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4,05

sur 515 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'aimerais dire à quel point j'ai aimé ce livre de Charles Pépin. Vraiment un grand merci à l'auteur.

L'auteur nous éclaire sur le thème de l'échec et de la résilience. J'ai trouvé que les chapitres étaient superbement bien écrits. Charles Pépin donne beaucoup d'exemples, notamment des personnalités qui ont échoué à plusieurs reprises et qui ont bien su revenir après et trouver leur chemin.

C'est une lecture qui m'a beaucoup inspirée et qui m'a pris du temps aussi. Je pense que j'ai dû me laisser pas mal de temps et d'espace pour digérer chaque chapitre.

C'est un ouvrage plein d'optimisme donc vraiment, lisez-le!
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Un petit traité original, qui s'inscrit bien dans l'air du temps, marqué par la prolifération d'ouvrages dédiés au développement personnel. Oui, mais à la différence de la grande majorité d'entre eux, Charles Pépin emprunte les détours de la philosophie pour traiter son sujet. Il le fait brillamment, simplement et dans un style très agréable.

Les références aux plus grands penseurs ne manquent pas. Que l'on adopte une lecture dialectique,chrétienne, stoïcienne, existentialiste ou psychanalytique, l'échec c'est la résistance du réel qui s'oppose à nos désirs et à nos ambitions. Sans cette adversité, pas de possibilité de rebondir, pas de moyens de se connaitre réellement et finalement de s'accomplir. L'échec est salutaire, l'échec est nécessaire. Il est non seulement apprentissage, mais également fenêtre sur l'avenir.

Les nombreux exemples de réussites dont le moteur fut l'échec sont étonnants. Une liste instructive et inspirante qui offre un regard différent sur de grandes figures telles que celles de Steve Jobs, De Gaulle, Churchill, Edison, Gainsbourg, J.K. Rowling, Darwin, Federer, Nadal, Edison, Barbara, David Bowie, Ray Charles, Richard Branson etc...

La seule sagesse de l'échec : celle qui nous ouvre à notre liberté au coeur même de nos limites. L'échec comme butin dont on ne s'empare qu'à la condition de pendre le risque de vivre.
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Lecture essentielle si l'on désespère, si nous sommes formatés par l'école, par les employeurs ou collègues qui ne jurent que par la réussite, que sans réussite il n'y a rien, ou bien qu'il est impossible de réussir avec l'échec, et bien dans ce livre vous découvrirez le contraire, que oui c'est avec l'échec, les difficultés, les souffrances que l'on peut grandir, réussir, etc.. Au USA, les entreprises préfèrent embaucher ceux et celles qui ont déjà subis des échecs. Contrairement en France où dès la 3e les élèves doivent déjà savoir quel métier exercer. L'auteur Charles Pépin, avec l'aide de témoignages d'hommes et femmes illustre explique les vertus de l'échec.
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Un essai accessible à tous sur la notion de l'échec : sa signification selon les cultures, sa place dans les sociétés, ce que cela peut apporter. Un très bon texte avec plein de citations et de pistes pour approfondir quelques notions.
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Une lecture salvatrice à mettre entre toutes les mains tremblantes et douteuses qui viennent d'échouer. Pour ma part, je referme ce livre souriante et apaisée.

Il s'agit un essai qu'on pourrait ranger dans la catégorie du développement personnel donc, a priori, rien à voir avec mes lectures habituelles. Pourtant, je suis très contente de l'avoir lu car il est plus que ça notamment car il regorge d'analyses philosophiques. J'ai ainsi pu prendre un peu de recul sur la vision très française qu'on donne à l'échec, vu comme honteux et humiliant alors que cette vision est évidemment à dépasser si ce n'est à prescrire totalement. Comme l'indique son titre, l'échec a des vertus. Pour exploiter sa démonstration, l'auteur emprunte à l'expérience de tant de personnalités : Barbara, Gainsbourg, Rafael Nadal, Michel Tournier… dont on connaît pour certains les échecs, et d'autres qu'on ignorait totalement. Tant de beaux et grands noms ayant échoué. Bien sûr, il y a ceux qui restent dans l'ombre et l'oubli mais le but est de nous montrer qu'on peut et qu'on doit se relever de ses échecs, comme le prouve par exemple l'auteur de Vendredi ou la Vie sauvage. Serait-il devenu ce si grand romancier s'il avait réussi l'agrégation de philosophie ?

L'auteur, aussi professeur de philosophie, aborde l'échec sous tous ses angles : philosophique, culturel, psychanalytique... Il exploite les propos de nombreux penseurs comme les stoïciens ou Sartre. L'échec devient alors une ouverture sur d'autres possibles, le seul moyen de se confronter au réel, un raté inconscient, une façon de s'affirmer, une leçon d'humilité, bref tout sauf quelque chose dont on doit s'embarrasser. Au contraire, il envisage les échecs comme des marches nous servant d'appui pour parvenir au succès.

