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Paul Duncan (Éditeur scientifique)
EAN : 9783822831557
192 pages
Taschen (19/11/2008)
4.36/5   14 notes
Résumé :
L'horreur est à la fois le genre de film le plus populaire depuis toujours et le plus varié sur le plan géographique ; en effet, chaque pays produisant des films crée des films d'horreur d'une manière ou d'une autre. Révélant des angoisses profondes, voire ancestrales, et exploitant simultanément des peurs spécifiques selon le contexte social et culturel, l'horreur au cinéma est éternelle, mais aussi étroitement liée à l'époque et au lieu de sa création. Cette nouve... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Un livre intitulé le Cinéma d'horreur avec en couverture le Nosferatu de Werner Herzog et en quatrième de couverture une photo du tournage de la scène de la douche de Psychose d'Hitchcock, c'est un livre fait pour moi.

Evidemment parce que j'adore Hitchcock mais aussi parce que je dois à Nosferatu fantôme de la nuit une de mes premières soirées de terreur cinématographique.

Par une sombre et brumeuse soirée d'hiver, je devais avoir 8 ou 9 ans, j'étais seul chez moi, quand, jamais avare de sensations fortes, je découvris un Klaus Kinski terrifiant dans le rôle du comte de Dracula et une Isabelle Adjani diaphane et svelte. (On a tous beaucoup changé depuis…) Ce film hanta nombre de mes nuits par son atmosphère angoissante unique.

Je ne découvris que des années plus tard la version originelle de Murnau, celle d'Herzog en étant le remake. En dépit de l'interprétation inoubliable de l'effrayant Max Schreck cette version muette, la favorite de nombreux cinéphiles, si elle m'enchanta, ne me tétanisa jamais de la même manière, les années avaient passé…

Voilà le premier des nombreux souvenirs que ce livre a fait ressurgir de ma mémoire bien embrumée de modeste amateur de cinéma.

Faire un catalogue de tous les films d'horreur serait rébarbatif et n'aurait pas grand sens. Les auteurs, Jonathan Penner et Steven Jay Schneider sous la houlette de Paul Duncan, déjà auteur de StanleyKubrick et Alfred Hitchcock également chez Taschen, ont donc choisi de les regrouper par thèmes :

Tueurs psychopathes et serial killer

A travers entre autre des films tels que M le Maudit de Fritz Lang ; The Lodger, film muet d'Hitchcock, Psychose du même Hitchcock ; Vendredi 13 ; Halloween de John Carpenter ; le Silence des agneaux de Jonathan Demme et d'autres que je vais m'empresser de découvrir tels que C'est arrivé près de chez vous avec Benoit Poolvoorde ou le Voyeur du britannique Michael Powell que je ne connaissais pas du tout.

Cannibales, monstres et dégénérés

Avec des acteurs aux performances mémorables tels que Lon Chaney dans le Fantôme de l'opéra ; tels que le casting incroyable de Freaks, la monstrueuse parade, inoubliable film de Tod Browning, réalisateur incontournable du cinéma horrifique des années 30, encore un fabuleux souvenir, merci le Cinéma de minuit ; tels que les dégénérés de la Colline a des yeux de Wes Craven ou Massacre à la tronçonneuse et beaucoup d'autres.

La revanche de la nature

Où quand la nature se venge avec forcément, le premier King Kong, de Cooper & Schoedsack, poupée articulée plan par plan, suivront la version de John Guillermin puis celle de Peter Jackson ; L'Etrange créature du lac noir ; Tarentula, l'araignée géante ! Quand on est comme moi un gamin qui a peur des araignées, un film glaçant découvert grâce à la Dernière séance et son deuxième film en VO et bien sûr le requin des Dents de la mer de Spielberg…

Science-fiction

Alien évidemment, LE monstre de science-fiction mis en images successivement par Ridlet Scott, James Cameron, David Fincher et Jean-Pierre Jeunet ; L'Homme invisible d'après le roman de H.G. Wells ; Les Yeux sans visage ; La Mouche de Cronenberg ; The Thing de John Carpenter ou encore une découverte que je dois encore à La Dernière Séance L'Homme qui rétrécit d'après le roman de Richard Matheson.

Les morts-vivants

Mary Shelley l'a mis en mots, les studios Universal le mettent en images sous les traits, à jamais gravé dans nos esprits, de Boris Karloff dans Frankenstein et sa suite La Fiancée de Frankenstein. Les studios Hammer produiront leurs propres versions réalisées par Terence Fischer avec un duo bien connu des mordus du genre, Peter Cushing et un certain Christopher Lee ressurgi parmi les vivants grâce au Seigneur des Anneaux de Peter Jackson, évoqué dans cette section grâce à Braindead. Bien sûr, impossible de passer sous silence les films de George Romero, La Nuit des morts vivants, le Jour des morts-vivants ou Zombies, bien avant Walking Dead…

