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Citations sur C'était mon frère... : Théo et Vincent van Gogh (25)

À cette première exposition de Vincent, on ne chemine pas de toile en toile, en observant là les courbes et les grâces féminines, là les harmonies de gris, les subtilités du ciel, ici le puits de la lumière, ou encore, la patte de l'artiste. C'est un assaut, c'est brutal c'est bouillant comme le feu du soleil, la sève impatiente de la nature, les rêves et les émotions d'un peintre sans école dont la main était une torche, qui trouvait plus de lumière dans les yeux des hommes que dans les cathédrales.
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Tu m'as écrit que dans la vie du peintre, la mort n'est pas ce qu'il y a de plus difficile. Tu disais qu'un peintre qui s'en va parle à une génération suivante. Sache que la mort est plus noire que l'image que tu en avais.
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J'envie les japonais, l'extrême clarté de leur travail. Le japonais dessine vite, très vite comme un éclair, c'est que ses nerfs sont plus fins, son sentiment plus simple. Tu ne peux pas étudier l'art japonais sans devenir plus gai et plus joyeux.
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La peinture est un monde en soi. J'ai lu quelque part, l'année dernière, qu'écrire un livre ou faire un tableau, c'est comme avoir un enfant. Je n'ose pourtant pas m'approprier le propos. J'ai toujours trouvé que la dernière de ces trois choses était la plus naturelle et la meilleure, en admettant que le propos soit vrai, et que les trois choses soient égales.
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Tu te souviens peut-être que nous avons discuté cet été avec une sorte d'amertume, le problème des femmes. Que nous avons senti, ou cru sentir, que : la femme est la désolation du juste. Et nous étions, moi en tout cas, toi aussi peut-être, un petit peu ce monsieur le juste en question.
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J'en aurais pleuré de voir ce vieil homme [Camille Pissarro ] s'interroger encore au sujet de mon frère. J'articule quelques mots :
"J'ai mis du temps à comprendre combien il était en avance et que jamais il ne verrait les fruits de son travail, car il fallait se détacher de toute convention pour comprendre sa manière de voir le monde". (p. 87)
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Qu'est-ce donc qui me lie à mon frère, au point que je ne puisse aller sans lui ? Nous 'étions pas des jumeaux, nous étions même incapables de vivre entre les mêmes murs ! (...)
Mais sans lui à portée de mots, je perds l'équilibre. Une moitié de moi est vide. (p. 78)
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Le coeur de l'homme est semblable à la mer, il en a des marées, il en a des tempêtes ; il a sa sa profondeur. Il a aussi ses perles.
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Tu disais qu'un peintre qui s'en va parle à une génération suivante...
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Qu’il est beau ce premier soir où tout le monde est venu. L’arrivée d’un ami est toujours la même : il y a au bord des lèvres le sourire, quelques mots pleins d’émotion et puis, en quelques secondes, tout chavire, le rituel s’interrompt, les yeux sont aspirés par la lumière et la couleur. Ceux qui sont là connaissent Vincent, ils ont vu sa peinture par bribes, au café, chez Tanguy, chez moi, encore humide sous son bras, ou même parmi les chèvres et la paille dans une grange à Auvers-sur-Oise, mais jamais ils n’ont vu l’ensemble. A cette première exposition de Vincent, on ne chemine pas de toile en toile, en observant là les courbes et les grâces féminines, là les harmonies de gris, les subtilités du ciel, ici le puits de lumière, ou encore la patte de l’artiste. C’est un assaut, c’est brutal, c’est bouillonnant comme le feu du soleil, la sève impatiente de la nature, les rêves et les émotions d’un peintre sans école dont la main était une torche, qui trouvait plus de lumière dans les yeux des hommes que dans les cathédrales. (p. 100)
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