AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,22

sur 105 notes
5
25 avis
4
22 avis
3
5 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Tous les enfants ont peur du noir. Pour Mafalda, cette peur prend une dimension différente, puisqu'une maladie au nom mystérieux lui dérobe la vue jour après jour. Dans un décompte implacable, la fillette voit ainsi décroître le nombre de mètres desquels elle discerne le cerisier de l'école : soixante-dix, soixante, cinquante… Cela dit, Mafalda ne manque pas de ressources ni d'imagination pour appréhender cette épreuve ! Forte de son chat affublé d'un prénom ET d'un nom, de deux parents inquiets mais aimants, de l'amitié précieuse d'Estella et de Filippo, du souvenir de sa grand-mère et même de l'iconoclaste protagoniste d'un roman célèbre, la petite fille a de quoi puiser le courage nécessaire pour apprivoiser l'obscurité. Et surtout : elle a un plan !

Nous avons adoré faire la connaissance de Mafalda, personnalité irrésistible qui prend les choses en main, aime autant lire que jouer au foot, grimper aux arbres et observer les étoiles. En réalité, ce sont tous les personnages qui sont attachants et lumineux, chacun à sa manière. Et qui battent en brèche tous les stéréotypes, ce qui rend cette histoire d'autant plus intéressante. Mafalda, elle, est désarmante de sincérité, avec ses mots qui vont droit au coeur des enfants, qu'il s'agisse de les faire rire ou entrer dans le type de jeux ou d'élucubrations dont les moins de dix ans (et ceux qui se souviennent d'avoir joué à ne pas tomber dans la lave pour ne pas se faire manger par les crocodiles) semblent avoir le secret. Son histoire a piqué notre curiosité, nous a chamboulés, fait rire aussi (souvent), même si ce sont les larmes qui prennent le dessus sur la fin.

Mes enfants ont ainsi été très curieux de connaître les développements du plan de Mafalda, inspiré par le prodigieux destin du baron perché qu'il nous faut désormais urgemment lire en famille. Eux qui vivent avec des personnages de romans composant un univers de références omniprésentes, ont apprécié ces clins d'oeil (du Petit Prince à Dracula, en passant par Robin des bois et beaucoup d'autres) et la part belle donnée dans ce roman à l'amour des livres et à l'imaginaire comme atout pour surmonter les épreuves de la vie. Évidemment (les lecteurs qui nous connaissent savent qu'ils ne résistent à aucune boule de poil…), ils ont ri de bon coeur des frasques du chat. Mais aussi de la créativité avec laquelle Mafalda parle anglais (Comment, vous ne connaissez-pas Cherlocolme ?). Par-delà les éclats de rire, j'ai bien vu que mes garçons s'identifiaient, réfléchissaient à ce que cela signifie de perdre la vue - j'ai même surpris le plus jeune en train d'essayer d'explorer l'appartement les yeux fermés…

