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EAN : 9782702168974
342 pages
Calmann-Lévy (18/08/2021)
3.75/5   58 notes
Résumé :
Emma est traductrice et habite un petit appartement parisien avec Quentin, son fils de quatorze ans.

Lasse de traduire des bluettes sans intérêt, elle rêve d’écrire un grand roman. Au lieu de quoi, rattrapée par des problèmes d’argent, elle est contrainte d’accepter une mission de conseil chez Kiwi, un géant du web qui veut développer un logiciel de traduction infaillible. Mais participer à cette entreprise, n’est-ce pas contribuer à rendre son métier... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (34) Voir plus Ajouter une critique
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Rêver sa vie ou vivre son rêve ? Ceux-là n'ont pas choisi, rêve et réalité se mêlent joyeusement entrainant le lecteur dans de faux espoirs vite sapés par le rappel brutal à l'évidence.

Ce qui anime ces femmes, de mère en fille, c'est leur imagination prête à démarrer au quart de tour à la moindre possibilité d'une idylle, d'un nouveau départ professionnel, de toute irruption d'un détail qui pourrait changer leur vie. Pas si moche que ça leur vie, mais pas non plus un destin exceptionnel, une vie ordinaire, simplement ordinaire, faite de rencontres éphémères et de beaucoup de solitudes.

Emma est au centre du récit : elle traduit des kilomètres de romans feel-good, elle qui rêve d'écrire un grand roman. le job n'est pas très lucratif et rattrapée par ses créanciers elle accepte une mission dans une entreprise qui travaille …sur la traduction et ses possibilités d'amélioration en ligne ! Une belle façon de scier la branche sur laquelle elle est assise !

Quant à son adolescent de fils, c'est aux manettes d'un joystick qu'il se projette dans une autre sorte de rêve.

Le mélange savant de l'imaginaire et de la réalité la plus triviale confère une note d'humour très agréable à ce roman, qui ne manque cependant pas d'appuyer là où ça fait mal, de bien mettre en lumière l'égocentrisme décliné comme une religion universelle.

Lu avec beaucoup de plaisir

Merci à Netgalley et aux éditions Calmann-Lévy.

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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--Librairie Caractères –Issy-les-Moulineaux--

MERCI à mes camarades-Libraires qui m'ont transmis ce roman , en avant première ; ce dernier paraissant vers le 20 août 2021.Un titre fort alléchant , significatif du savant mélange de VIRTUEL et de REEL qui va s'entremêler tout le long du récit !

Un premier roman que je lis de cette auteure, Camille de Peretti, qui mêle astucieusement fiction et réalité, loue la puissance du Rêve, de l'imaginaire et de la littérature, à travers son personnage central, Emmanuelle, traductrice de métier, qui ne rêve que d'une seule chose : devenir un écrivain à part entière, au lieu de passer son temps à travailler sur les mots des autres !...

le récit se fait à la troisième personne, Emmanuelle, traductrice free-lance, un fils adolescent, Quentin, 14 ans, vivant sur une planète différente de celle de sa mère… Celui-ci a quelques amis, mais surtout occupe son temps libre dans le monde virtuel, au pays des jeux vidéo…Une manière comme une autre d'échapper au monde des adultes qui ne l'inspire guère…. La mère et le fils, rêve chacun de leur côté…dans un monde frustrant… insatisfaisant.

L'impression, au fil de la narration, d'avoir affaire plutôt à deux adolescents en « recherche » qu'à une adulte et un ado…à l'orée de sa vie…

Emmanuelle, par négligence administrative, se retrouve acculée ,par une somme importante dûe, à payer dans les plus brefs délais…Elle fait donc appel, à un de ses amis et employeur, pour avoir une mission supplémentaire d'appoint, afin de faire face. Elle est donc recommandée par cet ami pour participer au sein d'une importante entreprise, à la réflexion et l'élaboration d'un futur logiciel performant de traduction, « Translatix » ; comme si Emmanuelle sciait la branche déjà précaire, où elle se trouve. Est-ce qu'une machine pourra rivaliser avec les subtilités d'un style d'auteurs singuliers , et des talents d'un "vrai" traducteur ? La Littérature peut-elle être formatée ?!
Une Machine à traduire, OUI…. Mais que deviendront les traducteurs, comme elle ??
Est-ce que les machines peuvent remplacer , égaler et même surpasser les humains , dans certaines professions, et dans ce cas, dans celles, faites de subtilités de langage, de formulations, de « Re-création »d'un langage poétique, littéraire, dans une autre langue…??

