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EAN : 9782809810455
200 pages
L'Archipel (06/03/2013)
3.12/5   29 notes
Résumé :
« Maman est morte. Il y a un mois, tout allait bien. Quatre semaines ont suffi pour que clac, l'affaire soit réglée. Je suis devenue orpheline - le gros mot est lâché - ainsi que mon frère Gaspard, dix-sept hivers, et ma soeur Joséphine, dix-neuf printemps.
Depuis que c'est arrivé, tout le monde s'applique à gommer le mot. Pourtant, de maman, il ne reste plus qu'un vase contenant une poudre blanche.
Du blanc trop blanc, si vous voulez mon avis. »
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Une lecture intéressante, et des personnages super attachants !
J'aime beaucoup le personnage de Chloé, née le 21 décembre et dont la mère meurt à Noël, juste un mois après avoir annoncé son cancer à ses enfants, 3 ados qui vont devoir se débrouiller ...

Chloé, un personnage attachant et qui ne manque pas de profondeur ... qui aime la vie et les canelés bordelais, lycéenne puis étudiante, à l'âge douloureux où on doit "s'orienter", et au début de l'histoire, à l'âge du fameux (et plutôt parental, d'habitude) "passe ton bac d'abord" !
Chloé qui se cherche, cherche ses qualités, cherche sa voie ... ce qui n'est déjà pas facile quand on a ses deux parents ...
alors là, entre le père "qui a refait sa vie" avec une Polynésienne, vit avec sa nouvelle femme et leurs 4 fils, très très loin de la métropole qu'il ne supporte plus ... et la mère qui a "rejoint un monde meilleur" ...

Au début du roman, Chloé note que c'est le concours de périphrases, la mort étant devenue tellement taboue, seule sa meilleure amie, Marjolaine dite "Marjo" ose prononcer le mot "tabou" : "quoi, ta mère est morte"
Marjolaine, qui bientôt ne supportera plus son prénom, il faudra donc l'appeler ... Garance
Marjolaine, dont les parents sont mariés depuis plus de 25 ans, famille tradi, BCBG, Marjolaine et son frère, tombeur et dépanneur en devoirs de philo !
L'humour et l'amour ont leur place aussi dans cette histoire, la fantaisie aussi, malgré certains sujets un peu noirs ! car la vie continue ...

Bien sûr, la vie continue ... entre les lessives oubliées par Chloé, les éternels plats de pâtes concoctés par le grand frère, Gaspard, qui s'est subitement mis à aimer chanter des airs d'opéra (pour se rapprocher de leur mère ?). L'organisation de la maisonnée est assurée au quotidien par Joséphine, étudiante en médecine débordée ... Chloé évoque la pudeur et la retenue de sa mère lors de l'annonce de la maladie, j'ai noté aussi (avec un peu d'étonnement parfois) une grande retenue entre les frère et soeurs, j'ai trouvé que cela manquait un peu de naturel, mais Gaspard étant étudiant en informatique et Joséphine en médecine, pourquoi pas, ils sont "occupés" ... et puis ils sont tous ados aussi ! Ce n'est pas une période facile à vivre ...

Un bon roman sur l'adolescence, le deuil, l'évolution d'une fratrie d'ados, le passage à l'âge adulte
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Chloé a 15 ans et elle va tenter de continuer à vivre sans la présence rassurante – même si parfois énervante – de sa mère. le père a refait sa vie au bout du monde et même s'il vient à l'enterrement et appelle ses enfants de temps à autre, il est littéralement sur une autre planète et ne les soutient donc que de très loin.

C'est la grande soeur qui hérite de la tutelle de ses deux cadets, une charge qui je l'imagine doit être bien éprouvante pour quelqu'un de si jeune, d'autant plus qu'elle est en première année de médecine. Elle doit organiser et affronter le quotidien et est responsable de la bonne marche de ce qu'il reste de la famille, mais son statut d'ainée ne lui confère pas tous les droits et Chloé ne se prive pas de lui rappeler qu'elle n'est pas sa mère !

