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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La peau du tambour est un roman relativement controversé. Il n'y a pas d'unanimité dans les avis sur ce livre : certains le trouvent vieilli, dépassé, d'autres le trouvent long et trop lent, et enfin d'autres le trouvent passionnant.

Un pirate informatique s'est introduit dans l'ordinateur central du Vatican pour remonter jusqu'au Pape. le Saint Siège va alors déléguer son émissaire secret, Lorenzo Quart, à Séville, lieu identifié où se trouve le pirate. Autour d'une église qui n'hésiterait pas à tuer pour se défendre, vont s'étaler les secrets d'une famille aristocratique tout à fait respectable, protégeant un religieux un peu fou.
De plus, des intérêts de spéculateurs immobiliers, liés à trois malfrats sans scrupules, vont compliquer l'énigme.
Une intrigue pleine de rebondissements qui mêle la grande et la petite histoire, et qui se passe dans le décor de l'Andalousie, avec des reflets de flamenco et de siestes lors d'après-midi lourds et surchauffés.
Arturo Perez-Reverte est un grand écrivain. La peau du tambour n'est peut être pas son meilleur roman, mais c'est une oeuvre étonnante, qui part d'une idée d'intrigue pour le moins originale. En effet, il ne s'y passe pas grand-chose, et il y a des côtés huis-clos qui peuvent décevoir. On n'est pas dans le Da Vinci code, mais pas dans la controverse de Valladolid non-plus !

On peut se faire son propre avis.
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Difficile de faire entrer ce roman dans une catégorie. C'est à la fois un roman philosophique, de religion, d'aventure, d'enquête et de complots.
Ce livre, c'est
-une atmosphère mystérieuse
-un personnage principal singulier
-des malfrats tendres, maladroits et presque sympathiques qui ajoutent une touche d'humour
-un mélange de tradition (milieu catholique espagnol), d'historique (bateau pirate) et de modernisme (piratage informatique)
-des réflexions philosophiques sur la foi, ce qu'est un prêtre et la place de l'homme dans l'univers.
C'est un roman intéressant tout en ambiance, érudit mais un peu trop long -l'auteur a tendance à se répéter- et plus psychologique que d'action. Sur les 500 pages, l'action se situe dans les 100 dernières .
L'un des éléments le plus important et envoutant, reste Séville et ses orangers en fleurs.

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Le décor est planté : nous avons une petite église « Notre-Dame des Larmes » situé dans le quartier de Santa Cruz, à Séville et une banque, intéressée par son emplacement, pour y bâtir des immeubles. Nous avons des morts mystérieuses.
Lorenzo Quart, sorte de James Bond en soutane, est envoyé à Séville pour enquêter sur une ancienne église vouée à la destruction par l'archevêché local mais soutenue par une poignée de fidèles.
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L'idée de départ du pirate informatique accroche dès les premières pages, voire les premières lignes mais cela ne sera que feu de paille, elle n'est qu'un prétexte au roman. Il ne n'en sera vraiment de nouveau question qu'à la fin comme s'il fallait ne pas l'oublier mais cela ne sert aucunement au déroulé de l'histoire.
Le dénouement proposé est inattendu et aurait pu permettre un déroulement intéressant. Une occasion manquée. On y apprend que la préoccupation de ce pirate est l'opposition à la démolition d'une église dans Séville. Un prêtre enquêteur, s'apparentant à une sorte d'espion en soutane, est envoyé de Rome mais cela sera faiblement exploité. Une seconde occasion manquée.
Deux crimes commis précédemment resteront à l'état de mort accidentelle et seront également traités de façon anecdotique. Une troisième occasion manquée.
Un troisième crime à lieu (un journaliste retrouvé mort dans l'église), on en connaît l'auteur sans réelle enquête et de façon peu claire. Une quatrième occasion manquée.

Au lieu de rebondissements dans une enquête on assiste à une sorte de romance entre ce prêtre enquêteur et une jeune héritière directement impliquée, ainsi que son mari, dans la destruction ou pas de cette église.

L'essentiel du roman porte sur l'opposition de conviction quant à l'importance de maintenir cette église, entre le vieux prêtre responsable et l'envoyé de Rome. Pas inintéressant mais pas attendu dans un roman de cette nature, tout au moins pas avec une telle présence.

Le style d'écriture permet une lecture plutôt fluide.