Ce qui est beau, c'est la façon subtile dont on voit Mafalda investir ses autres sens qui la maintiennent en contact étroit avec ce(ux) qu'elle aime. le parfum des fleurs de cerisier, le son d'un piano, le contact des feuilles d'un carnet sous les doigts, la vitesse d'une luge lancée à pleine vitesse, les bras d'une amie, la chaleur d'une couverture tricotée avec tout l'amour d'une grand-mère : il émane de ces impressions une chaleur mêlée de grâce, un hymne vibrant à la vie qui réconforte et fait grandir.
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
Commenter  J’apprécie          312
Un roman qui m a fait fondre avec son héroïne, Mafalda 10 ans qui se retrouve peu a peu dans le noir car ses yeux sont malades. Mais elle a un plan avant de se retrouver dans le noir elle ira vivre dans le cerisier de son école. Vive et pleine d imagination elle va apprendre à dépasser ses peurs pour profiter pleinement de sa vie.
Une histoire émouvante et sans pathos. Dans la lignée de Nos étoiles contraires de Green.
Commenter  J’apprécie          90
Dans l'unique critique à ce jour, celle de Takalisa, tout a été dit...
Mais comment un tel livre ne peut se contenter d'un seul avis ?
Il mérite tellement plus !!!
Il y a tellement longtemps que je n'ai pas été aussi touchée et ravie par un roman, émue aux larmes certes et en même temps bercée parce qu'étonnamment il fait du bien.
Tout le monde devrait le lire...Et je crois que c'est la première fois que j'ai vraiment envie d'écrire cela.
On est dans le quotidien d'une petite fille, qui pourrait ressembler à tant d'autres, si ce n'est que son quotidien se modifie rapidement presque jour par jour, la faute à ce brouillard qui s'installe et prendra bientôt toute la place dans ses yeux, et éteindra définitivement la lumière....Du coup chaque jour elle doit ré-apprivoiser sa vie, et chaque jour elle s'enfuie aussi dans sa tête pour oublier qu'elle a tellement peur... Alors elle nous invite dans son univers, avec au centre le cerisier de l'école, sa grand-mère décédée et le baron perché, oui celui là... Elle nous entraîne entre réalité, rêve et littérature avec tellement de candeur, de fraîcheur que chaque mot touche, chaque moment décrit nous emporte...
Et que dire de tous ces personnages qui gravitent autour de Mafalda, le petit caïd qui seul semble s'inquiéter pour elle, un pied de nez à tous les enfants bien élevés...Le Chat Ottimo Turcaret (prononcer le nom entier s'il vous plait), papa et maman, bien maladroits malgré leur amour évident, et Estella, sorte de géante roumaine à la philosophie tonitruante, celle du bon sens...Elle sait ce qu'est le malheur, on le pressent, et si son affection est à la fois prude et rustre, elle sera sûrement la plus grand lumière qui guidera notre fillette complètement perdue....
Faire la liste de tous les personnages d'un roman n'est pas dans mes habitudes, mais ils font de ce roman ce qu'il est, un merveilleux moment de poésie, qui narre le malheur sans céder au désespoir, la vie continuera autrement, et Mafalda sera prête.
Commenter  J’apprécie          92
L'histoire émouvante d'une fillette apeurée qui devient aveugle.
Atteinte de la maladie de Stargardt, Mafalda a "du brouillard dans les yeux" qui floute ce qu'elle voit et "des taches noires devant les choses et les personnages" qui vont s'agrandissant : la docteure Olga l'a dit, dans six mois la petite fille sera dans le noir, avec tout ce que cela représente en terme de frayeurs quand on n'a pas encore dix ans... On comprend parfaitement ce que ressent Mafalda car l'auteur utilise toutes sortes d'images à la fois évocatrices et concrètes, et aussi un style un brin naïf correspondant bien à l'état d'esprit d'une enfant. Ainsi, Mafalda compte le nombre de pas qui la sépare de son miroir de chambre ("neuf, puis cinq et maintenant trois"...). le matin, elle évalue la distance qui la sépare du magnifique cerisier de la cour d'école à partir du moment où elle l'aperçoit (70 m, 60, 50...). Sa vue se dégrade de manière alarmante, et chaque fois des exemples précis nous font mesurer l'ampleur de son désarroi.

Le cerisier, mais aussi son chat Ottimo Turcaret, ont une importance symbolique et capitale pour elle, et sont d'ailleurs largement représentés dans les jolies illustrations poétiques ponctuant chaque partie. le cerisier de l'école lui rappelle celui de sa grand-mère décédée, et Mafalda est persuadée que l'esprit de celle-ci y réside. Elle rêve d'ailleurs de se réfugier en haut de l'arbre, comme le jeune héros du roman préféré de son père, le baron perché. Elle s'adresse souvent au personnage de Cosimo, lui demandant de l'aide parce qu'elle se sent seule et démunie : "Je n'ai personne", à part ce chat qu'elle a recueilli et qui porte le même patronyme que celui du roman de Calvino. C'est vraiment le sentiment qui ressort le plus tout au long de l'histoire et c'est extrêmement triste de voir que la fillette a si honte de ce qui lui arrive qu'elle ne partage ses angoisses avec personne, pas même ses parents ("faire croire que tout va bien"). A l'école, personne ne semble vraiment faire grand cas de ses difficultés croissantes à se débrouiller seule, qu'elle s'évertue à cacher, y compris l'AESH toujours plongé dans ses mangas. Quant aux parents, "ils font semblant" que tout va bien aller et n'engagent jamais de véritable conversation avec leur fille même si on les sent aimants. C'est tout le problème de ces handicaps invisibles ("Mes yeux sont normaux, si on les regarde de l'extérieur.") qui font que "les gens oublient, parce qu'ils ne voient pas mon brouillard".

