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Critique de Erik_


On vit une drôle d'époque où l'information que l'on nous donne n'est pas forcément juste. Avec internet, on nous a familiarisé avec les fakes news. On ne sait plus bien démêler le vrai du faux surtout quand il y a un soupçon de vérité.

Kosmos était le nom de code que les russes avaient donné aux échecs des missions spatiale lors de la conquête de la Lune et de leur course effrénée avec les américains. Après la chute du mur de Berlin, il y a eu une déclassification de ces informations.

Le postulat de cette BD est que l'américain Neil Armstrong découvrit sur la Lune qu'il n'était pas arrivé en premier. Cela paraît totalement inimaginable. Et pourtant,cette BD va en faire une démonstration pour le moins troublante avec des éléments objectifs crédibles.

J'avoue qu'à la fin de cette lecture, j'ai essayé de faire des recherches pour ne pas mourir idiot. Evidemment, c'est trop gros pour y croire mais cette BD jette le trouble, c'est certain.
Je pense que les auteurs ont voulu montrer les mécanismes de la fake news dans toute leur splendeur en reprenant d'ailleurs tous les codes du genre.

Un des objectifs était également de rendre hommage aux astronautes qui sont mort pour la cause des étoiles cachés sous un mensonge d'état. Il est vrai que les russes ont toujours menti comme l'indique un moment donné le réalisateur du documentaire sur la conquête de la Lune.

On cherche d'ailleurs encore les nazis en Ukraine mais on ne les trouve toujours pas mais en attendant on envahit un pays pacifique et pro-européen. Certes, les américains ne sont pas en reste mais à ce jeu là, les russes sont quand même de loin les champions de la propagande. La NASA a exposé au monde entier les succès mais également les échecs (on se souvient de l'explosion de la navette Challenger).

Je relève également un dessin en noir et blanc d'une grande qualité esthétique et qui renforce le vide spatial entre hostilité et grandeur absolu. Les scènes dans l'espace sont minutieusement décortiqués. C'est du grand art dans la mise en scène. Je mets presque la note maximale car c'est une réussite !
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