AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Diane de Margerie (Traducteur)
EAN : 9782752903372
112 pages
Phébus (20/03/2008)
4.1/5   288 notes
Résumé :
Tombée en dépression, une jeune mère se soumet à une cure de repos d'un genre radical, imposée par son médecin de mari. Censée reprendre goût à son quotidien réglé de femme au foyer par ce qui s'apparente à une séquestration pure et simple, elle ne réagit cependant pas comme son époux l'avait prévu... Classique des lettres américaines, La Séquestrée dénonce l'asservissement des femmes au mariage et à la maternité, ainsi que les méthodes de soins barbares destinées à... >Voir plus
Que lire après La séquestrée (Le papier peint jaune)Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (64) Voir plus Ajouter une critique
4,1

sur 288 notes
5
33 avis
4
18 avis
3
4 avis
2
4 avis
1
0 avis
Ecrit en 1890, ce court récit, en grande partie autobiographique, condense de nombreuses thématiques représentatives de la société et des moeurs de l'époque victorienne.

Rédigé sous la forme d'un journal intime, « La séquestrée » met en scène une jeune femme qui, souffrant d'une dépression post-partum se voit imposer une cure de repos par son médecin de mari. L'héroïne se retrouve ainsi confinée dans une chambre exiguë, privée de toute stimulation intellectuelle, n'ayant d'autre « distraction » que d'observer à longueur de journée le papier peint hideux qui orne la pièce.

Commence alors pour la narratrice une longue descente aux Enfers qui va peu à peu l'entraîner aux portes de la folie. Car à mesure que les jours passent, le papier peint semble s'animer et bientôt, l'héroïne croit distinguer les traits d'une jeune femme tentant de s'échapper du motif la retenant prisonnière…

Si à la première lecture, « La séquestrée » semble se situer à la lisière entre roman gothique et récit fantastique, explorant le basculement d'une femme dans la folie, la brillante et pertinente postface de Diane de Margerie permet d'offrir au lecteur un éclairage nouveau au texte.

Replaçant l'oeuvre dans son contexte et reprenant des éléments biographiques de l'auteure, Diane de Margerie nous démontre comment « La séquestrée », au-delà d'une étude psychologique de ce qu'on nomme aujourd'hui la dépression post-partum, est en réalité une véritable condamnation de la société patriarcale et de l'hégémonie médicale de l'époque victorienne.

Car à travers le portrait saisissant de cette femme cloitrée dans cette chambre sordide et soumise à l'autorité de son mari, c'est finalement celui de toute une condition féminine, emprisonnée dans une société verrouillée que dépeint l'auteure.

Jusqu'à la moitié du XIXième siècle, on considère en effet que la place de la femme réside dans la sphère privée du domicile familial où elle se doit d'assumer son rôle d'épouse et de mère de famille. de leurs côtés, les hommes régissent le domaine public à travers le travail, la politique et l'économie. Ce n'est qu'au milieu du XIXième siècle que les moeurs commencent à évoluer à mesure qu'émergent les premières pensées féministes. Les femmes aspirent à étendre leur rôle au-delà de la sphère familiale et à s'émanciper.

C'est dans l'émergence de ce nouveau courant féministe que s'inscrit Charlotte Perkins dont la présente nouvelle fait en grande partie écho à sa vie, tout comme à celles de ses contemporaines, Edith Wharton ou Alice James. La société patriarcale de l'époque imposait aux femmes de choisir entre le mariage et la carrière, autrement dit entre le mariage et le célibat, la dépendance et l'indépendance. le mariage devait permettre aux femmes de correspondre aux modèles définis pour elle par la société de l'époque, à savoir la mère de famille modèle et l'épouse dévouée. Dans l'opinion populaire, toutes celles qui témoignaient d'un désir d'émancipation étaient considérées comme une menace pour l'ordre social établi.

Ces femmes, à l'esprit rebelle, qui refusaient d'incarner le rôle que la société attendait d'elles, ne pouvant se satisfaire de la place qu'occupaient leurs pairs enfermées dans le mariage et contraintes à l'autorité de leurs époux, étaient plus libres que les autres, indépendantes financièrement, mais souvent au prix d'une grande solitude.

C'est ainsi qu'à la fin du XIXième siècle, celles qui aspirent à s'affirmer en tant qu'écrivain se heurtent à cette société fermée et hostile aux femmes. L'écriture étant alors le privilège des hommes. On peut dès lors imaginer que « La séquestrée », à travers la mise en scène d'une femme forcée de rédiger son journal en cachette, décrit en ce sens la lutte acharnée que l'auteure a dû mener pour écrire et publier ainsi que les obstacles qu'elle a dû surmonter pour y parvenir.

