AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,51

sur 175 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Il en est des auteurs à succès comme de tout, il y a des jours avec et des jours sans … Autant j'avais apprécié son dernier opus « le Tango de la Vieille Garde », autant je me suis obligée à terminer celui-ci, sans grand plaisir.
Le thème est pourtant cher à l'auteur : l'art et sa signification sociale. Une réflexion fouillée - et qui frise parfois l'ennui - sur ce que représente l'art contemporain, comme ces « installations » parfois absurdes qui sont pourtant hautement prisées des collectionneurs et des musées. Ici, il s'agit essentiellement d'art de la rue, des graffiti, des tags. Des artistes affirment et apposent leur super « moi », leur signature, sur les supports les plus divers, dans la ville : des murs ou des usines désaffectés, des parois totalement inaccessibles, des trains, des couloirs de métro, des oeuvres d'art méprisées (par eux). Chacun recouvre l'ouvrage d'un autre, affirmant son passage en y apportant couleurs violentes et phrases assassines.

L'héroïne du roman, Lex, est une historienne d'art plutôt musclée, spécialisée dans ce style, cet univers des graffeurs. Elle est mandatée par un éditeur pour une mission particulièrement difficile et qui s'avère rapidement dangereuse : rencontrer l'un des génies du genre, surnommé Sniper, pour le convaincre de sortir de l'anonymat, publier un recueil d'oeuvres complètes, exposer au MoMa de New York ou à la Tate Modern de Londres, et mettre ses principales oeuvres disponibles – des études, des pochoirs, des vidéos, des morceaux de murs - aux enchères. La quête de l'artiste, espagnol comme elle, la conduit à Lisbonne puis à Vérone et Naples. Mais elle n'est pas la seule à lui courir au train, car un industriel dont le fils s'est tué en relevant un défi proposé par Sniper, a juré la perte de l'artiste insaisissable.

La trame de l'histoire est un peu courte, et même si l'on pénètre dans un monde particulièrement opaque au non-initié, la progression du roman est trop linéaire selon mes critères personnels d'appréciation des polars.
C'est vite lu, ça vous laisse un arrière-sentiment de « trop peu », Perez-Reverte nous a habitué à plus de suspens, à des personnages plus foisonnants. Mais il est évident que les éditeurs de ces auteurs ultra-rentables demandent chaque année un ouvrage supplémentaire et il faut croire que les ventes se font sur la foi du nom de l'auteur.

Je crois avoir lu tous les romans d'Arturo Perez-Reverte traduits – toujours aussi élégamment par François Maspero – en français, sauf le Hussard et Jour de colère. Il me faudra attendre le prochain pour retrouver l'émotion de la Peau du tambour ou de la Neuvième Porte.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
Commenter  J’apprécie          50
Un thriller moderne que s'intéresse au monde des "tags" urbains, à ses codes et à toute la faune qui gravite autour de cette culture hip-hop qui ne fait qu'enlaidir nos villes.
Voici un livre de Perez-Reverte que je n'ai pas aimé du tout.
Commenter  J’apprécie          30
Cette lecture m'a paru étrange, car je n'arrive pas à déterminer si j'ai apprécié ce livre, qui me laisse dubitative.
Il faut que j'avoue que je ne connais rien à l'art urbain des tags même si j'en ai vus de très beaux.
Je fus surprise non par la marginalité de ces jeunes qui est connue de tous mais par l'ambiance violente qui y règne dans ce milieu.
Commenter  J’apprécie          31
N°948– Août 2015

LA PATIENCE DU FRANC-TIREURArturo Perez-Reverte – le Seuil.

Le titre donne à penser bien autre chose que ce dont il va être question surtout de la part de Reverte qui, avant d'être un auteur à succès a été correspondant de guerre. Avec ce polar, l'auteur nous fait pénétrer dans le monde des tagueurs et plus exactement de l'un d'eux nommé Sniper, star mondial du graff, à cause de sa signature qui ressemble à un cercle de visée. C'est un personnage mystérieux, invisible mais dont les oeuvres, parce qu'elles sont peintes dans des endroits inattendus, véhiculent un discours anti consumériste et provocateur par l'intermédiaire d'internet. Lui-même oeuvre souvent à la limite de la légalité. Cela fait de lui l'ennemi des municipalités et de leurs agents de nettoyage et bien entendu l'idole des tagueurs. de plus il lance des défis aux autres qui parfois prennent des risques insensés et y laissent leur vie. Il n'en fallait pas davantage pour qu'un éditeur s'intéresse à son cas et charge, Alejandra Varela, une spécialiste des graffiti, de le retrouver pour lui proposer une édition de luxe et une exposition au Moma. Cela ne se fera pas facilement, bien entendu puisqu'un contrat a été mis sur la tête de Sniper. le fils d'un millionnaire a en effet perdu la vie en relevant un de ses défis et son père entend avoir sa peau… Mais Sniper est insaisissable !Tel est l'intrigue de de roman

