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EAN : 9782812609299
126 pages
Editions du Rouergue (16/09/2015)
4.05/5   336 notes
Résumé :
J’aurais préféré que ma mère me dise : "Tu sais, je crève de trouille et je ne peux rien te promettre." Ou bien qu’elle pleure franchement, à gros bouillons. Oui, qu’elle pleure !
Au lieu d’afficher ce sourire de façade. Le sourire "tout-va-bien-je-gère". J'aurais voulu qu’elle crie, qu’elle hurle, qu’elle se roule par terre en tapant des pieds,
qu’elle fasse un truc pas calculé du tout, un truc qu’on ne voit pas dans les séries françaises à la télé, u... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (161) Voir plus Ajouter une critique
4,05

sur 336 notes
Moi, c'est Tania. Je vis seule avec ma mère depuis que mon père est tombé amoureux d'une greluche et s'est installé à Lyon avec elle. Mon frère a déserté la maison aussi pour faire son école de gendarmerie à Montluçon. Je tiens un blog un peu glauque, je l'avoue, sur les loups-garous. Ma mère aussi en tient un, "Lecture & Confitures" qu'il s'appelle, dans lequel elle idéalise sa vie et parle de maison près de la forêt, de feu de cheminée, de loulous à cajoler et de Chéri à aimer. J'ai toujours pas compris pourquoi elle faisait ça. Ma mère est aide à domicile mais l'autre jour, elle n'est pas allée travailler. Cela ne lui arrive jamais, elle y tient à ses petits vieux. Elle m'a dit qu'elle avait un rendez-vous médical. En attendant son retour, j'ai fureté dans son ordinateur et vu son historique de recherche. Ça parlait de "sein" et de "cancer". J'ai été étonnée, peut-être se renseignait-elle pour une amie? En fait, non. Elle est allée passer une mammographie et a subi une biopsie. Le plus dur a été d'attendre tout le week-end pour avoir les résultats. Et ça tombe comme un couperet: une tumeur grosse comme une boule de ping-pong. Ma mère est forte, elle a bien l'intention d'en guérir, de ce foutu crabe...

Anne Percin réussit une fois de plus à se glisser dans la peau d'une adolescente. Dans la peau de Tania, elle nous fait partager sa vie au quotidien, ses amies, les garçons, le collège mais surtout le cancer de sa maman, de l'annonce du résultat au traitement lourd en passant par l'opération. L'auteur traite ce sujet ô combien difficile sans être larmoyante ni tomber dans le pathos. Bien au contraire, une certaine joie de vivre et un humour mordant habitent ce roman. Le style très direct et familier de Tania donne du souffle à ce récit, allège quelque peu le propos sans pour autant le dédramatiser. L'auteur fait la part belle à cette relation entre la mère et la fille, entre ces deux femmes volontaires, dotées d'une force et d'un courage incroyables. Un roman touchant et intelligent, à la fois drôle et émouvant...

Ma mère, le crabe et moi... Plus forts que la mort!
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La vie de la maman de Tania, et par conséquent de sa fille, est sous la cible d'un bombardement en règle : le cancer. le père les a quittées il y a quelques années pour refaire sa vie avec une plus jeune. le grand frère est dans une école de sous-officiers et ne rentre qu'épisodiquement. Elles sont donc toutes seules: la maman, le crabe, et Tania.
Après l'ablation d'un sein, c'est la ronde des traitements : d'abord la chimiothérapie, puis les rayons.
« le bombardement chimique qui se poursuivait dans ses veines, c'était son petit Hiroshima personnel. On n'aurait pas cru, à la voir, mais il y avait une guerre en elle Et la guerre, ça dévaste. »

Mais elles ne sont pas du genre à se décourager. Tania nous raconte avec naturel et humour leur combat quotidien, et surtout le sien, du haut de ses 14,5 ans, 15 ans.
« T'as plus de cheveux ? T'es maigre, t'es moche, tu fais peur aux enfants dans les rues ? Assume. Lève la tête. Pas de quoi avoir honte. C'est pas non plus comme si t'avais fait exprès d'avoir le cancer ! T'y es pour rien ! Et puis la beauté, c'est comme la santé, ça va, ça vient. »
Et ce ne sont pas que des mots ! Tania s'implique, à fond. Dans son aspect physique et à l'école, dans le sport. Ce qui attire forcément les regards ...