Mais les desseins nourris par Charlotte Perkins lors de la rédaction de « La séquestrée » visaient avant tout le Docteur S. W. Mitchell à qui elle voulait démontrer, par son exemple, qu'il était dans l'erreur avec son approche thérapeutique de la dépression nerveuse et que ses traitements faisaient davantage de tort à ses patients qu'ils ne les soulageaient.

Charlotte a en effet elle-même souffert d'une forte dépression post-partum suite à la naissance de sa fille, Katharine. En accord avec son mari, elle décide de consulter le plus grand spécialiste des maladies nerveuses de l'époque, le docteur Mitchell, qui lui prescrit une cure de repos. La cure consistait en une véritable mise en quarantaine au cours de laquelle la jeune femme devait rester allongée une grande partie de la journée et, surtout, éviter toute occupation stimulante pour l'esprit. Après quelques mois de ce traitement drastique, à l'image de son héroïne, Charlotte Perkins se trouve aux portes de la folie.

Difficile de ne pas faire dès lors le parallèle avec l'héroïne de « La séquestrée », cette jeune femme qui, sur les recommandations de son mari médecin se retrouve cloitrée dans une chambre en vue de soigner sa dépression nerveuse. Dans son récit, Charlotte Perkins montre comment la narratrice, infantilisée par son mari, privée de tout loisir et de toute activité intellectuelle éprouve un sentiment d'enfermement oppressant aboutissant à une totale perte d'identité et à son basculement progressif dans la folie.

A mesure qu'avance le récit, le papier-peint devient un véritable miroir de la condition de l'héroïne, lui renvoyant l'image d'une femme prise au piège qui n'aspire qu'à s'échapper de ce qui la retient prisonnière. En se conformant aux attentes de la société, à travers le mariage et la maternité, la narratrice s'est ainsi retrouvée privée de liberté et d'identité, incarnant dès lors la condition de toutes ces femmes de l'époque qui se sont senties enfermées dans le mariage et dépossédées de leur identité.

Sous la forme d'un récit semi-autobiographique, Charlotte Perkins dénonce donc le confinement mental et physique de la femme dans la société de l'époque victorienne. Un texte aussi court que pertinent, foisonnant de symboles, qui ne peut laisser aucune femme indifférente.

A découvrir absolument !
Lien : http://afleurdemots.comli.co..
Commenter  J’apprécie          270
Une brillantissime nouvelle de 40 pages, qui retrace la descente aux enfers d'une femme.
Elle vient d'avoir un enfant, "ce cher bébé", et souffre de ce qui semble une dépression post-partum.
Pour son malheur le mari est médecin et lui applique les recommandations de la psychiatrie de l'époque (nous sommes au 19ème) : la garder recluse et privée de toute source de distraction, comme lire ou écrire.
Il ne lui reste qu'une activité : observer l'affreux "papier peint jaune" (le titre original) dans lequel, peu à peu, lui apparaissent des motifs étranges, effrayants, reflétant sa folie croissante.
En 40 pages, dans une narration à couper le souffle, Charlotte Perkins Gillman nous raconte sa propre dépression avec une virtuosité infernale et glaçante.
Traduit par Diane de Margerie.
LC thématique mai 2023 : "Littérature étrangère non francophone"
Commenter  J’apprécie          2820
La protagoniste tient un journal intime. Malade des nerfs, elle se repose pendant plusieurs semaines dans une maison isolée que son époux, John, a louée. L'homme est médecin, attentionné, mais aussi très strict : il empêche toute sortie et tout divertissement à son épouse. « John se moque de moi, bien sûr, mais que peut-on attendre d'autre du mariage ? » (p. 21) Dans la chambre où elle dort et qu'elle ne quitte presque pas, un hideux papier peint jaune en lambeaux l'obsède. « Ce papier me regarde comme s'il avait conscience de son influence. » (p. 36) La folie s'empare rapidement de l'esprit fragile de la protagoniste : elle voit des choses dans le papier et se donne pour mission de combattre ce monstre unidimensionnel.

En peu de pages et avec une économie de mots remarquable, l'autrice dépeint la naissance de la folie avec une précision qui glace le sang. le plus terrible est d'apprendre en fin d'ouvrage que Charlotte Perkins Gilman a vécu une expérience similaire de neurasthénie, d'enfermement et d'affamement intellectuel. « Ce texte n'a pas été écrit pour rendre les gens fous, mais pour les empêcher de le devenir. Et ça a marché ! » (p. 187) Ce que l'autrice dénonce, ce sont des pratiques aliénantes, à base d'inactivité forcée, décidées et imposées par des hommes qui ne savent pas et ne cherchent pas à savoir comment mieux traiter les femmes.

