'une vie qui ronronne et de l'espoir d'atteindre le combo gagnant : mari, maison, enfant(s). Mais voilà tout ne se passe pas toujours comme prévu et le bonheur n'est pas toujours comme on l'imaginait. Son destin va croiser celui de Nella qui a pourtant vécu à un autre siècle, et ce grâce à une petite fiole.

Nella appartient au passé et à bien des égards, elle est plus libre que Caroline. Elle vit seule, elle est indépendante et elle a sa propre boutique, c'est une apothicairesse. Un jour la petite Eliza va venir bouleverser sa vie de manière inattendue.

Deux femmes deux époques et deux histoires qui se rejoignent. L'idée n'est pas nouvelle j'attendais donc quelques surprises pour mettre du piquant dans tout ça. Allons bon, on est plus proche des paillettes que du piment. J'ai trouvé le personnage de Caroline agaçant, notamment son habitude de radoter. J'avais compris la première fois qu'elle n'était pas satisfaite de ses choix, le dire toute les 10 pages n'était peut-être pas nécessaire. A certains moments on frôle le feel good mais je n'avais pas signé pour ça moi ! Je résumerai en disant que dans le présent c'était trop guimauve et un peu cul cul. Je vous l'accorde cette phrase est d'un vocabulaire limité mais j'ai privilégié le côté explicite !

Les parties avec Nella sont celles que j'ai préférées. J'ai bien aimé cette femme de caractère, son indépendance et sa force mais le personnage est terni par une sorte de culpabilité d'être ce qu'elle est. Il y a comme un relent de morale judéo-chrétienne qui plane et qui ne m'a pas emballée. La mauvaise femme au coeur sombre qui au fond sait que c'est mal et n'assume pas, je n'adhère pas. J'aime les personnages qui sans être manichéens sont entiers et s'assument. Ici c'est comme si l'autrice n'avais pas su choisir quel caractère il souhaitait leur donner. Je ne peux même pas dire que le personnage est torturé il est indécis. Finalement c'est peut être bien la petite Eliza que j'ai préféré. Sans peurs et sans regrets, fière et battante elle a tout pour plaire.

Ces personnages en demi-teinte ont beaucoup freiné mon immersion dans l'histoire. de plus l'auteur a mis la maternité au coeur du récit de manière un peu maladroite selon moi. Ce n'était sans doute pas l'objectif mais à un moment j'ai eu l'impression que les femmes étaient définies uniquement par ça. Même si la suite a révélé que je me trompais, au moins partiellement, l'impression m'a laissée un gout amer. Pour couronner le tout le récit a été parsemé d'incohérences et d'invraisemblances. Des ficelles trop grosses pour être crédibles, des facilités, autant de choses qui accumulées font qu'on n'y croit pas. Il en va de même pour la fin qui dénote et qui semble avoir sombré dans la facilité.

Je suis un peu dure ? Oui c'est vrai. C'est un premier roman et je suis allée jusqu'au mot fin malgré mes reproches. J'ai dû être un saumon dans une autre vie car il m'arrive souvent de nager à contre-courant, mais beaucoup ont aimé ce livre. Je crois que l'explication quant à ma déception tient en 3 mots : erreur de casting.
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Tout commence par une simple petite bouteille en verre trouvée dans la boue des berges de la Tamise.
C'est Caroline Parcewell, une américaine qui fait cette découverte par hasard, alors qu'elle était censée fêter ses 10 ans de mariage, mais comme elle vient d'apprendre que son mari l'a trompé, elle a décidé de faire le voyage jusqu'à Londres toute seule.
Cette petite bouteille sera l'élément déclencheur de l'histoire, puisque Caroline va entreprendre des recherches poussées pour savoir d'où provient ce petit flacon mystérieux qui l'intrigue, et nous allons à ses côtés découvrir la vie d'une femme apothicaire et meurtrière ayant vécu deux cent ans plus tôt.
J'ai beaucoup aimé les parties consacrées aux recherches historiques et les descriptions de la vie à l'époque victorienne.
Je me suis moins attachée à Caroline, que j'ai trouvé un peu pénible avec ses plaintes incessantes.
J'ai aimé également le fait que l'accent soit mis sur les conditions de vie des femmes, que ce soit au XVIII ème siècle ou aujourd'hui, on voit que la notion de liberté a certes évolué, mais les envies profondes des femmes sont encore bien souvent sacrifiées au profit de la réussite de leurs maris ou de l'obligation d'élever leurs enfants.
Une belle découverte pour tous ceux qui aime les descriptions de la vie à l'époque victorienne.
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Très belle découverte que ce livre écrit par une Américaine mais se déroulant à Londres.
Deux histoires se croisent : une se passe en 1791, l'autre se passe de nos jours. Mais tout se lie, tout se recoupe et avec beaucoup de brio de la part de l'auteure.
Des vies qui se trouvent à des tournants vont trouver des solutions et vont pouvoir avancer. le tout sur un fond d'empoisonnement, de mystères et d'un peu de fantastique.