Alors tant bien que mal, cahin-caha, chacun des trois enfants va continuer son petit bonhomme de chemin, s'efforçant de grandir malgré l'absence de leur maman. Sauf qu'elle n'est pas partie sans rien, mais leur a laissé à chacun 5 lettres : 5 lettres comme celles qui constituent le verbe aimer, mais aussi 5 vraies lettres de papier que le notaire leur donne une fois l'an lors du triste anniversaire de sa mort, juste avant Noël.

J'ai bien aimé ce roman qui s'avère léger et pas du tout pesant à lire malgré le deuil auquel sont confrontés ses grands enfants. Chloé se bat, déprime parfois, se cherche, se rebelle, change d'avis, teste les limites. Bref, elle a tout de l'ado parfaite avec en plus cette peine immense à gérer de ne plus avoir sa maman pour la soutenir, la guider ou même pour s'opposer à ses lubies ou ses crises. J'ai beaucoup aimé également l'amour omniprésent dans cette fratrie. Certes, les frères et soeurs se chamaillent parfois, se rejettent la responsabilité du linge à laver ou des courses à faire, mais on sent un vrai, fort lien entre eux et le fait que la notion de famille est à leurs yeux importante.

J'ai été plus surprise par le contenu des lettres de la mère, qui ont d'ailleurs laissé perplexes ses enfants. Je m'interroge aussi sur ce rendez-vous annuel chez le notaire pour récupérer les lettres, qui à mon sens remue le couteau dans la plaie, ravive la morsure de la peine. de plus, le lecteur n'a que peu de détails sur ce que ressent Chloé profondément et j'aurais aimé un peu plus de profondeur – ne pas voir uniquement la vie au quotidien, mais aussi entrer un peu plus dans les têtes et les coeurs. Dommage également qu'on n'ait que le contenu des lettres de Chloé, car même si le roman est centré sur elle, il aurait été intéressant de mieux cerner les personnalités du frère et de la soeur, dont les positions d'ainée et de fils unique ne sont à mon avis pas du tout faciles.

Malgré cela, c'est un roman agréable, avec pas mal d'humour malgré le sujet grave, que j'ai déjà posé discrètement sur la PAL de ma fille…
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Chloé, Joséphine et Gaspard perdent leur mère le matin de Noël, suite à une tumeur du cerveau foudroyante. Joséphine étant majeure et leur père vivant à l'autre bout du monde, c'est elle qui devient la tutrice légale de la famille mais leur quotidien ne s'en trouve pas moins bouleversé... Chloé a un peu de mal à refaire surface mais trouve un certain réconfort dans la famille apparemment parfaite de sa meilleure amie Marjolaine. Tous les ans, à l'anniversaire de la mort de leur mère, les frère et soeurs sont réunis chez le notaire qui leur confie des lettres écrites par la défunte...

Le roman commence en fanfare avec la disparition soudaine et inattendue de la mère de Chloé et se poursuit dans une atmosphère douce-amère, entre les coups de blues et les coups de coeur de la jeune fille, passablement déboussolée par la mort de sa mère et qui développe une sorte d'humour noir un peu féroce. Les portraits sont émouvants mais sans concession non plus et l'on suit pendant quelques années les jeunes orphelins qui tentent de faire leur chemin, de manière parfois impulsive, sous le regard bienveillant de leur mère qui leur a laissé quelques petits cailloux pour baliser le chemin. Très touchant malgré des passages franchement brouillons et une fin que j'ai trouvée un peu décevante...
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Mon avis :

Merci beaucoup à Louve de Mort sure et aux éditions L'Archipel pour ce partenariat.