La mise en page est une merveille et joue également sur les nerfs du lecteur, avec des pages blanches déstabilisantes, des décalages de lettres, des phrases hachées, et surtout ce papier peint jaune qui envahit progressivement tout l'espace, tout comme il gangrène irrémédiablement l'esprit de la narratrice. Détail qui a son importante, il faut couper les pages non massicotées pour progresser dans l'histoire. le lecteur trace ainsi activement son chemin dans le livre et le huis clos mental de l'héroïne, mais ce geste ralentit aussi la découverte de l'intrigue et entretient le suspense. le parallèle est grand entre l'action du lecteur et celle de la femme : le premier coupe le papier, la seconde l'arrache. Les deux sont aux prises avec la même matière, dans un but identique : découvrir ce qui se cache derrière le papier.

Je ne peux que saluer l'extraordinaire travail des éditions Tendance négative, maison bénévole qui a offert un superbe écrin au texte de Charlotte Perkins Gilman. de cette autrice, je vous conseille évidemment la lecture de Herland.
Commenter  J’apprécie          190
Ce n'est pas un conte de Noël. Ce récit n'est donc pas à raconter aux enfants sages.
C'est une brève nouvelle de cinquante petites pages qui fût écrite en 1891, entre quelques de ses poèmes par Charlotte Perkins Gilman. Une femme alors déjà bien malade, vivant alors déjà dans une grande détresse.
*

C'est une vraie histoire, une histoire authentique, celle tirée d'un vécu, celle de l'auteure qui se raconte. Qui raconte sous les traits de son héroïne, sa propre déprime, ses propres névroses à la limite parfois de la folie.
Une histoire d'une femme, d'une épouse, d'une mère qui est plongée dans la mélancolie, dans la déprime.
*

Cette vraie dépression pernicieuse, vicieuse, trompeuse, perverse, malsaine qui nous saisit un jour, silencieuse, sans que nous nous en rendions compte. Et qui répand son poison partout dans notre être.
Ce vrai état second, là où tout semble vaciller, là où même l'entourage semble ligué contre soi, où le malaise étouffe. Là où nous sommes projetés au-delà de la tristesse et condamnés à verser des milliers de larmes. Là où nous avons l'impression de marcher sur un fil, en équilibre dans le vide. Là où nous sommes prêts parfois à faire le grand saut dans l'abysse, pour nous délivrer de nos tourments. Pour nous libérer de nos pensées angoissantes qui nous compriment le coeur. Pour nous désengluer de nos idées noires, omniprésentes, obsédantes.
*

« La séquestrée », c'est une femme obnubilée par ce papier jaune de sa chambre, qui la névrose et qu'elle vomit. Où elle croit voir dessus, bouger des figures laides et des champignons. Qui croit voir aussi des ombres ramper.
« La séquestrée », c'est aussi l'histoire de John le mari, le médecin. Face à la maladie de sa femme, il m'a semblé monstrueux, par son incompétence, ou son déni ou son attitude frôlant la perversion.
*

Dans quelques jours ce sera Noël pour tous les chrétiens et les croyants de ce monde.
Je connais beaucoup de personnes qui se sentent seules et déprimées, chaque année en cette même période de fête et d'espoir.
Et mes pensées vont vers elles et sont pour elles.

« L'espoir est cette lueur qui scintille au fond de nos pensées obscures, elle retient notre haleine en veille. »
(Nacira Boukli-Hacene)

Bon Noël à vous toutes et tous !
Commenter  J’apprécie          1512
Quelle claque !
Lu d'une traite, ce texte court et percutant m'a retournée.
Hystérie ou manipulation d'un pervers narcissique ?
Quel vilain mot, l'hystérie ! Avoir un utérus nous condamnant d'office, on ne peut pas lutter contre ce diagnostic posé par des gens qui en sont dépourvus. Pensez-vous, la nature est bien faite, elle a créé un être fort, raisonnable et intelligent pour s'occuper d'un être si fragile, si délicat, si immature !
C'est pour ton bien, ma chérie, que je t'enferme. Cesse tes enfantillages. Tu vois, tu pleures, tes nerfs ne sont assez solides...

Quel étouffement, quel vertige, cette nouvelle ! L'impression de se noyer dans ce maelström de papier jaune en lambeaux.