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Challenge plumes féminines 2022 – n°20

C'est sa belle couverture qui a attiré mon regard en premier, le titre et le résumé ont fait le reste pour m'intriguer. du coup, pour une fois, il ne sera pas resté très longtemps dans ma pal. C'est le premier roman de cette auteure, j'espère passer un excellent moment en sa compagnie.

L'auteure alterne son récit entre 3 narratrices, bien identifiées à chaque début de chapitre, deux sont en 1791 et la dernière de nos jours. J'ai eu un peu plus de mal avec Caroline, notre contemporaine, qu'avec les deux autres. Je ne comprends pas bien le lien entre ces trois femmes, malgré la fiole avec l'ours gravé. L'auteure alterne également passé et présent pour chacune des femmes pour nous apprendre à mieux les connaître. L'histoire est étrange et intrigante en même temps car on ne sait pas trop où elle va nous mener. Et c'est justement ce genre de roman que j'apprécie car je n'en attends rien de précis. Je me laisse plus facilement bercer par l'histoire que nous conte l'auteure. Et pour le coup, ça a été une belle surprise de découvrir le parcours de ces trois femmes sur quelques jours. Nous suivons donc Nella, apothicaire de son état, Eliza, jeune fille de 12 ans, et Caro, une femme à la recherche de son avenir. Elle le retrouvera grâce à une fiole bleue, celle-ci
lui permettra d'y voir plus clair et de remonter dans le passé. J'ai beaucoup aimé rencontrer Nella et Eliza, leurs fêlures sont différentes et pourtant, elles se comprennent en tant que femmes. le style de l'auteure est très agréable, on a aucun mal à imaginer les rues de Londres et à y suivre nos narratrices.

Comme vous l'aurez compris, ce one-shot a été une agréable surprise et une excellente découverte du style et de l'univers de cette auteure. Par ailleurs, à la fin, nous trouvons quelques annotations sur des poisons utilisés par Nella, quelques recettes ainsi qu'une note historique. Je vous conseille donc de découvrir ce premier roman plein de surprises et sur un thème inédit. Pour ma part, je pisterai ses prochaines publications.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Ce bouquin me faisait de l'oeil depuis un moment et j'ai été super heureuse de le gagner à un concours organisé à Noël par les éditions Faubourg Marigny

Sa couverture est magnifique et ça augurait du bon pour le contenu, malheureusement ça a été une lecture en demi teinte pour moi (ainsi que pour tout notre groupe de lecture commune)

L'idée de la double temporalité était vraiment chouette pour suivre en parallèle le destin de plusieurs femmes mais malheureusement le contexte historique a été largement survolé.

Au delà des incohérences (cette maison datant de plusieurs siècles abandonnée et toujours intacte en plein coeur de Londres 😲), le manichéisme homme/femme et les chouineries du personnage contemporain ont eu raison de mon plaisir de lecture.
Ce roman qui, sur sa quatrième de couverture, se veut féministe, a une façon de dépeindre les femmes au travers de la maternité qui me dérange un peu.

Peut-être que j'aurais aimé plus d'immersion dans l'époque fin XVIII ème siècle... Peut-être une femme moderne plus forte (qui ne parle pas de son mari A CHAQUE PAGE !!!) Ou moins d'évocation de grossesses et de menstrues...
Ou alors plus de meurtres de bonhommes je ne sais pas 😁
En tout cas ce livre le laisse un goût d'inachevé
Dommage !

Je sais que beaucoup d'entre vous l'ont aimé... J'ai du mal à saisir cet engouement.
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Londres, 1791. Nella a repris la boutique de sa mère et y a ajouté une pièce dérobée dans laquelle concocte soigneusement, sur commandes, des poisons destinés à la gent masculine qui a fait offense à des femmes. Cette affaire lui permet d'apaiser une douleur personnelle, un secret qu'elle se résout mal à partager mais que le lecteur comprend assez vite.

Londres, de nos jours. Caroline s'est envolée pour Londres...seule après qu'elle a découvert l'infidélité de son mari. En plus de l'introspection inévitable qu'amène ce séjour qui aurait dû se faire en couple, elle renoue peu à peu avec son essences : ses passions, ses aspirations, etc. Et c'est à cette occasion qu'elle découvre une petite fiole ...

On suit donc les trajectoires de ces deux femmes (et de "l"assistante" de l'apothicaire) en parallèle. Les deux m'ont beaucoup touchée.
Les chapitres sont courts, l'écriture dynamique et les thématiques sont très modernes, amenant le lecteur à une réflexion sur les rapports hommes-femmes, la féminité et l'auto-détermination d'un individu au-delà de son genre ou son statut marital.
Je me suis délectée de ce roman comme avec Les Sorcières de Pendle ou Miniaturiste.
Sans être un "coup de coeur" comme on dit, j'ai passé un très agréable moment avec ce roman qui m'a beaucoup parlé et amené à réfléchir, en dehors de cette super aventure qui fait magnifiquement le lien entre passé et présent. Et c'est déjà beaucoup.
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