La mère de Chloé est morte d'une tumeur au cerveau. La seule chose qu'il reste d'elle c'est cinq lettres, une pour chacun de ses enfants, à ouvrir tous les ans à la date de sa mort... le 24 décembre. Leur père ne vivant pas avec eux, Chloé, Joséphine et Gaspard vont apprendre à vivre sans personne. Mais gérer une maison quand la moyenne d'âge des habitants est de 17 ans n'est pas simple...

J'ai adoré les personnages. Je me suis tout particulièrement attachée a Chloé, j'avais envie de la suivre encore et encore. La vie ne sourit pas vraiment à cette pauvre jeune fille et pourtant elle est toujours debout, à se battre. Rien que le fait que son anniversaire tombe le 21 décembre, soit 3 jours avant la mort de sa mère est complètement déprimant.
Joséphine, la grande soeur de 18 ans, à la carrière prometteuse, est très gentille. Étant plus âgée que Chloé, elle se débrouille relativement mieux.
Gaspard est fou de jeux vidéos et de musique opéra (les deux vont pas ensemble, non ?), c'est un peu le rigolo de la bande.
Et pour finir, Joséphine, la meilleure amie, qui est probablement celle qui m'a le plus énervée... Un peu trop superficielle à mon goût.

Ce petit livre de 200 pages se dévore. Il est constitué de 5 parties qui correspondent à 5 années et donc à 5 ouvertures de lettres.

L'histoire est très intéressante mais j'aurais aimé qu'elle soit un peu plus approfondie. En fait, tout est monopolisé par les lettres laissées par la mère, mais on n'en sait pas tellement quand même... L'auteure nous parle plus de la vie d'adolescente de Chloé que des lettres. J'aurais préféré savoir ce que Chloé en pensait plutôt que d'être au courant de ses relations amoureuses ou ses notes scolaires ! Ses sentiments concernant les lettres passent sous la trappe, nous ne savons pas si elle ça l'énerve (ça retourne un peu le couteau dans la plaie quand même) ou si au contraire ça l'attendrit, lui fait plaisir.
Une lettre pour chacun de ses enfants, mais celles de Joséphine et de Gaspard, elles sont où ? Aucune indication de ce côté. Nos trois héros n'en parlent jamais entre eux ni rien, dommage.

Nous refermons le livre sur une très jolie fin et une morale qui fait rêver. J'ai rarement lu une fin si bien construite pour un one-shot.

Même si ce livre souffre d'un léger manque de profondeur, j'ai passé un très bon moment avec !

Ma note : 4/5
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En fait, je ne sais pas trop à quoi je m'attendais en ouvrant ce livre. J'avais un peu peur, car le sujet n'était pas facile : comment surmonter à 15 ans la mort brutale de sa mère ? Comment recommencer à vivre, à avoir des relations normales avec les êtes qui nous entourent ?
Chloé est confrontée à ces questions difficiles, et son récit est rythmé par les anniversaires de la mort de sa mère, qui a laissé au notaire 5 lettres destinées à ses enfants, lettres qui devront être ouvertes chaque année le jour anniversaire de sa disparition ... un 24 décembre, quelle ironie ...

J'avoue que je n'ai pas trop accroché au roman, je lui reprocherai une alternance de "trop peu" / "trop"...
Trop de rapidité sur le début des événements, la disparition est traitée en deux temps trois mouvements, ce qui mime peut-être la brutalité de la disparition, mais nous empêche surtout de nous attacher aux personnages ...
Trop peu de description sur les personnages qui entourent Chloé, ces frère et soeur, chacun défini par leur âge, leur passion, leurs études ... la fameuse Marjolaine, son frère ... et même Chloé, d'ailleurs ...

Et puis les années passent ... et Chloé a du mal à faire surface, elle se laisse porter par les événements, l'amertume semble l'emporter sur la nostalgie ... les coups de tête, les coups de coeur rythment tant bien que mal ce passage difficile de l'adolescence à l'âge adulte ...