« Vous nous proposez de scier la branche sur laquelle nous sommes assis. Si cela est possible et si votre machine arrive à le faire, nous qui aimons la manière qu'ont les mots de s'agencer selon les auteurs et les siècles, nous ne nous servirons définitivement plus à rien. Vous nous proposez de vivre un Babel inversé mais est-ce que cela va nous porter chance ?
-Babel ? interrogea Julien.
- (...) Babel est la dernière étape avant le monde que nous connaissons aujourd'hui. Avant de construire la tour de Babel, les hommes parlaient une seule et même langue, mais Dieu, les trouvant trop orgueilleux, les punit en leur faisant parler des langues différentes. Avec votre Translatix, vous nous proposez un Babel inversé. Et je m'interroge, est-ce que cela va nous porter chance ? (p. 114)”

D'où de multiples observations sur les Rêves, la Littérature, l'écriture, la traduction et l'importance primordiale du « Facteur humain »…à l'opposé de cette entreprise obsédée de technologie et d'intelligence artificielle….

Elle jouera le jeu, participera aux réunions de travail autour de cette future machine à traduire, avec en passant, une liaison avec le directeur de ce projet ; liaison aussi fade , superficielle et impersonnelle que cette fichue machine « Translatix » !!…
Il faut dire que notre anti-héroïne, Emmanuelle est plus à l'aise avec le travail sur les « mots des autres » qu'au jeu de l'Amour !!

Dans tout cela, j'ai oublié un autre personnage féminin : la grand-mère, Martine, qui éleva seule sa fille Emmanuelle, gâtant à outrance son petit-fils, Quentin. Deux générations de mères célibataires… Un univers sans hommes, ou toujours de très bref passage !!
Deux solitudes féminines vécues très différemment ! La plus indépendante et satisfaite de sa solitude ne sera pas celle qu'on croit !

Le quotidien d'Emmanuelle : son métier de traductrice, son fils, Quentin, avec qui elle n'a guère de vrai lien, ou d'échanges…sauf vers la fin, où il accompagne exceptionnellement sa mère à son travail…et où les deux univers vont se croiser… à travers les talents informatiques de Quentin... pour faire un pied de nez à la Société !

Depuis un certain temps, il est en lien avec une camarade de classe, qu'il n'a pas osé aborder, en vrai », au lycée… Il a trouvé l'astuce en devenant son partenaire dans leurs jeux vidéo et leurs « farces informatiques »qu'ils partagent avec frénésie…Un moyen comme un autre d'enrayer , même si brièvement, le monde insensé des adultes…

Des passages « savoureux » sur les très jeunes « hackers »…réponse singulière de la jeunesse à un monde en plein bouleversement…Une riposte fulgurante au monde des adultes et de leurs certitudes…!!!

“Fin des sit-in pour protester, fin des marches dans la rue en brandissant des pancartes, ils feraient leur révolution assis, en cliquant sur ENTER.
Oui, ils avaient au moins réussi cela. Les autorités avaient immédiatement annoncé enquête et traque des coupables, mais c'était un virus hydre, polymorphe. A moins que les pirates ne se dénoncent eux-mêmes par vantardise ou par étourderie, il n'y avait aucun moyen de remonter, la base était trop nombreuse. le recrutement se faisait de façon anonyme, par les jeux vidéo, et les gamins à qui on demandait d'aller planter des clefs USB ici et là se rendaient à peine compte de la gravité de leurs actes. de toutes ces petites mains, aucune n'était réellement coupable, ni responsable de rien. Leur hacking était devenu un jeu, une mission, une blague où la frontière entre le réel et le virtuel était gardée très floue, en cela, leur idée avait de l'avenir. Car ce livre croit à la joie, la joie pure de ceux qui, avertis des échecs successifs de la vie réelle, ne se tiennent pas pour battus et, partis par tout autre chemin qu'un chemin raisonnable, parviennent où ils peuvent.”
(p. 274)