Fantômes et maisons hantées

S'il y a un seul film de cette catégorie que vous devez absolument voir, c'est La Maison du diable de Robert Wise d'après Maison Hantée de Shirley Jackson. « […] véritable leçon de cinéma d'horreur que de nombreux réalisateurs contemporains seraient bien inspirés d'imiter ». Une des rares fois où j'ai préféré le film au livre peut-être parce que je l'ai lu des années après. Ce fut pour moi un moment de cinéma unique. Arriver à créer de la tension, de l'angoisse, donner la chair de poule avec finalement bien peu de chose, un bruit, une musique, une image, un angle, une prise de vue, un effet d'optique… Julie Harris y est formidable. Par contre, oubliez le remake Hantise… Tobe Hooper et ses Poltergeist ne détrôneront jamais Hill House dans mon coeur.

Possession, démons et mauvais génies

Murnau encore avec son Faust ; John Barrymore, Fredric March et Spencer Tracy, trois interprètes du Dr Jekyll et Mr Hyde de Stevenson, 1920, 1931 et 1941 ; le Masque du démon de l'italien Mario Bava ; Chucky ; Freddy, encore Wes Craven, et un incontournable, un monument, L'Exorciste de William Friedkin, l'histoire d'une fillette possédée et son exorcisme d'après William Peter Blatty en 1973, grande année, ses effets spéciaux, son atmosphère, sa musique entêtante…

Vaudou, sectes et satanistes

Encore un film de 1973 que je ne connaissais pas du tout mais que les auteurs m'ont donné envie de découvrir, The Wicker Man avec encore Christopher Lee ; un maitre de l'horreur, l'italien Dario Argento avec Soupirs ! Mais aussi des films cultes comme La Malédiction ou Rosemary's Baby de Roman Polanski.

Vampires et loups-garous

Deux des créatures les plus largement représentées au cinéma. Les deux Nosferatu, je ne vais pas y revenir, mais aussi Dracula sous les traits de Bela Lugosi, interprète mythique du comte qui finira totalement vampirisé par son rôle, bien avant Christopher Lee et beaucoup plus tard Gary Oldman dans la version délicieusement gothique de Coppola que j'adore.
Lon Chaney en Loup-garou mais aussi le Loup-garou de Londres de John Landis dont j'entends encore les os craquer au moment de sa transformation, les Hurlements de Joe Dante et Jack Nicholson dans Wolf de Mike Nichols.

Les monstres féminins

Dernier chapitre mais pas le moins surprenant qui s'ouvre sur une photo pleine page de Joan Crawford une hache à la main dans La Meurtrière diabolique, « film dirigé de main de maître par William Castle sur un scénario de Robert Bloch, auteur de Psychose », nul doute que je le découvrirai dès que possible. Une Joan Crawford que l'on retrouve aux côtés de son éternelle rivale Bette Davis dans Qu'est-il arrivé à Baby Jane ? Suivie au fil des pages par Kathy Bates dans Misery, Sissy Spacek dans Carrie au bal du diable de Brian de Palma d'après Stephen King.


192 pages d'horreurs en noir et blanc en couleurs pour un tour d'horizon forcément non exhaustif mais totalement jubilatoire du cinéma d'horreur. Je suis toujours atterré quand j'entends des gens me dirent qu'ils ne regardent jamais de films en noir et blanc ou en VOST, il y a tant de films à découvrir. Même s'il est parfois surprenant de croiser certains films dans cette catégorie, une lecture faite de vagues souvenirs, de coups de coeurs partagés et de découvertes qu'il me tarde de poursuivre à l'écran…

Le Cinéma d'horreur chez Taschen où quand, pour moi, horreur rime avec bonheur !

Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Le cinéma d'horreur est l'un de mes livres sur le cinéma que je préfère et un de ceux que je relis le plus souvent. Tout d'abord, c'est un livre des éditions Taschen : si vous avez déjà eu entre vos mains un bouquin de cette maison d'édition, vous comprenez très bien pourquoi je me pâme devant ce livre. Pour les autres, sachez que cet éditeur est (à mes yeux) le meilleur en ce qui concerne les livres d'art. Les maquettes sont soignées, les photos sont magnifiques et le contenu est toujours excellent.

Ensuite, j'aime le cinéma d'horreur. Ma préférence va aux classiques comme la saga Dracula avec Christopher Lee et Peter Cushing, Frankenstein, Les sévices de Dracula, White Zombie avec Bela Lugosi, La Monstrueuse Parade... mais je ne crache pas non plus sur les films récents de Halloween à Ghostland en passant par Alien (sans oublier Psychose de mon très cher Hitchcock !).

Aussi, cet ouvrage est une mine d'infos sur des films que j'adore et aussi une source d'inspiration pour quelques soirées effrayantes. J'y ai découvert un nombre impressionnant de petits chefs-d'oeuvre.
Passionnant de bout en bout, richement documenté et illustré, le cinéma d'horreur est un ouvrage réjouissant pour tous les amateurs du genre.

