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Les aventures du capitaine Alatr... tome 5 sur 7
EAN : 9782757808429
416 pages
Points (03/04/2008)
4.02/5   88 notes
Résumé :
A Madrid, le capitaine Alatriste, profite l'époque d'accalmie pour assister à la nouvelle pièce de Tirso de Molina. A la fin, il retrouve Maria de Castro dans les coulisses, et la belle actrice s'offre à lui. Sa liaison lui vaut bientôt de s'attirer les foudres d'un jaloux, le roi Philippe IV en personne. En restant fidèle à son amour, le capitaine va se mettre à dos toute la couronne d'Espagne.
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Le capitaine Alatriste a un coeur. Franchement, qui l'aurait cru ? Et ce coeur bat pour une belle garce de comédienne qui lui donne – quelle générosité ! – ce qu'elle ne fait que vendre aux autres. le problème, c'est que le capitaine n'est pas le seul homme à quêter les faveurs de la dame et certains de ses nombreux prétendants ne sont pas partageurs. Or celle-ci a attiré les regards de Philippe IV lui-même, roi futile plus intéressé par le jupon que par les affaires d'état. Voici la comédienne devenue chasse gardée ! Mais le capitaine ne veut pas en démordre : nus dans un lit roi et valet se valent et malheur à celui qui voudrait le dissuader de continuer de fréquenter sa belle ! Bien entendu, son obstination et son sens de l'honneur rigide le mettront vite dans une situation intenable. D'autant plus que de vieux ennemis rôdent dans la place et que quelques coups d'épée pourraient suffire à transformer le marivaudage en drame sanglant…

Youhou, un tome de presque 400 pages, Pérez Reverte fait des efforts ! (Marre d'avoir des tout petits bouquins, j'aime les gros pavés, moi) Et un bon tome en plus toujours aussi immersif et délicieusement dépaysant. C'est l'occasion de découvrir de nouvelles facettes des personnages, notamment de l'ombrageux capitaine dont on devine l'étendue de la solitude par la façon acharnée dont il s'accroche à sa belle maitresse. La personnalité de son petit page Iñigo se développe également ainsi que sa liaison avec le venimeuse Angelica d'Alquezar, une vraie petite Milady en bouton. le tout donne un agréable mélange d'histoires galantes, d'intrigues politiques et de complots emberlificotés. Au vu du titre, « Corsaires du Levant », le suivant se déroule en mer : que du plaisir en perspective !
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Même critique pour l'ensemble de la série des aventures du capitaine Alatriste :
Chacun des tomes relate une aventure distincte. Les épisodes se suivent néanmoins, on y retrouve un certain nombre de personnages récurrents.
Cette série est à la fois un hymne à l'Espagne du XVIIe siècle (notamment à Madrid superbement dépeinte) et un bel hommage aux romans de cape et d'épée d'antan !
Quel héros magnifique que ce Diégo Alatriste ! Ancien soldat devenu mercenaire, il n'est pas "capitaine" au sens militaire du terme, mais il impose un tel respect à ses compagnons d'armes, que son surnom n'a rien d'usurpé. Ses aventures nous sont narrées par son jeune disciple, Inigo Balboa, fils d'un ancien compagnon d'armes d'Alatriste. le jeune Inigo vénère le capitaine presque autant que moi !
Arturo Perez-Reverté est un grand admirateur de Dumas. Moi aussi ! Avec "les trois mousquetaires", "les aventures du capitaine Alatriste" sont les meilleurs romans de cape et d'épée que j'ai eu le plaisir de lire.
Personnellement je n'ai pas lu les épisodes les uns à la suite des autres, j'ai toujours laissé du temps entre chaque aventure (souvent, comme en ce moment, contraint et forcé d'attendre la parution du prochain épisode !). le premier épisode n'est pas le meilleur, loin de là, mais il "plante le décor". J'ai également trouvé les 6 et 7 un peu moins bon. Je pense que l'auteur doit maintenant achever sa série (j'ai entendu dire qu'il prévoyait encore 2 épisodes) et nous offrir le duel final tant attendu avec l'ennemi juré !
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Une découverte des aventures du capitaine Alatriste. Étant amateur des romans de cape et d'épée, l'ambiance est assez sympathique de ce coté là. Mais j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire. La tournure des phrases est longue, alambiquée, on se perd dans tous les noms et récits de ces auteurs de théâtre dont certains sont morts, d'autres non, d'autre en désuétude... sans qu'on arrive bien à retracer l'intérêt de cette description très détaillée pour l'ensemble de l'histoire. Et on a parfois passablement envie de secouer Inigo de Balboa dans sa relation avec Angelica de Alquezar, tant on a parfois mal pour lui de ce faire manipuler ainsi.
Bref, avis mitigé sur ce roman, dont l'aspect "Cape et épée" est par contre bien réussit.
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Dans ce cinquième volet, une autre facette du caractère du capitaine nous est révélée. Cette fois, Alatriste s'oppose à son roi pour les beaux yeux d'une femme. C'est qu'il a des principes, on ne plaisante pas avec l'honneur. Il va devoir également batailler contre ses ennemis de toujours, dont le cruel Bocanegra, et se tirer d'un très mauvais guêpier qui risque de lui coûter sa tête. Pendant ce temps, Inigo va connaître sa première et dangereuse nuit d'amour auprès de cette diablesse d'Angelica, qui ne sera pas sans conséquences sur la vie de notre héros. un seul regret, l'omniprésence de cette jeune beauté fatale qui m'agace...