Heureusement deux personnes vont aider Mafalda à affronter son cauchemar. Tout d'abord Estella, la femme de service roumaine qui travaille à l'école, se révèle une oreille attentive et de bon conseil. Au lieu de s'apitoyer sur tout ce qu'elle ne pourra plus faire, elle encourage Mafalda à changer de perspective ("marquer tout ce que tu peux faire même sans les yeux") en se concentrant sur la façon de s'accommoder à la situation, et surtout à "réfléchir à ton essentiel". Citant le petit Prince, l'autre livre préféré de la fillette, elle lui fait comprendre que "on ne voit bien qu'avec le coeur". Ainsi, se fiant à son audition qui s'affine, aux odeurs et à son ressenti, Mafalda s'entraîne à évoluer dans le noir en prenant d'autres repères. Filippo, ce garçon que beaucoup qualifient de "voyou", la sensibilise à la musique et son pouvoir évocateur. C'est lui qui, par des actes concrets, attentifs voire tendres, va donner corps aux conseils d'Estella : "Il n'est peut-être pas très poli, mais il résout pas mal de problèmes". Avec lui, "je ne me sens plus si seule au monde".

Rassurée par Filippo, encouragée à se montrer forte et à ne jamais renoncer par Estella (elle-même dans une situation délicate), Mafalda comprend que "une chose n'est essentielle que si elle te fait vivre". Et quoi de plus essentiel que de "trouver un(e) vrai(e) ami(e)" et des gens qui nous aiment ? Avec l'amour, "ce n'est pas que tu vois mieux, mais tu as moins peur de te cogner partout."
Lien : https://www.takalirsa.fr/du-..
Commenter  J’apprécie          90
Mafalda est atteinte de la maladie de Stargardt qui lui fait « comme un nuage dans les yeux », un nuage qui grandit rapidement et qui va la rendre aveugle. C'est Mafalda qui nous raconte son histoire et l'auteure a su très justement trouver les mots adéquats pour que le texte correspondent à sa jeune héroïne, mature et forte mais surtout extrêmement seule. Alors qu'elle est terrorisée par le fait de bientôt se retrouver dans l'obscurité, elle est abandonnée par ses amis, ne semble avoir personne à qui se confier, pas même ses parents qui sont pourtant bienveillants et aimants; elle affronte seule la réalité d'un avenir terrifiant pour une si jeune personne. Elle trouve du réconfort dans la présence de son chat, Ottimo Turcaret et le cerisier de son école, dont elle est persuadée qu'il abrite l'esprit de sa grand-mère.

Pourtant, elle peut compter sur Estella, dame de service de l'école, toujours de bons conseils et qui la pousse à chercher « son essentiel » et à réfléchir à ce qu'elle pourra toujours faire après plutôt que de penser à ce qu'elle ne pourra plus faire. Ainsi que sur Filippo, le voyou de l'école, qui se révèle bien plus sensible et mature que prévu et qui va ouvrir Mafalda à la musique, un monde où les oreilles ont plus de valeurs que les yeux.

Du haut de mon cerisier est un merveilleux hymne à la vie qui fait l'éloge de l'amour et de l'amitié. Il véhicule un message d'espoir et encourage à croire en l'avenir quel qu'il soit plutôt que de sombrer dans le désespoir. Paola Peretti s'inspire de son vécu pour écrire ce premier roman émouvant, touchant et emprunt de poésie, dans lequel elle décrit un quotidien et des peurs d'une enfant de 9 ans qui perd la vue; des émotions et des craintes qui sont très certainement autant les siennes que celles de sa jeune héroïne.
Lien : https://sirthisandladythat.w..
Commenter  J’apprécie          60
"Du haut de mon cerisier" est la preuve qu'il ne faut jamais sous-estimer la littérature jeunesse et pour cause, ce petit bijou italien pourrait bien devenir un classique. Une chose est sur quant à moi, je tâcherai de le faire lire au plus grand nombre d'enfant possible. D'une plume chaude et poétique, Peretti nous invite à découvrir Mafalda, qui, entre sa neuvième et dixième anniversaire, amorce un compte à rebours terrifiant. Nuages gris et taches noires occupent de plus en plus sa vision et c'est désormais certain, dans un futur proche, Mafalda ne verra plus rien.