Pas un mauvais roman, donc, mais un sujet que j'ai trouvé traité de façon trop superficielle, et des personnages pas assez consistants à mon goût.
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critiques presse (1)
Ricochet
18 avril 2013
Avec ses hauts et ses nombreux bas, usant d'une langue étrangement fluide, Pascale Perrier nous raconte ainsi l'existence avec un grand E, en un réalisme cru qui oscille entre cris du cœur et résignation désincarnée.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Une nouvelle année qui commence. Le bac en poche, vérifiant pour la huit cent quatre-vingtième fois que je suis bien admise, tout m'incite à me rendre compte que je ne suis plus une enfant.
Cette fois, c'est fini. Majeure (quasi), vaccinée et bachelière. (...)

Joséphine-Madame-Ame-Dévouée a opté pour la médecine. Résultat, elle ne compte plus les nuits blanches et les entrailles qui giclent.
On dirait que ma soeur traverse les années comme un fantôme, à courir après le temps et la douceur des relations humaines.
Ses cernes ont quintuplé, ses années d'études n'en finissent pas.
Vaste plaisanterie qui ne me tente absolument pas.
Clac, rayé des listes.

Gaspard poursuit ses rêves de jeux vidéo. Il continue de vivre dans son monde parallèle, fasciné par les pétarades des pistolets virtuels de ses personnages.
Ses yeux voient avec des pixels, ses oreilles entendent avec des .dat, ses réactions tiennent dans une formule de Linux. Après sa licence, il vise une école qui prépare à l'invention de jeux vidéo. Tant mieux pour lui, il arrivera certainement à faire coincider rêve et réalité.
Pour moi, clac, rayé des listes.

Evidemment, j'ai dû faire un choix. Mon inscription à la fac est effective (...)
mon doigt a cliqué sur une bi-licence, deux années en une, droit et anglais.
J'ai bien dit "mon doigt", parce que ma tête n'en est pas sûre, loin de là.
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Notre quotidien a changé en si peu de temps.
Comme Jo refuse de tenir la maison seule - on se demande bien pourquoi -, elle établit des listes par dizaines en détaillant ce dont nous avons besoin.
Une "juste répartition des corvées" se met en place (...) La théorie est jolie, la réalité se heurte aux accès de mauvaise humeur, aux coups de bourre et à la négligence.

Les autres piochent alors dans la corbeille de linge sale les vêtements encore mettables, en hurlant pour que je fasse mon boulot. Minute, minute.
Je finis toujours par m'y mettre dans un agacement mêlé à un manque d'attention. Impossible de prétendre le contraire, les habits reviennent parfois avec au choix deux tailles de moins, ou une teinte indéfinie correspondant à un savant mixage des différentes couleurs entassées dans la machine.
Occasionnellement, les vêtements sont A LA FOIS rétrécis et déteints.
Ces jours-là, un vent de révolte gagne tout le monde - moi y compris.

Le linge n'est pas seul à être négligé. La variété et l'équilibre des repas laissent aussi à désirer : macaronis, spaghettis, torsades, patates à l'eau, pennes, purée en flocons, tagliatelles, oeufs à la coque, coquillettes, saucisses industrielles, farfalles. De temps à autre, quand tous les paquets de pâtes sont vides, nous devons nous contenter d'un bout de pain trempé dans du thon à l'huile.

Durant certaines semaines fastes, Gaspard se donne des airs de chef cuistot.
Il nous mijote d'énormes boeufs bourguignons, des choucroutes au fumet odorant, des osso-buco dignes des Trois Toques, le restaurant du coin. Les quantités préparées étant astronomiques, nous congelons les restes et les utilisons en période de disette.
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Lorsque maman est morte, papa a depuis longtemps déjà refait sa vie avec une Polynésienne haute en couleur, Vanikora, qui a pondu quatre garçons, mes demi-frères, dont j'ai l'impression qu'ils poussent tout seuls, entre ignames et rythmes de chant à l'ukulélé.

