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Critique de cascasimir


J'ai été enlevé à ma mère très tôt, et j'ai manqué d'amour. J'ai dormi, roulé en boule à terre, en chien de fusil, et n'ai eu que des os à ronger, ainsi que des brimades de la part d'une méchante femme...


Elle me traitait comme un chien, et aurait préféré que son homme ramène un cochon, de la foire.
J'aurais pu grandir dans une famille aisée, mais non, j'ai été élevé par Lisée, un braconnier qui "chassait au cul levé" et qui m'a témoigné de l'affection à sa façon.


Même le corniaud un peu pataud (qui relate mon livre) ne le sait pas, je vais devenir célèbre et reconnu dans tout le canton de Longeverne, dans le Doubs.


Je ne voulais qu'une chose, un peu d'amour. Pas de ma faute si j'ai attaqué des poules (j'étais aux...abois!) et causé des ennuis à Lisée, c'est parce que j'ai eu faim. La Guélotte ( un drôle de nom, à coucher dehors!) la femme de Lisée m'affamait, avec de la "soupe trempée avec de l'eau de vaisselle, de la relavure", et me laissait hors de la ferme...
Mais, je lui réserve un chien de ma chienne.


Après "La guerre des boutons", un livre plein de verve dans lequel Miraut, chien de chasse, cabotine un peu, avec son air de chien battu...
"Un chien est la seule chose qui t'aime plus que toi même. " Josh Billings.
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