L'auteur mène son intrigue comme il fait toujours, avec brio, en invitant son lecteur au dépaysement, le faisant voyager dans toute l'Europe et surtout en Italie, en n'oubliant pas la personnalité de l'enquêtrice, Alejandra, surnommée Lex, qui est aussi la narratrice, lesbienne, bagarreuse, historienne de l'art urbain dont elle a fait le sujet de sa thèse. L'auteur renoue à cette occasion dans l'évocation de femmes d'exception comme c'est souvent le cas dans ses différents romans

Je n'y connais pas grand-chose à l'art du tag mais je veux bien admettre qu'il constitue une expression artistique propre à notre temps, après tout, s'il ne choisit pas n'importe quel support, il met ce courant à la vue de tous puisqu'il s'agit d'un art de la rue que chacun peut juger. On n'est pas obligé d'aller dans un musée et l'art n'est plus dès lors réservé à une élite qui peut se l'offrir. Cela dit, on peut s'interroger sur la fonction de l'art. Si la peinture est celui de la représentation du réel, au cours de l'histoire, peindre a le plus souvent été la manifestation d'une certaine réaction contre ce qui était considéré comme classique. Ceux qui choisissaient d'enfreindre ce courant, c'est à dire de faire évoluer les choses dans un sens plus moderne, qui cherchaient à imposer leur vues, à laisser une trace personnelle et nouvelle, étaient invariablement rejetés par une société conservatrice. Ce n'est que bien plus tard, souvent après leur mort, qu'éventuellement ils étaient admis parmi les artistes reconnus qu'on caractérisait d'un nom, d'une école, d'un style. Ces mouvements s'inscrivaient en réaction contre ce qui était admis mais connaissaient des destins parfois étonnants. Ce mode d'expression qu'est le graff caractérise notre temps qui est celui de le contestation permanente voire de la rébellion. de là à le considérer comme l'expression de cette révolte, il n'y a qu'un pas que je veux personnellement bien franchir. le fait que le support choisi soit les murs des villes, le plus souvent gris, serait plutôt bien, à condition bien sûr que cela ne soit pas sauvage.
J'en ai bien entendu appris beaucoup, autant sur le milieu des tagueurs que sur leur technique. Quant à l'intrigue de ce roman à la fois violent et plein de suspens, je l'ai trouvée assez quelconque. Je n'ai pas vraiment retrouvé le souffle du « Maître d'escrime » par exemple.
Hervé GAUTIER – Août 2015 - http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
Commenter  J’apprécie          20
Bonjours à tous! Pour tout vous avoué, je n'ai pas trop aimé ce livre car pour moi le début est un peu compliqué, on arrive d'un coup dans un endroit et cela m'a un peu perdu. de plus, ils y a énormément de personnages que je peux comprendre car c'est le but de l'histoire mais je n'aime pas trop sa. Il y a beaucoup beaucoup de détailles et je n'ai pas vraiment pus laissé aller mon imagination, ce qui ma déçu.Il n'y avait pas beaucoup d'action et l'univers du graffiti ne m'est pas vraiment familier mais comme c'est un livre pour l'école j'ai du le lire en entier et franchement la fin m'a épatée je ne m'y attendé pas et j'ai énormément apprécié la fin du livre et j'ai appris beaucoup sur le monde du tag. Donc, finalement, si vous aimez, les points négatif que j'ai écrit plus haut, acheté-le mais si vous êtes comme moi je vous conseille de lire un autre livre.
Commenter  J’apprécie          10
Un éditeur charge Lex , spécialiste de l'art urbain , de retrouver un célèbre tagueur "Snipper" . Il souhaite proposer à celui- ci de participer à la création d'un livre d'art sur les tags en lui donnant la place d'honneur . La difficulté réside dans le fait que Snipper est une sorte de fantôme , connu uniquement par quelques tagueurs . Si sa célébrité est grande dans le monde du tag , son visage est inconnu .

Lex part donc à sa recherche . Elle n'est pas la seule à être à vouloir le retrouver , Biscarrues , homme richissime le cherche aussi car il le juge responsable de la mort de son fils .

On suit donc Lex , tout à tour en Espagne , puis au Portugal et enfin en Italie , traquant Snipper et évoluant dans le monde des graffeurs , monde à part , en marge , vivant d'adrénaline et d'interdit .

Mon avis est mitigé sur ce livre , sans doute parce que j'en ai lu de meilleur de cet auteur . La traque en elle-même est banale et on se doute assez vite que Lex connait bien ce monde . L'intérêt réside dans la découverte du monde, dur ,des tagueurs et de ce que peut être la notion d'art ......

Cette partie , le monde des artistes urbains , m'a intéressée mais je trouve que la recherche de Snipper est juste un alibi pour parler de ce monde
Lien : http://theetlivres.eklablog...
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (341) Voir plus




{* *}