C'est peu dire que j'ai adoré ce bouquin ! Tellement vrai, tellement unique, tellement universel. Réaliste. Positif. Attendrissant. Marrant !
Anne Percin est une auteure que je découvre toujours un peu plus, et chaque fois, je reste bouche bée devant son talent à croquer la vie quotidienne, tout simplement. Ses joies et ses aléas, ses catastrophes comme ses petits miracles.

Je recommande chaudement ce roman aux ados de plus en plus nombreux qui sont démunis devant la maladie d'un de leurs parents. Pour les aider un tant soit peu à relever la tête, à tenir bon, à continuer à vivre, il y a des auteurs comme Anne Percin. Sous un aspect rigolo, elle trace le chemin qui peut les aider à avancer. Et quoi de mieux que de rire un peu quand on n'en peut plus de tristesse et de peur ?

« Y en a marre d'avoir peur tout le temps, vous ne trouvez pas ? Ca sert à rien, la peur ».
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"Tout arrive, dans la vie. Si le pire peut arriver, c'est que le meilleur aussi. Y a pas de raison. Après tout."

Un roman pour ado qui parle du cancer, ça peut faire peur. Pourtant, il serait vraiment dommage de passer à côté de la plume réjouissante et juste d'Anne Percin dans Ma mère, le crabe et moi.

Tania, une jeune ado, nous raconte les différentes étapes de la maladie de sa mère, de la découverte aux traitements et à leurs conséquences. L'accent est mis sur l'impact positif de cette épreuve sur les deux femmes.

A partir d'un sujet grave, Anne Percin mêle habilement humour et gravité tout en évitant les écueils du pathos ou de l'angélisme. La complicité entre la mère et la fille fait plaisir à voir et, contre toute attente, c'est un sourire aux lèvres qu'on referme ce livre à lire absolument !
Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Ah non ils ne se sont pas trompés ce livre est bien une pépite ! Il faut dire que l'auteure Anne Percin je la "connais" déjà un peu avec ses aventures de Maxime et je sais que l'on ne s'ennuie pas un instant avec elle.

Bon là, comme le disait Jérôme, ça faisait un peu flipper de commencer une histoire qui parle du cancer, ce crabe détestable.

Ainsi, sur un sujet pas marrant du tout, Anne Percin nous livre une histoire positive, où le rire et les liens entre une mère et sa fille adolescente vont s'intensifier à cause et/ou grâce à la maladie.

Tania va aussi grandir pendant cette période de lutte pour sa mère et pendant son adolescence période de moult transformation également.

La mère et la fille vont s'épauler mutuellement.

Elles m'ont bien plu ces deux femmes là et Anne Percin a su, comme a son habitude, me faire rire et m'émouvoir.

Anne Percin a une très grande faculté à décrire des personnages adolescents.

Ma mère, le crabe et moi,
un bon livre, une Pépite !

Un livre jeunesse que j'ai apprécié en tant qu'adulte et c'est d'ailleurs je trouve une des forces de cette auteure, savoir capter un public adulte qui promeut ainsi ses livres au plus jeune.

Alors que ce soit vous ou/et les enfants, adolescents qui vous entourent n'hésitez pas à le lire et/ou le promouvoir !

Noukette et Jérôme ne se sont pas trompés :

j'ai adoré !

P.S : plus d'informations sur la lecture de ce livre sur mon blog !