Seul bémol de cet essai peut-être est que certains propos ont tendance à se marcher dessus sinon être redondants. La lecture en ressort, bien que très facile, un peu moins agréable.

Bref, Charles Pépin le dira mieux que moi mais ce ne sont pas les échecs qui nous définissent, c'est encore ce que nous faisons d'eux. A vos marques, prêts ? Dépassez-vous !
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Il s'agit pour moi de la troisième relecture de cet ouvrage de Charles Pépin. Je l'ai découvert il y a quelques années et franchement, j'ai regretté de ne pas l'avoir découvert plus tôt !

Cet ouvrage permet d'avoir un nouvel éclairage sur nos échecs. Un éclairage salutaire, libérateur. Il nous aide à les comprendre, les relativiser, les dédramatiser. Déjà en les recontextualisant : les échecs sont vus différemment selon les pays. le livre est ponctué d'exemples de personnes célèbres, qui ont toutes échoué avant de réussir, qui ont appris des choses importantes en échouant. C'est très parlant et révélateur, même rassurant : cela confirme que même les plus grands échouent (peut-être – sûrement même ! - sont-ils devenus ceux qu'ils sont parce qu'ils ont échoué ?).

Cet ouvrage contient également un chapitre sur le fait que « rater, ce n'est pas être un raté ». J'aime d'ailleurs beaucoup cette phrase : « L'échec n'est pas celui de notre personne, mais celui d'une rencontre entre un de nos projets et un environnement.»

Lire ce livre est une belle occasion de se questionner sur la façon de voir ses échecs, mais aussi ses succès, de voir ce que chacun d'eux nous a apporté, s'ils nous ont permis de nous rapprocher de ce que nous voulons réellement.
En plus de nombreuses références et citations, l'auteur fait souvent référence au poème « If » De Rudyard Kipling (poème que j'ai toujours adoré), et qui correspond tout à fait à ce qu'il nous transmet avec cet ouvrage.

C'est un ouvrage que j'apprécie et que je recommande dès que je le peux. Lire un tel ouvrage peut aider à faire sauter les derniers verrous, donner le courage nécessaire pour oser.

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En France, nous avons un problème avec l'échec. Voilà quel pourrait être le thème du dernier essai de Charles Pépin (un nom qui ne s'invente pas), Les Vertus de l'Échec (éd. Allary). Alors que, chez nous, le sceau de l'infamie menace celui ou celle qui connaît l'échec, il semblerait que dans les pays anglo-saxons ou en Scandinavie les accrocs dans tel ou tel parcours soient considérés avec plus de philosophie. Philosophe, Charles Pépin l'est justement, et c'est en philosophe qu'il s'interroge sur les rançons... de l'échec.
Le livre s'ouvre par le récit d'une déculottée mémorable. En 1999, en final du Tournoi des Petits As, le jeune Richard Gasquet, déjà qualifié de petit génie de la raquette, "celui que la France attend depuis Yannick Noah", inflige une sévère correction à un jeune talent espagnol (photo). Ce dernier se nomme Rafael Nadal et n'oubliera jamais cette finale perdue. Quelques années plus tard, c'est lui qui s'envole vers le succès, remporte ce tournoi, puis enchaîne les conquêtes. Nadal terminera numéro un mondial, gagnera une série impressionnante de tournois du Grand Chelem, alors que son ancien adversaire de 1999 n'aura jamais la carrière qu'on lui prédisait.
Que cette défaite sportive ait été une leçon pour mieux rebondir ensuite est loin d'être une exception. Les Vertus de l'Échec est d'abord un formidable florilège de destins exceptionnels marqués par des défaites cuisantes : Thomas Edison, Charles de Gaulle, Barbara, André Agassi ou Steve Jobs sont autant d'exemples de parcours marqués par des écueils sans lesquels ces personnalités n'auraient pas eu la vie qu'elles ont eue.
L'échec est inscrit dans nos gènes, dit en substance Charles Pépin. Cette idée, nous ferions bien de la garder en tête. Ce n'est pas parce que nous ratons que nous sommes des ratés. Bien échouer : voilà l'un des messages que nous adresse l'auteur. "Le succès c'est d'aller d'échec en échec sans perdre son enthousiasme" affirmait Winston Churchill. L'échec est-il cette erreur dont nous serions responsables ? Cette idée très cartésienne et surtout très française, est balayée par Charles Pépin qui nous rappelle que les grandes avancées de la science ne sont souvent possibles que grâce à l'échec de telle ou telle expérimentation. de même, l'histoire des inventions est parsemée de découvertes accidentelles (la tarte des soeurs Tatin, le Velcro ou le Viagra).
Que ceux qui pourraient voir dans Les Vertus de l'Échec un essai plombant, abandonnez cette idée. Charles Pépin insuffle une grande bouffée d'optimisme. Un sportif résume sans doute le mieux cet art de surfer sur l'échec pour réussir. Stanislas Wawrinka, nous dit l'auteur, a tatoué sur lui une citation éloquente de Samuel Beckett : "Déjà essayé. Déjà échoué. Peu importe. Essaie encore. Échoue encore. Échoue mieux."
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Dans ce livre de 250 pages, Charles Pépin aborde le sujet de l'échec comme une opportunité de progresser et de changer. La lecture se fait de façon très fluide et l'ensemble se montre très agréable. Dans un style accessible au plus grand nombre, l'auteur, avec des exemples pris dans la vie de tous les jours, revient sur la perception de l'échec dans notre société et explique en quoi cette vision pose problème pour la réussite.

