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Les aventures du capitaine Alatr... tome 4 sur 7

François Maspero (Traducteur)
EAN : 9782020606554
384 pages
Seuil (07/06/2003)
3.88/5   122 notes
Résumé :
Séville, 1626. A son retour des Flandres, où il a participé à la reddition de Breda, le capitaine Alatriste accepte une secrète et périlleuse mission : empêcher que des contrebandiers ne s'emparent de l'or des Indes transporté sur les galions espagnols et destiné au trésor royal. Aidé du jeune Iňigo Balboa et de son ami Francisco de Quevedo, il recrute un groupe pittoresque de spadassins et de repris de justice prêts à donner leur vie pour quelques ducats et le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Après les fastes loqueteux de Madrid, les bûchers de l’Inquisition et les tranchées des Flandres, nous accompagnons le Capitaine Alatriste et son jeune page Iñigo dans les ruelles malfamées de Séville : Séville la belle, Séville la putride, Séville la cruelle où grouillent les mendiants, les nobles ruinés, mais surtout les malandrins, hommes de sac et de corde toujours prêts à mettre leurs épées et leurs vies au service de plus offrant. Il fut un temps où le Capitaine faisait partie de cette joyeuse cohorte et il a conservé parmi eux quelques amis – pour le peu que vaut l’amitié au sein de cette compagnie de coquins ! L’occasion se présente de renouer ses liens oubliés quand Alatriste est engagé secrètement par la Couronne pour mener l’assaut contre un galion hollandais transportant de l’or volé en provenance du Nouveau Monde. Pour mener à bien sa mission, il engage un petit groupe de malandrins. Mais la tâche, comme toujours, se révèlera plus périlleuse que prévu, surtout que la Couronne, cachotière comme tous les gouvernements, n’a pas révélé au Capitaine tous les détails de cette ténébreuse affaire…

J’en suis à mon quatrième tome des « Aventures du Capitaine Alatriste » et, à mon grand contentement, la qualité de la saga ne cesse de s’améliorer ! C’est avec un grand plaisir que j’ai retrouvé l’ambiance si particulière et si riche de la vie Sévillane (Ralala, ce que j’adore cette ville…), ainsi que la très jolie plume de Pérez Reverte. Aux personnages habituels de la série, vient s’ajouter une galerie délicieusement pittoresque de croquemitaines, tous plus bravaches et hâbleurs les uns que les autres. Le rythme est bien dosé, assez lent au début mais s’accélérant brusquement vers la fin avec une très belle scène de bataille, violente et sanguinaire à souhait. La longueur trop brève du récit reste toujours une petite déception : c’est que je m’y suis attachée, moi, au taciturne Capitaine et j’aimerais bien l’accompagner sur quelques centaines de pages supplémentaires ! Heureusement, j’ai déjà pu mettre la main sur les deux tomes suivants et ils me font gentiment de l’œil depuis les étagères de ma bibliothèque. A très bientôt donc pour la suite de la saga !
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Même critique pour l'ensemble de la série des aventures du capitaine Alatriste :
Chacun des tomes relate une aventure distincte. Les épisodes se suivent néanmoins, on y retrouve un certain nombre de personnages récurrents.
Cette série est à la fois un hymne à l'Espagne du XVIIe siècle (notamment à Madrid superbement dépeinte) et un bel hommage aux romans de cape et d'épée d'antan !
Quel héros magnifique que ce Diégo Alatriste ! Ancien soldat devenu mercenaire, il n'est pas "capitaine" au sens militaire du terme, mais il impose un tel respect à ses compagnons d'armes, que son surnom n'a rien d'usurpé. Ses aventures nous sont narrées par son jeune disciple, Inigo Balboa, fils d'un ancien compagnon d'armes d'Alatriste. le jeune Inigo vénère le capitaine presque autant que moi !
Arturo Perez-Reverté est un grand admirateur de Dumas. Moi aussi ! Avec "les trois mousquetaires", "les aventures du capitaine Alatriste" sont les meilleurs romans de cape et d'épée que j'ai eu le plaisir de lire.
Personnellement je n'ai pas lu les épisodes les uns à la suite des autres, j'ai toujours laissé du temps entre chaque aventure (souvent, comme en ce moment, contraint et forcé d'attendre la parution du prochain épisode !). le premier épisode n'est pas le meilleur, loin de là, mais il "plante le décor". J'ai également trouvé les 6 et 7 un peu moins bon. Je pense que l'auteur doit maintenant achever sa série (j'ai entendu dire qu'il prévoyait encore 2 épisodes) et nous offrir le duel final tant attendu avec l'ennemi juré !
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Ce quatrième tome retrouve les racines un peu délaissées dans le précédent. On y vois un capitaine Alatriste toujours aussi sombre et désabusé, dans un univers qu'il connaît par coeur à défaut de le maitriser, et toujours sous les yeux d'un Inigo de Balboa qui prend de l'assurance et de l'envergure avec l'âge. Dans la belle mais cruelle ville de Séville où le roi est en visite pour l'arrivée des galions des Indes, ils vont devoir encore une fois jouer de la dague et de l'épée pour une gratification qui justifie difficilement les dangers encourus. Une histoire donc bien dans la lignée des 2 premières, avec un rythme assez lent qui en fait un roman d'aventure assez différent de ceux auxquels on est habitué, et que l'on suit avec plaisir surtout à cause du style de l'écriture et de ses personnages attachants.
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L'or du roi permet à notre valeureux capitaine, encore plus taciturne si la chose est possible, de mener une mission plus lucrative mais fort dangereuse. Tandis que le jeune Inigo et la belle Angelica poursuivent leur dangereux pas de deux, Alatriste recrute donc la douzaine d'hommes nécessaires au bon déroulement de cette audacieuse mission commanditée par le roi. Dans ce pays si contradictoire, les bandits ont plus d'honneur que les nobles…

