Après les fastes loqueteux de Madrid, les bûchers de l’Inquisition et les tranchées des Flandres, nous accompagnons le Capitaine Alatriste et son jeune page Iñigo dans les ruelles malfamées de Séville : Séville la belle, Séville la putride, Séville la cruelle où grouillent les mendiants, les nobles ruinés, mais surtout les malandrins, hommes de sac et de corde toujours prêts à mettre leurs épées et leurs vies au service de plus offrant. Il fut un temps où le Capitaine faisait partie de cette joyeuse cohorte et il a conservé parmi eux quelques amis – pour le peu que vaut l’amitié au sein de cette compagnie de coquins ! L’occasion se présente de renouer ses liens oubliés quand Alatriste est engagé secrètement par la Couronne pour mener l’assaut contre un galion hollandais transportant de l’or volé en provenance du Nouveau Monde. Pour mener à bien sa mission, il engage un petit groupe de malandrins. Mais la tâche, comme toujours, se révèlera plus périlleuse que prévu, surtout que la Couronne, cachotière comme tous les gouvernements, n’a pas révélé au Capitaine tous les détails de cette ténébreuse affaire…
J’en suis à mon quatrième tome des « Aventures du Capitaine Alatriste » et, à mon grand contentement, la qualité de la saga ne cesse de s’améliorer ! C’est avec un grand plaisir que j’ai retrouvé l’ambiance si particulière et si riche de la vie Sévillane (Ralala, ce que j’adore cette ville…), ainsi que la très jolie plume de Pérez Reverte. Aux personnages habituels de la série, vient s’ajouter une galerie délicieusement pittoresque de croquemitaines, tous plus bravaches et hâbleurs les uns que les autres. Le rythme est bien dosé, assez lent au début mais s’accélérant brusquement vers la fin avec une très belle scène de bataille, violente et sanguinaire à souhait. La longueur trop brève du récit reste toujours une petite déception : c’est que je m’y suis attachée, moi, au taciturne Capitaine et j’aimerais bien l’accompagner sur quelques centaines de pages supplémentaires ! Heureusement, j’ai déjà pu mettre la main sur les deux tomes suivants et ils me font gentiment de l’œil depuis les étagères de ma bibliothèque. A très bientôt donc pour la suite de la saga !
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L'or du roi permet à notre valeureux capitaine, encore plus taciturne si la chose est possible, de mener une mission plus lucrative mais fort dangereuse. Tandis que le jeune Inigo et la belle Angelica poursuivent leur dangereux pas de deux, Alatriste recrute donc la douzaine d'hommes nécessaires au bon déroulement de cette audacieuse mission commanditée par le roi. Dans ce pays si contradictoire, les bandits ont plus d'honneur que les nobles…
Scènes de combats sanglantes, héroïsme, panache… Même si ce volet ne nous apprend rien de neuf sur le capitaine, tous les bons ingrédients du cape et d'épée sont réunis.
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Il me plait de plus en plus le tueur moustachu aux yeux glauques . Très bon épisode ; de la vraie bonne aventure de cape et d'épée.
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Manipulations, complots, trahisons et amour sont au coeur de ce volume. On aime, on suit avec impatience les péripéties de ces personnages attachants.
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Ce quatrième tome retrouve les racines un peu délaissées dans le précédent. On y vois un capitaine Alatriste toujours aussi sombre et désabusé, dans un univers qu'il connaît par coeur à défaut de le maitriser, et toujours sous les yeux d'un Inigo de Balboa qui prend de l'assurance et de l'envergure avec l'âge. Dans la belle mais cruelle ville de Séville où le roi est en visite pour l'arrivée des galions des Indes, ils vont devoir encore une fois jouer de la dague et de l'épée pour une gratification qui justifie difficilement les dangers encourus. Une histoire donc bien dans la lignée des 2 premières, avec un rythme assez lent qui en fait un roman d'aventure assez différent de ceux auxquels on est habitué, et que l'on suit avec plaisir surtout à cause du style de l'écriture et de ses personnages attachants.
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Le capitaine Alatriste et bien comme son nom, triste et sombre, hanté par son passé, poursuivi par l'inquisition. Très bien écrit. On s'attache beaucoup au personnage.
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Petite baisse de régime dans ses aventures.
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On n'apprend rien de neuf sur le capitaine.........Un des moins bons volumes des aventures.....
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