Charles Pépin, professeur de philosophie, évoque les conseils de classe comme illustration de cette culture de l'échec si française. le corps enseignant parlera plus des mauvaises notes, que des matières dans lesquelles l'élève se montre doué. Mais ce n'est pas tout, le système éducatif français dans son entier est fondé sur la dévalorisation de l'expérience : « Même dans l'éducation nationale, on retrouve les effets pervers de cette idéologie délétère du fast track (réussir vite). Les professeurs y sont divisés en deux catégories. S'ils ont échoué à l'agrégation et n'ont obtenu que le Capes, ils enseignent 18h par semaine. S'ils ont réussi l'agrégation, ils enseignent 14 heures par semaine, tout en étant mieux payés. Et cet écart ne fera que s'accroître tout au long de leur carrière. Ceux qui ont raté l'agrégation à 22 ans vont le payer jusqu'à la fin de leurs jours en travaillant plus pour une rémunération moindre. Ce système est absurde et nie la valeur même de l'expérience. » L'auteur appuie sa démonstration en insistant sur la vertu de l'expérience. A ce sujet, voici ce que déclarait Thomas Edison : « Je n'ai pas échoué des milliers de fois, j'ai réussi des milliers de tentatives qui n'ont pas fonctionné. » En effet, sans ces milliers de tentatives, Edison n'aurait jamais pu comprendre par nature ou de manière innée le fonctionnement des machines et comment maîtriser l'électricité. Charles Pépin revient de nombreuses fois dans cet ouvrage sur la notion d'expérience. En effet cette dernière permet de se confronter à la réalité et de comprendre les raisons de nos revers. L'auteur prend, entre autres, l'exemple du premier affrontement entre Nadal et Gasquet : « Après sa défaite contre Gasquet, ils se rencontrèrent à 14 reprises. Rafael Nadal remportera les 14 matchs. (…) Peut-être même a-t-il appris, en une seule défaite, ce que 10 victoires n'auraient jamais pu lui apprendre. » Loin de considérer l'insuccès comme une fin en soi, elle peut selon l'auteur, célébrer un début. Pour autant dans notre pays les choses ne sont pas vues ainsi : « Avoir échoué, en France, c'est être coupable. Aux Etats-Unis, c'est être audacieux. » de même les erreurs permettent de mieux comprendre le phénomène étudié. Gaston Bachelard écrit : « La vérité n'est jamais qu'une erreur rectifiée. » Il développe son argument de la manière suivante : « Selon lui, les grands scientifiques sont comme nous : ils commencent par se tromper, par se faire des idées fausses sur les choses. Ils ont mis au point des expériences pour tester leur validité, et ont eu ensuite ce courage très particulier de rectifier leur erreur initiale au contact du réel, des lois de la nature. » Il termine son développement par cette idée : « Un savant qui ne rencontre pas de problème, qui ne se heurte pas à l'échec de sa première intuition, ne trouvera jamais rien. »



Cet essai doit être lu par le plus grand nombre. Il est urgent que notre pays sorte enfin de sa sinistrose morbide. Les professionnels de l'enseignement et de la formation gagneraient à changer leur fusil d'épaule en considérant l'échec comme le marqueur de nos libertés, libertés qui sont aujourd'hui de plus en plus étouffées. Nous avons le droit de nous tromper, de nous corriger, d'échouer et surtout de progresser. Il convient de prendre le risque de l'échec pour se dépasser et devenir soi. Les plus grandes réussites de l'histoire viennent de personnes qui connurent des exils volontaires ou non et des traversées du désert. Nous avons tous à parcourir notre chemin de Damas…



Franck ABED
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Un livre qui mériterait d'être donné en lecture au moins à tous les étudiants
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Baignée dans la grande sagesse des Vertus de l'Échec, j'ai découvert un trésor d'enseignements. Ce livre dépeint l'échec non comme une défaite amère, mais comme une échelle vers le succès. Pour toute âme en quête de résilience, ce livre est un guide de confiance vers la réalisation de soi. Je regrette de ne l'avoir lu plus tôt.
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