Scènes de combats sanglantes, héroïsme, panache… Même si ce volet ne nous apprend rien de neuf sur le capitaine, tous les bons ingrédients du cape et d'épée sont réunis.
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Le capitaine Alatriste et bien comme son nom, triste et sombre, hanté par son passé, poursuivi par l'inquisition. Très bien écrit. On s'attache beaucoup au personnage.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Le bras et la main, eux aussi, se fatiguent de tuer. Diego Alatriste eût donné ce qui lui restait de vie - et qui, à ce moment, pouvait bien ne plus valoir grand-chose - pour baisser les armes et s'étendre quelques instants dans un coin. A ce moment du combat, il continuait de lutter par fatalisme et par devoir, en soldat de métier qu'il était ; et c'était probablement cette indifférence quant à l'issue probable qui, paradoxalement, le maintenait en vie dans cette mêlée confuse. Il se battait avec autant de sérénité que d'habitude, en s'en remettant à son coup d'oeil et aux réponses de ses muscles, sans réfléchir. Chez des hommes comme lui, et en de telles épreuves, la façon la plus efficace de tenir le destin en respect était de laisser l'imagination de côté et de confier sa peau à l'instinct.
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De sorte que nous, les Espagnols à en croire leurs chroniqueurs, faisions la guerre et pratiquions l'esclavage par superbe, cupidité et fanatisme, tandis que tous les autres, qui nous mordaient les talons, pillaient, trafiquaient et exterminaient au nom de la liberté, de la justice et du progrès.
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- Alors je crains que vous regrettiez les tranchées de Breda... - Quevado soupira en regardant autour de lui comme quelqu'un qui cherche à changer de conversation. - Je regrette de ne pouvoir vous en dire plus pour le moment.
- Je n'ai guère besoin de plus. - L'ironie et la résignation dansaient dans le regard voilé de mon maître. - Je veux seulement savoir d'où viendront les coups.
Quevado haussa les épaules.
- De partout comme toujours. - Il continuait d'observer les alentours, indifférent. - Vous n'êtes plus dans les Flandres... Ici, c'est l'Espagne, capitaine Alatriste.
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Le paradoxe était que, dans le même temps où l'on combattait l'Angleterre, la France, le Danemark, le Turc et les provinces rebelles, on leur achetait, en passant par des tiers, les denrées, le gréement, le goudron, les voiles et autres produits nécessaires tant sur la Péninsule que de l'autre côté de l'Atlantique. L'or des Indes s'échappait pour financer des armées et des navires qui nous combattaient. C'était le secret de polichinelle, mais personne ne mettait fin à ce trafic, parce que tout le monde en bénéficiait. Y compris le roi.
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Ainsi la plupart des nobles sévillans étaient des plébéiens riches qui achetaient leur accession au rang supérieurs par l'argent et des mariages avantageux, et qui devenaient honteux de leurs dignes emplois. On passait donc d'une génération de marchands à une autre d'héritiers parasites et anoblis, qui reniaient l'origine de leur fortune et la dilapidaient sans scrupules. Et voilà pourquoi, en Espagne, le grand-père était marchand, le père gentilhomme, le fils tenancier de tripot et le petit-fils mendiant.
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Videos de Arturo Pérez-Reverte (19) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Arturo Pérez-Reverte
Il n'avait ni patrie ni roi, mais une poignée d'hommes fidèles. Ils ne cherchaient pas la gloire, seulement à apaiser leur faim. Ainsi naquit le mythe. Ainsi se raconte une légende.
Après avoir été banni du royaume de Castille par le roi Alphonse VI, Ruy Díaz vend, au mieux offrant, les services de sa troupe de soldats dévoués. Dans cette lutte pour la survie en territoire hostile, sa force de caractère et ses faits d'armes lui vaudront rapidement le surnom de Sidi Qambitur, maître triomphateur.
Avec son talent habituel, Arturo Pérez-Reverte nous plonge dans l'Espagne du XIe siècle, celle des rois rivaux, des batailles sanglantes et des jeux d'alliances entre chrétiens et Maures. Loin du mythe manichéen du Cid patriote, Sidi est le portrait d'un chef de guerre hors pair, d'un formidable meneur d'hommes et d'un stratège au sens de l'honneur inébranlable. Un roman haletant, épique et magistral, une immersion au coeur de l'Histoire.
Traduit de l'espagnol par Gabriel Iaculli
« Un récit magnifique, du pur Pérez-Reverte. » El Mundo
Arturo Pérez-Reverte, né à Carthagène, Espagne, en 1951, a été grand reporter et correspondant de guerre pendant vingt et un ans. Avec plus de vingt millions de lecteurs, il est l'auteur espagnol le plus lu au monde, et plusieurs de ses romans ont été portés à l'écran. Il partage aujourd'hui sa vie entre l'écriture et sa passion pour la navigation. Il est membre de l'Académie royale d'Espagne.
En savoir plus : https://bit.ly/3ViUsSE
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