Commenter  J’apprécie          205

Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
J'ai mis longtemps à comprendre ce qu'était cette forme floue, en retrait, mais je suis certaine à présent qu'il s'agit d'une femme.
De jour, elle est asservie, tranquille. Je suppose que c'est ce motif qui la retient ainsi séquestrée. Cela me tourmente. M'absorbe pendant des heures.
Je reste étendue de plus en plus longtemps. John dit que cela me fait du bien et que je dois dormir le plus possible.
Il a même pris l'habitude de me forcer à me coucher une heure après chaque repas.
C'est une mauvaise habitude, j'en suis convaincue, car, voyez-vous, il m'est impossible de dormir.
Du coup, cela m'incite à la fourberie car je ne leur dis pas que je suis éveillée - oh non !
Le fait est que je commence à avoir un peu peur de John. p.35
Commenter  J’apprécie          90
Parvenue dans les zones lumineuses, la femme s'arrête, mais dans les régions obscures elle s'agrippe aux barreaux qu'elle secoue avec violence. Et pendant tout ce temps, ce qu'elle voudrait, c'est traverser le papier peint. Mais personne ne peut échapper à ce motif tant il vous étrangle. C'est pourquoi il possède une multitude de têtes. Car si jamais elle réussissait à s'évader, ce serait pour que le motif l'étrangle et la renverse - voilà la raison de toutes ces têtes aux yeux révulsés !
Commenter  J’apprécie          110
La vie devient beaucoup plus excitante qu’elle ne l’était d’habitude. Je suis dans l’expectative, vous comprenez. J’ai quelque chose dont je peux me réjouir à l’avance, quelque chose à surveiller. Déjà, j’ai meilleur appétit et je suis moins nerveuse.

John est tellement content de me voir aller mieux. Il a eu un petit rire l’autre jour pour me dire que j’avais vraiment l’air épanouie malgré le papier peint !

Je m’en suis tirée en riant. Je n’avais aucune intention de lui révéler que c’était grâce au papier – il se serait moqué de moi. Peut-être même aurait–il eu l’idée de m’éloigner d’ici.

Pas question de m’en aller avant d’avoir percé le secret. J’ai encore une semaine et je pense que cela me suffira.
Commenter  J’apprécie          60
John se moque de moi, mais à quoi d’autre peut-on s’attendre dans un mariage ?
John est pragmatique à l’extrême. Il n’a aucune patience à l’égard de la foi, éprouve une répulsion intense envers la superstition, il se gausse ouvertement de tout ce qui n’est pas tangible, visible et traduisible en chiffres.
John est médecin, et c’est là, peut-être ― bien entendu, je ne le dirai jamais à âme qui vive mais après tout ceci n’est que du papier mort et l’écrire soulage mon esprit ―, la raison pour laquelle mon état ne s’améliore en rien.
Il ne croit pas que je suis malade, vous comprenez.
Alors que faire ?
Si un médecin de haut niveau, votre propre mari qui plus est, se porte garant auprès des mais et des membres de la famille que vous n’avez vrai ment rien― tout juste une simple dépression passagère, un léger penchant à l’hystérie ― que peut-on faire ?
Mon frère est médecin, lui aussi, d’un haut niveau également, et il dit la même chose.
Alors je fais mes séjours ici, je prends mes phosphates ou mes phosphites ― c’est l’un ou l’autre ―, mes fortifiants, du grand air, de l’exercice, mais il m’est absolument interdit de travailler jusqu’à ce que je sois guérie.
Personnellement, je n’approuve pas leurs idées.
Personnellement, je crois qu’un travail intéressant, qui me procurerait un changement et qui me stimulerait, me ferait du bien.
Mais que peut-on faire ?
Malgré eux, j’ai quand même réussi à écrire pendant quelque temps, mais il est vrai que cela m’épuise d’avoir à le faire si sournoisement, quand je n’ai pas à me heurter à leur pesante opposition.
Parfois, j’imagine que dans ma condition, si j’étais moins contrariée, si je rencontrais une stimulation plus grande… Mais John me dit que le pire est de réfléchir à mon état, et j’avoue que je me sens toujours mal dès que j’y pense. Alors j’y renonce…
Commenter  J’apprécie          10
L'autre fenêtre ouvre sur la baie et le petit appontement privé du domaine. Une très belle allée ombragée y conduit. Souvent je crois voir cheminer quelqu'un dans l'entrelacs des sentiers et sous les arcades, mais John m'a interdit de m'abandonner aux rêveries. Il dit qu'avec ma manie d'inventer des histoires, dans l'état de fragilité où je me trouve, je serai bientôt la proie de chimères les plus extravagantes et que je ferais bien mieux d'employer toute ma volonté et mon bon sens à réfréner cette tendance. Je m'y efforce donc.
Commenter  J’apprécie          50

Videos de Charlotte Perkins Gillman (10) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Charlotte Perkins Gillman
"Le village des fous", Charlotte Perkins Gilman, éditions les Petites Manies
Conseil lecture par Isabelle Pellouin des éditions Les Petites Manies, maison d'éditions normande.
Entretien mené à la librairie Guillaume à Caen.
Vidéo : Paris Normandie
autres livres classés : dépressionVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (790) Voir plus



Quiz Voir plus

Les emmerdeuses de la littérature

Les femmes écrivains ont souvent rencontré l'hostilité de leurs confrères. Mais il y a une exception parmi eux, un homme qui les a défendues, lequel?

Houellebecq
Flaubert
Edmond de Goncourt
Maupassant
Eric Zemmour

10 questions
561 lecteurs ont répondu
Thèmes : écriture , féminisme , luttes politiquesCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..