Au premier regard on pourrait croire que
Sylvie Pérenne nous parle gentillement de la nature, de sa vie dans les bois, de sa mini-maison de 12 m2. Mais elle fait autre chose. Elle nous livre ses vibrations intimes, nous dit que l'existence est une espérance. Là où souvent les auteurs prétendent révéler la vérité des émotions alors qu'elle est encore grimée ou masquée,
Sylvie Pérenne se met à nue avec une délicatesse sans pareille et une grande pudeur. Sans jamais donner de conseil ou de leçon, elle glisse à l'oreille de son lecteur, tel Pindare ou
Nietzsche, "Deviens qui tu es".
Commenter  J’apprécie         40