Du bout des lèvres, papa nous dit :
- Je sais que Joséphine est suffisamment grande pour devenir votre tutrice légale, mais si vous en avez envie vous pouvez venir vivre avec moi.

Habiter dans sa case du Pacifique. Imaginez la vie de rêve : la chaleur de janvier à décembre, offre exceptionnelle comprenant les tempêtes et les cyclones, une nouvelle petite maman attentionnée et délicate - car Vanikora a le coeur sur la main.

Alors pourquoi décliner avec autant d'empressement ?
Franchement, ce genre de vie convient bien pour des vacances, le verre au pied de la chaise longue, l'ombre du palmier d'un vert tendre (...)
Je suis la seule à hésiter un peu. Paresse, quand tu nous tiens ...

Précisons tout de même que papa habite dans un atoll perdu dans l'archipel des Tuamotu, avec école jusqu'au CM2. Ensuite, on est obligé de prendre l'avion pour trouver un collège ou un lycée.
Pensionnat obligatoire sans retour possible le week-end. (...)

- Ne t'inquiète pas, affirme Joséphine, je peux m'occuper de Gas et de Chloé. Il vaut mieux qu'on reste en France, je crois.
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- Déjà gentil d'avoir fait le trajet pour la cérémonie et la crémation, dit Joséphine après un silence. En plus, il a emporté l'urne, ce qui nous rend bien service. Se fader vingt-quatre heures de voyage aller et retour pour rester deux jours en France, la rentabilité est proche du zéro absolu.
- C'est notre père, tout de même, argumente Gaspard. Et l'ex-mari de maman.

La moue de Joséphine est pleine de doute, tandis que je m'empêche de dire à haute voix ce que je pense. Heureusement qu'il ne s'est pas installé plus longtemps, nous ne l'aurions pas supporté. Il a débarqué avec les habituels cadeaux de pacotille (...)
Si nous ne l'avions pas retenu, il aurait fourni une couronne de fleurs à tous les participants de la cérémonie d'enterrement et agrémenté les paroles du prêtre d'un chant maori.
- Dans mon île, la mort n'est pas considérée comme une mauvaise nouvelle, annonce-t-il à peine débarqué. Votre mère s'éloigne de nous, elle est aujourd'hui dans un monde que vous ne soupçonnez pas. Réjouissez-vous de la savoir au Royaume de Romi-Tane, le dieu du Paradis. Ame bienheureuse, elle a été reçue à Rohotu-Noanoa.

Là-dessus, il propose d'appliquer sur la main droite de maman un tatouage traditionnel censé l'aider à retrouver la paix et la bonté de Dieu.
- Mais papa, elle est MORTE ! se récrie Gaspard.
Qu'elle soit maintenant entre les mains de Dieu ou de Romi-Tane ne change rien.
Et il n'est pas question de lui peindre quoi que ce soit sur la main, alors qu'elle n'a rien voulu se tatouer de son vivant.
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j'aime passer le week-end chez Marjo. Chez elle, au moins, les repas contiennent plus d'un plat ; chez nous, c'est pâtes en plat unique, avec option dessert si par hasard il reste des yaourts ou des fruits dans un recoin du frigo.
Les dîners ne sont pas systématiquement prétexte à des disputes, et les devoirs en chambre se révèlent plus joyeux. La mère de Marjo m'accueille toujours à bras ouverts, et je me sens bien - à part ses regards chargés de reproche quand je me ressers du dessert bien gras et ultrasucré, mais passons. Sa charlotte aux amandes est imbattable, son tiramisu est meilleur que sur une terrasse de la place Saint-Marc et notre pèse-personne est sûrement détraqué.

Donc ce samedi, encore une fois, je suis étalée sur le lit de ma copine, à potasser le cours d'histoire : 1942, l'année pivot. Ne plus rigoler et enregistrer qu'en terminale c'est la dernière ligne droite avant le bac : merci tout le monde de nous le rappeler.
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