Le Petit Poucet

Une lecture agréable qui m'a en plus permis de me rafraîchir la mémoire : je ne me souvenais plus des détails du dénouement.
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Symbole de la ruse du plus jeune et mal aimé d'une famille de pauvres bûcherons, j'ai été déçue par la relecture du conte de Charles Perrault, ce « Petit poucet » que j'ai aimé dans mon enfance.
D'abord parce qu'il m'a fait penser au Chat botté mais en moins drôle et aussi parce qu'il fait la gloire du vol et de la bêtise féminine.
On connait l'histoire des sept frères perdus dans la forêt par leurs parents trop pauvres pour les nourrir. Ils vont être sauvé grâce au petit frère mal aimé mais intelligent. Enfin si on peut dire que voler son ennemi est de l'intelligence même s'il s'agit de l'ogre dévoreur d'enfants. Mais ce qui m'a fait bondir dans ce texte d'origine c'est l'évanouissement de la femme de l'ogre devant ses sept filles égorgées avec cette remarque misogyne « Elle commença par s'évanouir (car c'est le premier expédient que trouvent presque toutes les femmes en pareilles rencontres) ».
Dommage, j'avais pourtant un bon souvenir, comme quoi avec l'âge on s'arrête sur des propos passés inaperçus dans l'enfance.

Chacun à un chemin où se perdre, où s'oublier un jour, une heure.

Aux extrêmes de la vie les choix se font difficiles et cornéliens.

Tout abandonner pour tout refaire ou se garder et se préserver de l'autre et des autres que soi ?

L'homme est un loup pour l'homme que faire, où aller et que dire.

Petits cailloux, gros galets; quels est celui qui sera le plus importants des deux ?

L'utile ou le nécessaire, celui qui amènera au bout des choses, du chemin ? Peut être ...........

Quoi de mieux qu'une histoire d'ogre mangeur d'enfants avant d'aller se coucher? Les enfants, et plus particulièrement les miens, sont friands de contes qui leur procurent quelques frissons mais qui se terminent toujours bien. le Petit Poucet est une de ces excellentes histoires qui voyagent à travers les enfances de générations entières. J'en garde un très bon souvenir et c'est avec plaisir que je transmets ce petit moment de bonheur à mes enfants. Les éditions Balivernes ont retranscrit en image les aventures de notre petit héros né guère plus gros que le pouce. A travers cette histoire, les enfants retiennent que même en étant petit, on peut être intelligent. Bien qu'il s'agisse d'un ouvrage de grand talent où le message véhicule bien pour les enfants, les illustrations de couleur vive et de formes graphiques m'ont personnellement moins attirées qu'une version plus classique mais ce n'est là qu'une question de goût.
Je remercie vivement Babelio et les Éditions Balivernes qui m'ont permis de recevoir ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique.
Un livre à découvrir et qui ravira les petits et les grands.

Je ne suis pas spécialement féministe mais là, le truc misogyne au possible !
"On s'étonnera que le bucheron ait eu tant d'enfants en si peu de temps (7 en... 3 ans ?), mais sa femme allait vite en besogne (?! 9 mois, pas plus, pas foncièrement moins, mais bon ok, prend ça dans les dents, comme si Monsieur ne dégainait pas un peu rapidement aussi...), et n'en faisait pas moins de deux à la fois"... !
Punaise j'ai peur. Tout est à cause de la gémellité donc... bah voyons.
Tout est la faute de la pauvresse.
Je ris...
Jaune, Charles, je ris jaune.

pompon en termes de misogyne tranquille, comme en termes de parentalité indifférente à tout petit enfant qui nait avec des difficultés.
Merci Charles pour tes bonnes paroles, mais c'est bon pour moi.

j'ai lu - enfant - ce livre de Charles PERRAULT et comme beaucoup d'entre-nous , je l'ai déchiffré à la lettre .
Une seconde lecture plus tard doit nous faire toucher du doigt la recherche d'une certaine morale de la part de l'auteur.
Le PETIT poucet face à l'ogre........ tout n'était pas joué à l'avance ; la victoire de l'intelligence et la malice ( et du cynisme ? ) sur la force brute .