Histoire de deuil, d'adaptation, de famille, d'amitié et de rêves, ce roman est une panoplie de beaux messages à lui seul. Il est bâti sur trois axes, ce que je n'avais encor jamais vu. le premier est celui de la distance, celle entre la jeune fille et son arbre fétiche, un cerisier, qui serait l'hôte de l'âme de sa grand-mère et de son personnage préféré, Cosimo. Il marque les parties du livres. le deuxième s'articule autour de sa liste de "choses auxquelles je tiens énormément" modifiées à maintes reprises au gré de ses considérations et qui marquent les chapitres. le troisième axe est celui de son journal avec Cosimo, l'aspect plus abstrait du processus d'acceptation de Mafalda. On comprend que l'autrice a prit le temps de bâtir son livre suivant une certaine logique.

Ce roman n'est pas seulement bien bâti et bien écrit, il passe sur nos émotions comme un archet sur un violon, avec finesse et avec une gamme qui fait vibrer bon nombre de cordes en nous. Parfois, on se sens enveloppé dans la chaleur des fleurs, des sons et des émotions agréables, alors qu'à d'autres moments, on sens la peur du noir, le froid de la solitude et l'injustice de la situation de Mafalda.

Mafalda et les autres personnages sont loin des stéréotypes et surprennent de ce fait. Stella "la reine amazone", Philippo, si vivant dans sa colère, mais doux dans ses sentiments, Mafalda, si créative et intuitive, toujours avec de grandes questions et des projets pleins la tête. J'ai été charmé.

Je me rend compte que je pourrais continuer encore longtemps à faire l'analyse de cette oeuvre aussi artistique qu'humaine, mais je en suis pas critique, seulement libraire. Donc, en cette qualité, la seule chose qu'il me reste à dire pour conclure: Achetez-le, louez-le, mais faite en un incontournable, surtout pour la jeunesse.

Résumé: Il y a 70m entre le cerisier de la cour scolaire et les yeux de Mafalda, petite italienne de neuf ans, alors. Et cette distance visuelle sera appelée à diminuer au cours des prochains mois jusqu'à disparaitre complètement. C'est incurable et cela met toute sa famille en émois. Avant de perdre la vue, Mafalda amorce un carnet dans lequel elle consigne les choses que ne pourra plus faire. Devant la peur de ne plus pouvoir rien faire, elle écrit même à Cosimo, un personnage tiré du livre préféré de son père. Et puis, un jour, c'est la révélation: elle pourrait faire comme lui et aller vivre dans un arbre! En l'occurrence le cerisier qui abrite l'esprit de sa grand-mère et qui donne sur la classe de l'école. Investie dans ce nouveau plan, Mafalda continue néanmoins à vivre et l'adaptation est son lot quotidien, avec des changements dans ses amitiés, des expériences nouvelles, quoique parfois terrifiantes, et des confrontations avec la réalités des autres autours d'elle. Mélange de tranche de vie et de quête identitaire, c'est un roman qui, comme le dit la quatrième de couverture, est" Entre émotion et hymne à la vie".
Commenter  J’apprécie          50
La perte d'un sens développe tous les autres, dit-on.

Il en développe même un nouveau, un connecté aux impressions, intonations de voix, aux bruits et silences, à une forme d'empathie.

" Je sais bien qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Je ne suis peut-être qu'en CM1, mais je capte tout. La fiancée de mon cousin dit que j'ai le troisième oeil. Elle est indienne et a un petit rond peint au milieu du front. Ca me fait plaisir qu'elle pense ça, mais je me contenterais d'avoir deux yeux en bon état...".

Mafalda, l'héroïne, a 9 ans et on l'aura compris, elle est atteinte de cécité progressive.

Le roman nous fait passer le cap vers l'obscurité avec elle.

Mafalda est frustrée, agacée, vivement que cela passe car il est difficile de ne pas être capable de revenir en arrière.

Nous nous tenons prêt, hésitons à sortir les kleenex du coup et nous nous demandons un peu au début quelle tournure tout cela va prendre.

Dès le départ, nous sommes bien évidemment affligé du sort de cette très jeune enfant et en même temps, rassuré, qu'avec les histoires que lui raconte régulièrement son père le soir, elle développe encore une oenième manière de "voir".

Elle ne sera pas complètement seule dans le noir, pense t-on.