Lien : http://imagimots.blogspot.fr..
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Autre roman lu ce matin (je n'arrive pas à dormir à cause du décalage horaire, alors je lis ;) : Ma mère, le crabe et moi d'Anne Percin.
Entre rires et larmes, Tania, 14 ans, nous raconte six mois de complicité avec sa mère, qui se bat contre un cancer du sein... ainsi que les nouveaux défis qu'elle s'est lancés : devenir championne de cross… et tomber amoureuse.
Ma mère, le crabe et moi traite d'un sujet grave et malheureusement de plus en plus d'actualité car il touche de nombreuses familles : le cancer.
Nous connaissons tous au moins une personne qui doit ou a du affronter un crabe, que ce soit un cancer du sein ou un autre. le diagnostic, les séances de chimio, la perte des cheveux...
Anne Percin nous explique tout ça en tant que narratrice de 14 ans. le ton est vif, c'est bourré d'humour et absolument pas larmoyant. Parfait pour dédramatiser la maladie avec des adolescents.
Le sujet est vraiment bien traité, l'auteure ne tombe jamais dans le pathos et j'ai même sourit par moment. Tania a une sacré personnalité et elle ne laisse pas abattre. Ce qui est important car on sait bien qu'avec ce genre de saleté avoir le moral est primordial.
Sa maman est très touchante, j'avais envie de lui crier courage par rapport aux séances de chimio. Je n'ai jamais vécu ça toutefois j'ai de nombreux clients qui ont un crabe et les lendemains de chimio sont très difficiles. Je commence à en connaitre les effets par procuration, et il leur faut un sacré courage pour affronter ça. Ce roman est très réaliste.
Le fait que la narratrice soit une adolescente est judicieux, ça apporte du pep's, un regard différent de celui de la malade elle-même.
Ma mère, le crabe et moi d'Anne Percin est un très bon roman, avec un ton juste, et il fait mouche.
Je lui mets cinq étoiles, et je vous invite à le découvrir à votre tour car même s'il est ciblé jeunesse, il peut tout à fait captiver les adultes.
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critiques presse (2)
Ricochet
20 avril 2016
Roman douloureux, roman drôle, roman d’apprentissage encore, « Ma mère, le crabe et moi » désacralise et dédramatise l’extraordinaire tout en n’oubliant pas de s’attacher à l’ordinaire.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Liberation
28 septembre 2015
Un cross-over réussi entre fiction et réalité.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (91) Voir plus Ajouter une citation
J'ai voulu prouver à ma mère que c'était pas grave de perdre ses cheveux. Je crois qu'elle avait plus peur du regard des autres que de mourir pendant son opération. C'est débile, non ? Qu'on doive se cacher pour être malade, je trouve ça dingue ! Comme si ça suffisait pas de souffrir, faudrait encore le faire en silence ! Et puis quoi, encore ?
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Tout arrive, dans la vie. Si le pire peut arriver, c'est que le meilleur aussi. Y'a pas de raison. Après tout. 
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OK, on habite près d'une forêt. Mais c'est un champ de tir militaire dont l'accès est interdit, alors pour batifoler dans les feuilles mortes avec son petit panier en osier tout en sifflotant, on peut rêver mieux. Si on traverse les barbelés malgré les panneaux à tête de mort, on trouvera plus de douilles de balles que de châtaignes, et si on en ressort, ce sera avec l'aide de Dieu et quelques champignons irradiés.
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- Qu'est-ce que tu en penses ? C'est pas un peu too much ?
- Too much ? Mais à fond ! C'est carrément rebelle ! Et d'où il sort, ce Perfecto ? T'as été motarde dans une autre vie, ou quoi ?
- Bah, c'est ton père qui me l'avait offert... Il y a si longtemps... Comme j'avais un peu grossi, je ne le mettais plus. Et puis, je me disais que pour aller chercher les loulous à l'école au village ou soigner les petits vieux, c'était pas la tenue idéale. [...] Mais peut-être que pour se battre contre un sale crabe qui vous bouffe les organes, c'est la tenue parfaite, a-t-elle ajouté avec un sourire mystérieux.
- Ouais, t'as raison. Crabe et pirates, c'est cohérent. En plus, les pirates, ils avaient des noms dans le genre S'en-Fout-la-Mort ou No-Fear-No-Die.
- J'aime bien. Eh bien, pour moi, ce sera Crève-le-Crabe !

p.86
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- Mais, la crème dépilatoire et le rasoir, c'est pareil! Ça fait repousser les poils! Le mieux, c'est la cire en institut: c'est ma mère qui le dit. Ou l'épilation définitive au laser mais ça, c'est pour les stars.
Moi, j'en étais restée là: "Le mieux, c'est la cire." C'est Lorie qui l'avait affirmé, et sa mère est esthéticienne, alors elle doit quand même savoir de quoi elle parle, me disais-je.
Eh ben, c'était faux. Grâce à ma mère, je sais maintenant qu'il existe une méthode encore plus radicale pour faire disparaître les poils! Tous les poils... C'est sans douleur, pas la peine de s'abîmer la peau. Le poil tombe tout seul et laisse la peau douce comme celle d'un bébé. Merveilleux, non?
Ça s'appelle la chimio. (p 61)
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Vidéo de Anne Percin
Bande annonce du téléfilm réalisé par Yann Samuell, avec Emilie Dequenne, Lorette Nyssen et Jérôme Robart d'après le roman d'Anne Percin.
Diffusion sur France 2, mecredi 13 février 2019 à 21 h
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Ma mère, le crabe et moi d'Anne Percin

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