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Critique de bilodoh


Le chant grégorien, vous connaissez? L'inspecteur Gamache, lui, adore cela et il sera servi dans cette intrigue policière où un meurtre a été commis dans un monastère imaginaire caché dans les Laurentides au Québec.

Le beau mystère, c'est d'abord celui de cette musique, l'histoire de ces chants qui ont atteint un niveau de perfection vocale dans des chapelles à l'acoustique prodigieuse. C'est aussi l'évolution de la notation musicale, un alphabet essentiel grâce auquel les siècles suivants ont pu développer toutes les symphonies et créer les airs que nous fredonnons.

Un mystère pour moi aussi que ces hommes qui choisissent de vivre cloitrés, renonçant à voir le monde, renonçant à leur identité, renonçant même à la parole. Si je n'ai aucun mal à envisager l'attrait de la contemplation muette pendant quelques jours de pause dans une vie agitée, je peux difficilement imaginer cette foi inébranlable, ce mysticisme qui incite à y consacrer toute sa vie. Dans mon esprit, une part de doute subsiste…

Et le doute plane aussi sur la vie personnelle des policiers. Tout ne va pas bien pour l'adjoint Beauvoir, les séquelles psychologiques de la blessure subie lors la fusillade meurtrière refont parfois surface. Et lorsque l'antipathique directeur de la SQ se rend au monastère pour se mêler de l'enquête, on aura du mal à comprendre cette arrivée mystérieuse.

Un bon roman, avec ce qu'il faut de mystères pour en faire un bon polar.
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