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Toujours le côté assez obscur du pouvoir mis en avant dans ce volume, et des histoires de coeur qui nouent ou dénouent des alliances politiques ou militaires avec tant de conséquences parfois. Un bon Alatriste.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Diego Alatriste était d’une humeur massacrante. On jouait une nouvelle comédie au théâtre de la Croix, et il était là, sur la côte de la Vega, en train de se battre contre un quidam dont il ne connaissait même pas le nom. La première représentation d’une pièce de Tirso de Molina était un grand événement dans la capitale. Toute la ville remplissait la cour de comédie ou faisait la queue dans la rue, prête à se chercher querelle pour des motifs raisonnables tels qu’un fauteuil ou une place debout, et non pour une vétille telle qu’une bousculade fortuite au coin d’une rue comme c’était présentement le cas: rien que de fort ordinaire au demeurant, dans ce Madrid où la coutume voulait que l’on dégainât comme d’autres se signent. Sacrebleu, monsieur, regardez un peu devant vous. Regarde donc toi-même, si tu n’es pas aveugle. À Dieu ne plaise, monsieur. À Dieu ou au diable. Ce tutoiement inopportun du personnage – un jeune gentilhomme facilement irascible – rendait le duel inévitable. Je vous invite, monsieur, à me donner du «tu» autant que vous voudrez à quatre pas d’ici sur la côte de la Vega, avait dit Alatriste en passant deux doigts sur sa moustache. Avec épée et dague, si vous êtes assez bien né pour avoir un instant à me consa-crer. Apparemment, l’autre l’avait. Et donc ils étaient là, sur le versant dominant le Manzanares, après avoir marché ensemble comme deux camarades sans échanger un mot ni tirer prématurément leurs bonnes lames qui maintenant s’entrechoquaient vigoureuse-ment, cling! clang!, en reflétant le soleil vespéral.
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Tant il est vrai que dans cette Espagne singulière qui était la nôtre, extrême dans le bien comme dans le mal, nul médecin n'était puni pour avoir tué un malade à force de saignées et d'incompétences, nul homme de loi ne perdait son office du fait de ses intrigues, nul commis du roi ne se voyait privé de son privilège pour s'être servi dans les coffres ; mais que l'on ne pardonnait pas à un poète de s'égarer dans ses vers et de ne point trouver le mot juste.
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- Je vous souhaite bonne chance, capitaine... Et si, quelque jour, on veut vous pendre ou vous donner du garrot, appelez-en au roi... Dorénavant, vous avez le droit d'être décapité comme un hidalgo et un gentilhomme.
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- Bien que le plus grand danger soit encore Alatriste lui-même, ironisa-t-il, comme s'il devinait ma pensée. Tu ne crois pas ? ... Guadalmedina et Saldana rossés, deux argousins occis, un autre qui ne vaut guère mieux, et tout cela en moins de temps qu'il n'en faut pour réciter un Pater Noster...
[...]
- Ce n'est pas une épée que porte ton maître, conclut-il, c'est une faux.
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L'escrime, quand vie ou santé sont en jeu, requiert de garder la tête froide en plus d'un bon poignet, sous peine que la colère ou toute autre disposition d'esprit s'échappe du corps en même temps que l'âme par quelque boutonnière imprévue dans le pourpoint.
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Videos de Arturo Pérez-Reverte (19) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Arturo Pérez-Reverte
Il n'avait ni patrie ni roi, mais une poignée d'hommes fidèles. Ils ne cherchaient pas la gloire, seulement à apaiser leur faim. Ainsi naquit le mythe. Ainsi se raconte une légende.
Après avoir été banni du royaume de Castille par le roi Alphonse VI, Ruy Díaz vend, au mieux offrant, les services de sa troupe de soldats dévoués. Dans cette lutte pour la survie en territoire hostile, sa force de caractère et ses faits d'armes lui vaudront rapidement le surnom de Sidi Qambitur, maître triomphateur.
Avec son talent habituel, Arturo Pérez-Reverte nous plonge dans l'Espagne du XIe siècle, celle des rois rivaux, des batailles sanglantes et des jeux d'alliances entre chrétiens et Maures. Loin du mythe manichéen du Cid patriote, Sidi est le portrait d'un chef de guerre hors pair, d'un formidable meneur d'hommes et d'un stratège au sens de l'honneur inébranlable. Un roman haletant, épique et magistral, une immersion au coeur de l'Histoire.
Traduit de l'espagnol par Gabriel Iaculli
« Un récit magnifique, du pur Pérez-Reverte. » El Mundo
Arturo Pérez-Reverte, né à Carthagène, Espagne, en 1951, a été grand reporter et correspondant de guerre pendant vingt et un ans. Avec plus de vingt millions de lecteurs, il est l'auteur espagnol le plus lu au monde, et plusieurs de ses romans ont été portés à l'écran. Il partage aujourd'hui sa vie entre l'écriture et sa passion pour la navigation. Il est membre de l'Académie royale d'Espagne.
En savoir plus : https://bit.ly/3ViUsSE
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