CHALLENGE MULTI-DÉFIS 2018
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l n'y a pas que la fiction dans la vie. Ni que les livres comme loisir. Il y a aussi le cinéma. Et de beaux ouvrages qui en parlent, comme le cinéma d'horreur, une anthologie de ce « mauvais genre » sur grand écran. Partant des tout premiers films d'épouvante, comme le Frankestein de 15 minutes tournés par les studios Edison jusqu'aux oeuvres plus récentes, il s'interroge sur notre fascination pour le gore, l'épouvante et le frisson sur grand et sur petits écrans. Non content de dresser un panorama historique, ce livre divise en plusieurs catégories suivant la nature du monstre à affronter : tueurs psychopathes, cannibales, mère Nature, extra-terrestres, morts-vivants, fantômes, démons, sectes, vampires et loups-garous, et pour finir les monstres au féminin. Même si certains des films cités se retrouvent du coup dans différentes catégories, l'ensemble est particulièrement intéressant si vous aimez frissonner sur grand écran, et ce quelque soit votre genre d'horreur préférée (slashers, monstres classiques, hantises ou autres possession). Et richement illustré avec des photographies, y compris des scènes de tournages, issues des archives de David del Valle. Savoir que les Gremlins ne sont que des vulgaires marionnettes comme le Muppet Show, retire beaucoup de l'aspect effrayant à ces animaux domestiques devenus fous.
En revanche, j'ai quelques reproches à faire au livre. D'une part, il ne tient pas du tout compte de la production francophone, hormis une brève mention d'Alexandre Aja. Ce qui est dommage car le film de genre, l'horreur y comprise est l'un des points forts du cinéma français (que pourtant j'apprécie peu), comme le prouve tout récemment Grave. D'autre part, certaines illustrations auraient gagné à être mises en tête ou en fin de chapitre, et non pas au milieu entre deux paragraphes. Quand pour suivre le texte, il faut survoler deux, quatre ou six pages de photos aussi intéressantes soit-elles, on n'y revient pas toujours. Enfin, et là c'est plus un aspect purement esthétique : le papier noir glacé est souvent une mauvaise idée. À moins de lire ce livre avec des gants, vous y laisserez forcément vos empreintes d'une page à l'autre… Pratique pour un détective, dérangeant pour le propriétaire d'un beau livre d'images comme celui-ci…
Lien : https://www.outrelivres.fr/l..
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L'horreur est un des genres cinématographiques les plus populaires depuis toujours et le plus varié sur le plan géographique, Révélant des angoisses profondes, voire ancestrales, et exploitant simultanément des peurs spécifiques selon le contexte social et culturel, ce type de films brasse des sujets éternels tels que la mort, la souffrance, la séparation et les mêle étroitement à notre quotidien. Cette nouvelle et envoûtante rétrospective visuelle, comprenant beaucoup de photographies, étudie le genre en termes thématiques, historiques et esthétiques, le classant dans des catégories fondamentales. Bien entendu, il n'apprendra pas grand-chose aux amateurs, mais servira plutôt à se remémorer ce qui nous à effrayer en salle ou devant notre petit écran. L'occasion de repenser à quelques grands classiques ou de découvrir des titres plus confidentiels. Belle présentation sur papier glacé de qualité.
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Frayeurs sur grand écran - Les meilleurs films d'horreur de tous les temps. L'horreur est à la fois le genre cinématographique le plus populaire et le plus dispersé sur le plan géographique; en effet, tous les pays disposant d'une industrie du 7e art produisent des films d'horreur. Parce qu'ils révèlent des angoisses profondes, voire ancestrales, tout en exploitant des peurs spécifiques au contexte social et culturel, les films d'horreur exercent un attrait universel, mais sont aussi étroitement liés à l'époque et au lieu où ils ont été créés. Cette envoûtante rétrospective visuelle, qui comprend des images uniques issues des archives de David del Valle, étudie le genre en termes thématiques, historiques et esthétiques.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Alliant le raffinement culturel aux instincts les plus vils, Lecter est l'un des méchants les plus adulés du septième art. Brandissant la matraque comme il dirigerait une symphonie, il porte le meurtre au rang d'art, la folie au range de génie.
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Si le scénario des Oiseaux manque volontairement de contexte, le sous-texte est en revanche particulièrement riche et s'appuie sur la théorie freudienne de la sexualité.
Le film de Hitchcock pose les principes de nombreux films empruntant le thème de la "revanche de la nature" qui ne vont pas tarder à sortir.
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L'expérience que Robert Wise a acquise en tant que monteur image et son avant de devenir réalisateur lui est particulièrement précieuse lors du tournage de La Maison du diable. A l'aide de la bande originale composée par Humphrey Slade, il parvient à faire entendre ce que Shirley Jackson ne pouvait que décrire.
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La version gothique de Francis Ford Coppola, inspirée par Gustav Klimt, présente Dracula comme une sorte de rock-star libérant les pulsions refoulés de la bonne société londonienne.
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