Une lecture fort agréable… chronique assez juste et caustique de notre société , partagée et tiraillée entre le réel et des mondes virtuels de plus en plus prégnants , sur nos quotidiens ; juste un bémol : la « chute », dont l'idée était assez jubilatoire, aurait, à mon humble avis, vraiment gagné à être plus étoffée et développée… Un sentiment de frustration ,de rester quelque peu sur « ma faim » !!!... Impression toute personnelle et forcément subjective...
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Merci à NetGalley et Calmann-Lévy pour cette lecture.
Un débat aussi vieux que l'invention des machines : finiront elles par dépasser l'homme ? Une discussion qui n'est pas près de s'arrêter. Et pourtant le titre de l'ouvrage, Les rêveurs définitifs, parle de rêves. Oui, mais dans un monde où nous vivons accrochés à notre smartphone.
Emmanuelle a une ennuyeuse tendance à procrastiner quand il faut remplir des papiers administratifs. Et ce qui devait arriver arriva : un rappel d'impôts de cinq mille euros dont elle n'a pas le premier centime. Grâce à un ami, elle trouve une mission chez KIWI. Et c'est ainsi qu'elle fait partie d'un groupe qui doit améliorer le logiciel de traduction de l'entreprise, et quand je dis améliorer, il ne s'agit rien de moins que de garder le style d'un auteur tel que Shakespeare. C'est l'occasion pour le lecteur de pénétrer dans les bureaux de la Défense, ce qui ajoute quelques thèmes de plus à ceux qui ont déjà été abordés.
De son côté, Quentin est un gameur averti, plus à l'aise sur le web que dans la vie réelle.
Beaucoup, beaucoup de thèmes (mères célibataires, littérature, intelligence artificielle, adolescence, relations professionnelles) sont effleurés dans ce livre, ce qui le rend un peu flou. Mais j'ai beaucoup aimé l'alternance de rêveries des personnages avec la réalité, même si je me suis parfois interrogée — rêve ou réalité ? — ou peut-être alors que j'ai tout simplement cru aux rêves des personnages, comme on le présume le temps d'un songe.

Lien : https://dequoilire.com/les-r..
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Emma est mère célibataire, traductrice de romances et autre livres feel-good, dont elle se lasse car ils se déroulent toujours de la même façon, seuls les protagonistes changent ! Son fils Quentin est un adolescent solitaire et investi dans ses jeux vidéo MMPORG dans lesquels il trouve sa réalité et perd sa timidité et sa retenue.

Le fisc se rappelant à son bon souvenir, Emma doit trouver une grosse somme rapidement. Son commanditaire principal la recommande à une société qui travaille sur l'Intelligence Artificielle et voudrait en créer une capable de traduire des oeuvres, non plus littéralement mais aussi avec le style de l'auteur !

Emma va être intégrée à un groupe de recherche qui va se réunir 1 fois par semaine et faire des suggestions afin que les programmateurs soient capables d'insuffler cette pensée à leur IA !

C'est un livre qui se lit facilement et avec plaisir même si j'ai préféré tout ce qui a trait à Quentin et sa recherche personnelle, ses motivations, ses conflits d'adolescents qui même à travers des jeux vidéo restent quelque chose de concret ! Et que je comprends tout à fait, pour être moi-même une fan absolue de jeux vidéo (qui s'est soignée) !

En ce qui concerne la vie d'Emma, toutes les situations sont attendues, relativement proche du cliché, mère célibataire, indépendante, encore appétissante, sensible à une oeillade enflammée parce que blasée par son travail et qui se demande sans cesse si elle ne ferait pas mieux de vivre en rêve continuellement.

Mais je n'ai pas bien compris la partie IA, du moins la partie recherche et réunions a été peu travaillée alors que cela allait remettre en cause le travail de traducteur et de tous ceux qui travaillent sur le sujet de la langue. Comme si ce n'était que le prétexte pour qu'Emma ait une liaison.

4* parce que le roman conserve une harmonie dans le déroulement et que j'ai beaucoup aimé les deux personnages principaux, les ayant trouvés l'un et l'autre attendrissants, j'ai eu envie de les protéger.

#Lesrêveursdéfinitifs #NetGalleyFrance #rentreelitteraire2021
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J'ai toujours été fascinée par le travail effectué par les traducteurs et leur capacité à retranscrire ce que l'auteur voulait transmettre.

Premier roman que je lis de cette auteure, Camille de Peretti, qui mêle astucieusement fiction et réalité, loue la puissance de l'imaginaire et de la littérature, à travers son personnage central.

Emmanuelle, traductrice de métier, rêve de devenir un écrivain à part entière, au lieu de passer son temps à travailler sur les mots des autres, en traduisant des livres « feel good ». Rattrapée par des problèmes d'argent, elle est obligée d'accepter une mission de conseil chez Kiwi, un géant du web qui veut développer un logiciel de traduction infaillible. Son fils Quentin se rêve en « gameur » de génie.

A travers un sujet qui nous touche tous, l'auteure aborde des thèmes forts avec l'émergence de l'intelligence artificielle qui menace certaines professions, la possibilité qu'elle puisse égaler le travail humain, notamment dans la création d'une oeuvre littéraire, à travers la traduction et la mise en exergue des subtilités du langage, de la reformulation tout en gardant l'essence même de l'oeuvre originelle.

