Ces histoires animales révèlent une noirceur et un pessimisme profond.
Si les animaux sauvages peuvent s'y révéler cruels entre-eux, que dire du sadisme gratuit de l'homme et en particulier du chasseur!?
Les atrocités des traitement infligés à Goupil et Margot, au mépris de la moindre once d'humanité, sont la prolongation et l'annonce des tourments passés et futur que la folie et la perversité humaine s'octroie dans ses conflits armés ou non, larvés ou quotidiens dans une désespérante continuité.
Il est permis de s'interroger sur ce qu'aurait donné la prose sublime de
Louis Pergaud, si celui-ci avait survécu à la première guerre mondiale...
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