En conclusion, un polar qui n'en est pas vraiment un alors que les événements propices à cela sont présents. Un débat, pas inintéressant mais un peu longuet et répétitif. Une amourette entre le prêtre de Rome et l'héritière, sans grand intérêt.et dont la place dans ce roman surprend.
Reste une évocation de Séville.

Après "Le tableau du maître flamand" du même auteur, j'ai eu le sentiment qu'il est de nouveau passé à côté de son ouvrage. Ses propos sont intéressants mais ne constituent pas un roman policier. C'est là que le bât blesse.
Par contre, il faut lui reconnaître un réel talent à faire ressentir les ambiances, les décors, à Séville comme aux Pays-Bas.

De ces deux expériences, il ressort que Arturo Pérez-Reverte est un auteur respectable mais pas un auteur de polar. Je vais lire un autre ouvrage de cet auteur mais cette fois, je ne l'aborderai pas comme un polar. Je me renseignerai auparavant sur le sujet qu'il aborde. Je pense alors que la frustration sera moindre.
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Pour profiter pleinement de ce livre, il faut tout d'abord s'ôter de la tête l'idée qu'il s'agit d'un roman policier ou d'un thriller politico-religieux, à la Luis Miguel Rocha, comme les premières pages pourraient le laisser croire. Ensuite il faut dépasser le côté obsolète de la technologie de l'époque. On sourit aujourd'hui en lisant des expressions comme « Ordinateur branché sur le réseau téléphonique ». Bref l'intrigue n'a ici qu'une importance toute relative, elle ne sert que de prétexte à la mise en situation de personnages rongés par le doute. Les rebondissements sont peu nombreux et si l'on peut apprécier le coup de théâtre final pour sa fantaisie, disons qu'il est moyennement crédible. En lieu et place le roman propose une longue méditation à plusieurs voix (les dialogues sont prépondérants) sur la Foi, la disparition des choses passées, la fragilité de l'existence humaine, l'impasse de certains choix fait trop jeune ou pour de mauvaises raisons.
C'est parfois poignant, notamment dans l'évocation hautement romanesque de l'histoire impossible entre Carlotta Brunner et le capitaine Xaloc, souvent intéressant et de temps à autre un rien pompeux. A force de mettre dans la bouche de ses personnages des pensées élevées et des interrogations morales de haute tenue, Perez-Reverte les rend un peu artificiels. En tous cas il les éloigne de son lecteur qui finit par se demander qui peut bien parler comme cela dans la vraie vie. Néanmoins, si l'on accepte ce petit défaut, on arrive quand même à se prendre d'intérêt, si ce n'est d'affection, pour la plupart des personnages principaux. le meilleur du roman réside cependant pour moi dans son contrepoint drôlatique, à savoir les aventures quichottesques de trois bras cassés, chargés par le méchant de l'histoire de quelques basses besognes, dans lesquelles ils échouent à chaque fois lamentablement sans pour autant perdre leurs modestes espoirs et leur foi en dans des lendemains plus heureux. Par comparaison ces trois personnages secondaires sont bien plus humains que les protagonistes de l'histoire, dont les dilemmes sophistiqués font parfois un peu bailler.
En résumé un livre relativement mineur dans l'abondante production de Perez-Reverte mais suffisamment bien écrit et riche pour mériter sa lecture.
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Acheté parce que l'histoire se déroule à Séville ET que j'avais adoré 'Le tableau du maître flamand'... Ici la 4ème de couverture résume tout!
Je n'ai pas accroché à ce roman que j'ai trouvé poussif et les personnages quasi caricaturaux!
Certes, on se promène dans Séville ... Et, d'ailleurs, j'ai découvert en fermant le livre, que, dans cette édition, juste avant la table des matières, à la dernière page, il y a un plan des lieux!
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Un livre un peu lent dans quelques passages, j'attendais honnêtement un peu plus de Reverte, bien que je ne m'ai pas déplu.
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Beaucoup d'invraisemblance dans une bonne évocation de Seville. Ce livre a vite vieilli en raison de l'évolution de l'informatique et des révélations sur la vie financière du Vatican.
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un ptit livre mais ou s'ébauchent déjà les grands personnages récurrents de l'univers de Perez reverte: les marins, le corsaire taiseux et la femme de tête... On les retrouvera dans el Asedio curieusement traduit en français par Cadix- la diagonale du fou.
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