Chacun des personnages rêve sa vie ou imagine sa vie de rêve, ce qui est parfois assez déroutant, car les passages où l'imagination s'invite ne sont pas clairement apparents, j'ai été assez déstabilisée au départ, démêler la réalité des rêveries est assez troublant. Pourtant, on s'y fait peu à peu et on avance aux côtés d'Emmanuelle et Quentin. Une mise en avant de la place de l'imagination, de l'imaginaire, de la littérature et du pouvoir de l'écriture qui viennent se télescoper avec les nouvelles technologies.

Un roman avec une belle réflexion sur notre quotidien cherchant l'équilibre entre réalité et imaginaire. Mais c'est aussi et surtout un livre qui parle de solitude, des solitudes dans lesquelles sont plongés les personnages, et par transposition le lecteur qui ne peut que s'identifier à eux. Emma et son fils vivent sous le même toit, mais n'ont que peu de relations, chacun enfermé dans sa réalité. Non par manque d'amour, mais par manque de compréhension de l'univers de chacun. L'opposition entre les deux n'est pourtant pas une perte de sentiment, mais une construction de la place de chacun. Emma qui doit trouver sa place tout en s'épanouissant et Quentin un adolescent qui se cherche. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé la densité que l'auteur a mise dans le personnage de l'enfant, du regard qu'il porte et sur son évolution. Ayant un ado du même âge, je dois dire que j'ai transposé certaines réflexions et j'y ai vu mon fils et nos discussions. À la différence d'Emma, qui ne sait pas comment aborder son fils et continue à le voir comme un enfant.

L'auteure, en peu de pages apporte une réflexion sur les relations familiales, la place de l'être humain dans notre société, des personnages attachants, auxquels on s'identifie facilement, grâce à une plume touchante, et agréable, parfois cinglante, un peu comme la vie en fin de compte.
Lien : https://julitlesmots.com/202..
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Citations et extraits (42) Voir plus Ajouter une citation
Vous nous proposez de scier la branche sur laquelle nous sommes assis. Si cela est possible et si votre machine arrive à le faire, nous qui aimons la manière qu'ont les mots de s'agencer selon les auteurs et les siècles, nous ne nous servirons définitivement plus à rien. Vous nous proposez de vivre un Babel inversé mais est-ce que cela va nous porter chance ?
-Babel ? interrogea Julien.
- (...) Babel est la dernière étape avant le monde que nous connaissons aujourd'hui. Avant de construire la tour de Babel, les hommes parlaient une seule et même langue, mais Dieu, les trouvant trop orgueilleux, les punit en leur faisant parler des langues différentes. Avec votre Translatix, vous nous proposez un Babel inversé. Et je m'interroge, est-ce que cela va nous porter chance ? (p. 114)
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Emmanuelle n'était qu'une traductrice de mauvaise littérature mais elle savait qu'un auteur passe son temps à se dissimuler derrière chacune des lignes qu'il écrit. Elle savait que les écrivains sont des exhibitionnistes qui se servent des mots pour maquiller leur impudeur, qu'ils cachent leur désir de dévoiler leur âme et leurs pensées profondes au plus grand nombre à coups de virgules et de passés simples. Elle savait que lire un livre est la meilleure et la plus sûre façon de rentrer à l'intérieur et sous la peau de celui qui l'a écrit, elle le savait parce que les traducteurs lisent mieux que personne. Un livre est un jeu de piste de l'auteur avec ses lecteurs mais d'abord et avant tout, avec lui-même. Tous les écrivains sont des pervers et tendent leurs livres comme on tend un miroir. (p. 178)
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Selon lui, le monde se divisait en deux catégories, les gens qui n’avaient jamais tenu une manette et les autres. Les premiers ne pouvaient pas comprendre les seconds. Les seconds savaient, eux, que ce n’était pas dangereux, c’était juste bon, c’était juste drôle, c’était juste un kif. Sa mère disait que c’était addictif, annihilant, qu’il finirait tout seul dans sa chambre, pâle comme un linge, à boire du soda, les muscles atrophiés à force d’être resté assis devant l’écran.
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Pour faire court, aujourd'hui, il nous reste le problème des textes littéraires. Est-ce que notre Translatix peut traduire du Shakespeare ? Oui, il pourra au niveau du sens mais non, il ne saura pas faire comme Shakespeare. En fait, on a un problème de style. Et je ne vous parle même pas des poèmes, là, c'est la catastrophe. Dès que Translatix s'attaque à de la poésie, c'est du blougiblouga. (p. 112)
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Longtemps, Emmanuelle Tence avait cherché la première phrase d'un roman, un roman sublime qui aurait bouleversé la littérature française et dont elle aurait été l'auteure, elle, simple traductrice, soudain sortie de l'ombre après toutes ces années à transcrire les mots des autres. (p. 11)
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