Nous revenons sur les 1ers temps, où Mafalda s'aidait encore de lunettes épaisses.

L'issue de ses problèmes de vue étaient déja conclue et un nom revient souvent dans les chapitres, un personnage qu'elle ne voit déja plus.

La grand-mère. On devine qu'elle a fait son temps, si l'on peut dire et elle lui a laissé un certain nombre de conseils qui la pose comme son amie la plus proche.

C'est elle qui lui a inculqué les rites du cerisier et de là-haut, on touche le ciel, on prend de la hauteur, on s'imprègne de la force d'un ami fidèle aussi.

Le cerisier a la symbolique du renouveau dans les histoires et les mythes.

Il aura aussi beaucoup à donner à une petite fille de 9 ans dans ses branches, un retour à une saveur qui ne changera pas.



La vie a encore un goût sucré à une période de l'année, les yeux fermés.

Mafalda nous touche. Elle sent la distance s'installer avec Clara sa meilleure amie et nous amuse, refusant l'amitié de Filipino, un garçon de son école qui l'a au début offensé.

Elle s'entêtera et se compliquera la vie à vouloir lui démontrer qu'elle n'a aucun souci de vue, tandis que Filipino semble pris de remord et la suit pour une seconde chance.

Elle n'est finalement pas toute seule mais la transition entre sa vie dans le brouillard et celle d'avant plus autonome lui demande beaucoup d'efforts que nous découvrons.

L'écriture respecte la sensibilité d'une enfant de son âge, ses précipitations et ses hésitations.

C'est juste émouvant, touchant sans tomber dans un pathos peut-être attendu avec ce genre de sujet.
Commenter  J’apprécie          50
Mafalda joue au football avec les garçons,
Mafalda aime l'arbre de l'école,
Mafalda aime voir Fillipo et Estella

Mafalda n'aime pas voir les tâches noires dans ses yeux
Mafalda n'aime pas voir de moins en moins le cerisier de l'école.
Elle a peur du noir, pas du noir de la nuit, mais du noir de ses yeux.
Mafalda est une petite fille, elle aime jouer, rire, aimer comme toutes les petites filles sauf que Mafalda perd la vue.
Dans 6 mois elle vivra dans la pénombre de ses yeux.
Je n'ai pas accroché la première fois que je l'ai emprunté première fois que je vais emprunter, au bout de la troisième page j'en ai marre de le lire puis la deuxième fois j'ai adoré. Ce roman est bouleversant autant qu'il est passionnant.
Maloé BERNET 6A
Commenter  J’apprécie          40
Très beau livre qui m'a attirée au départ par sa couverture. Je ne savais donc pas qu'il était classé "livre jeunesse".
Un livre pour tous selon moi, une histoire triste, celle de Mafalda qui perd la vue petit à petit. A 10 ans, elle se raconte, à la fois avec l'innocence de l'enfance et la gravité de qui vit un drame.
C'est le sourire aux lèvres que j'ai dévoré ce roman, car malgré la tristesse de l'histoire, l'écriture est superbe et m'a replongée en enfance, dans les croyances magiques, les premiers émois amoureux, l'émerveillement face aux choses simples.
Magnifique.
Commenter  J’apprécie          40
Je ne veux pas descendre du cerisier !

C'est l'histoire de Mafalda, une jeune fille qui perd la vue petit à petit. Tous les soirs, Mafalda prend son journal qui est sur une étagère au-dessus de son lit et barre ou écrit des choses qu'elle a l'intention de faire ou pas. Il y a un cerisier dans la cour de son école, elle est la seule à arriver à grimper au sommet de l'arbre…
C'est un roman de société. C'est une histoire inspirée d'une histoire vraie, l'auteur de ce livre a cette maladie.J'ai aimé ce livre car Mafalda est courageuse et que j'aime les histoires tristes.
Je recommande ce livre à ceux qui préfèrent les histoires tristes.
Commenter  J’apprécie          20



Lecteurs (252) Voir plus



Quiz Voir plus

QUIZZ DU HAUT DE MON CERiSIER

Mafalda perd t-elle l'usage de la vue ou de ses jambes ?

de la vue
de ses jambes
de la vue est de ses jambes
je ne sais pas

4 questions
8 lecteurs ont répondu
Thème : Du haut de mon cerisier de Paola PerettiCréer un quiz sur ce livre

{* *}